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813

Couverture du livre « 813 » de Maurice Leblanc aux éditions
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Résumé:

Quelle mystérieuse entreprise amène à Paris Rudolf Kesselbach, le richissime et ambitieux roi du diamant sud-africain? Que signifie ce nombre, 813, inscrit sur le coffret en sa possession ? De quel secret le nommé Pierre Leduc, qu’il recherche dans les bas-fonds de la capitale, est-il le... Voir plus

Quelle mystérieuse entreprise amène à Paris Rudolf Kesselbach, le richissime et ambitieux roi du diamant sud-africain? Que signifie ce nombre, 813, inscrit sur le coffret en sa possession ? De quel secret le nommé Pierre Leduc, qu’il recherche dans les bas-fonds de la capitale, est-il le détenteur ?
Telles sont quelques-unes des questions à propos desquelles s’affrontent la police – en l’occurrence un certain Lenormand, chef de la Sûreté –, l’impitoyable baron Altenheim et le gentleman-cambrioleur Arsène Lupin. Lequel devra également démasquer l’invisible assassin qui cherche à lui faire porter la responsabilité de ses crimes…
Et nous voilà entraînés sur les pas de l’orpheline Geneviève, de l’élégant prince Sernine et de bien d’autres personnages, dans une avalanche de coups de théâtre et de révélations plus incroyables les unes que les autres.

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Avis (1)

  • Quelle joie lorsqu’un peu avant Noël j’ai appris la parution d’une version intégrale de 813, l’un des Lupin les plus fameux, par M. Maurice Leblanc. Les éditions Manucius avaient déjà publié Les Milliards d’Arsène Lupin, le Pardessus d’Arsène Lupin et le Pont qui s’effondre, d’autres raretés de...
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    Quelle joie lorsqu’un peu avant Noël j’ai appris la parution d’une version intégrale de 813, l’un des Lupin les plus fameux, par M. Maurice Leblanc. Les éditions Manucius avaient déjà publié Les Milliards d’Arsène Lupin, le Pardessus d’Arsène Lupin et le Pont qui s’effondre, d’autres raretés de la geste lupinienne, mais là avec une nouvelle version de ce grand roman, l’évènement est de taille.

    Au final, après la lecture, aucune déception. L’intrigue du livre est bien la même ! Kesselbach, le Maître du Cap, cherche à mettre la main sur le mystérieux Pierre Leduc. A Paris, il est assailli dans son hôtel, sommer par Lupin de lui remettre une cassette enfermée dans un coffre de banque. Le lendemain, il est retrouvé mort, la carte de Lupin sur lui ! La police s’active, avec à sa tête le chef de la Sûreté, M. Lenormand. Mais un individu insaisissable fait encore d’autres victimes alors même que l’enquête est en cours. Le prince Sernine, lui aussi, se met en mouvement pour tenter de contrer cet obscur adversaire. L’affrontement sera long et riche en péripéties…

    Ce que l’on découvre grâce à la parution de cette version « feuilleton », ce sont des pans entiers de l’intrigue qui ont été éliminés de la version « volume ». Pourquoi ? La préface s’interroge mais ne répond pas. J’aurais tendance à dire que les raisons doivent être multiples. D’abord, le début de l’histoire est tout de même fortement impacté. Ici, ce n’est pas Lupin mais un de ces complices qui est à la manœuvre dans la chambre de Kesselbach, et qui se fera prendre par Lenormand, dans un assaut qui n’existe pas dans la version connue jusqu’alors. Et qui permettra l’apparition, pour la première fois, du vrai Pierre Leduc. Le fait d’avoir changé cela dans la version « volume » permet une présence plus forte de Lupin, et resserre l’intrigue. Ce qui me semble avoir été le principal but des coupes effectuées. Cependant, certains épisodes expurgés sont savoureux, notamment le Grand-Steeple à Auteuil, où Altenheim tente de piéger Lupin, ou encore le cambriolage de l’hôtel de M. Schiller par la bande des sept, où les truands maquillent leur vol en une scène de cinéma. D’autres sont plus sombres et plus violents que dans la version « volume » raccourcie, comme l’enlèvement de Dolorès et Geneviève, ou encore le meurtre de Gertrude. Pour ceux-là, il est effectivement incompréhensible de ne pas les retrouver dans la version « volume », tant ils éclairent l’intrigue et s’ajustent parfaitement.

    En tous les cas, il est passionnant de constater les choix effectués, et mon impression générale est que Maurice Leblanc a voulu simplifier, pour ne garder que la substantifique moelle de son intrigue. Et pour mettre encore plus Lupin en avant. La présentation du prince Sernine à l’ouvrage est bien plus forte et efficace dans la version « volume ». L’écriture y est plus efficace, plus condensée. Dans le « feuilleton », les scènes sont plus nombreuses mais perdent en force.

    Au final, 813 reste un grand roman, celui où l’ambition de Lupin le dévore, et celui où l’on découvre un personnage complexe, grand stratège, toujours primesautier, parfois inquiétant dans son désir qui s’affranchit de ceux des autres. Et découvrir cette première version permet au lupinologue d’avoir l’immense plaisir de découvrir des épisodes inconnus, tout en admirant l’art du romancier qui a tenté en revoyant son roman de le rendre encore meilleur. Bref, un grand cru de Lupin, dont je recommande à tous la lecture, dans ces deux version bien sûr !

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