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A l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris

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  • La commémoration du 150e anniversaire de la Commune de Paris, me donne l’occasion de rappeler que le roman « Le Dernier de la lignée » (paru chez l’Harmattan en 2019, / autrice Catherine Petit/ ) raconte précisément la vie d’une famille d’artisans de l’Est parisien au XIXe siècle, et qu’une partie importante se passe pendant le siège de Paris et la Commune.

    « Et si l’Histoire pouvait se raconter avec la vie des gens du peuple. Catherine Petit, conservatrice en bibliothèque, passionnée de récits de vie, nous livre celui d’un de ses ancêtres, Hippolyte, au XIXe siècle dans l’Est parisien. Pour les amateurs de la Commune de Paris, il est toujours intéressant de suivre l’évolution du monde ouvrier. Cette famille vit à Villiers-sur-Marne, elle se compose d’artisans vitriers, c’est-à-dire facteurs de vitraux, qui connaîtront les mutations de leurs activités d’artisans dotés d’un indéniable savoir-faire. C’est tout un petit peuple des banlieues qui vit les heures terribles de 1848, les espoirs et la répression. Mais Paris reste la ville-flambeau de la Révolution. Pour comprendre la vie quotidienne, Catherine Petit va nous faire rentrer dans cette famille avec un regard d’enfant qui va grandir : la dureté de la vie, les discussions politiques, où les espérances affrontent les propos désabusés, la peur de l’accident du travail, la solidarité du quartier, mais aussi les joies, les mariages, les naissances. L’Empire autoritaire fait place à celui en apparence plus libéral. La guerre de 1870 mal préparée, inutile, provoque la chute du régime et le siège de Paris… »
    / Francis Pian, Association des Amies et Amis de la Commune de Paris.

    « En ce sens, le roman de Catherine Petit ressemble un peu au Bout Galeux de Jean-Pierre Chabrol (1955), qui fait vivre la jeunesse de classe ouvrière du centre-ville de Palaiseau, dans les années 1950. L’espoir, les difficultés, la volonté d’avoir une meilleure vie, ce qui donne du sens aux luttes collectives, transparaît comme chez Chabrol. On peut dire que l’ensemble est cohérent et intéressant, le récit vivant. Dans cet univers révolu, on meurt jeune, le travail est précaire, la vie difficile, mais il existe heureusement des joies
    /Olivier Berger, in « la Revue d’histoire et de généalogie », 2019

    Peut être commandé dans n'importe quelle libraire, ou sur le site de l'Harmattan, (18,50) ou en ligne

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