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La transmission de l'amour de la littérature

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  • Merci Ludivine. Cela fait du bien. J'ai l'impression que j'y serai et que vous serez tous derrière moi.
    Merci Nina pour ce joli thème tellement personnel et bises à Séverine.
    JM
  • Une super journée à Jean Michel, profites en bien !!!! comme dis Nina tu seras comme un poisson dans l'eau. J'attends ton article avec impatiente. Bises. Christelle
    Ps: j'ai vu les messages avec retard désolée.
  • Séverine et Philippe, je vous envie beaucoup, j'ai grandi dans une famille où on ne lisait pas, alors pas de partage, mais je n'ai jamais manqué de livres.
    Rose, je ne sais pas quel âge a votre fille mais rien n'est perdu. Comme le dit Ludivine, on peut passer par des périodes où la lecture passe au second plan par manque de temps. Et si prédisposition génétique il y a, cela peut passer une génération !
    Merci de votre participation à cette discussion même si le thème est un peu plus personnel comme le dit J. Michel. J'espère que d'autres lecteurs franchiront le pas...
    Excellent week-end. Nina
  • Bonjour à tous,

    Très difficile de savoir d'où vient mon amour des livres. Je sais que j'étais dingue de mon livre de CP dans lequel j'ai appris à lire et que j'avais toujours hâte d'avancer dans l'histoire (le héros était un chat). Et puis, à la maison, mon père était un grand lecteur, malheureusement, il n'y avait pas de partage. Mais j'ai toujours été entouré de livres, la bibliothèque recouvrant tout un pan de mur du salon. Ils ont toujours fait parti de mon quotidien. Mon père avait gardé ses propres premiers livres et j'avais une jolie bibliothèque à ma disposition dès que j'ai su lire. Puis j'ai commencé la mienne et je continue encore et toujours.

    Pendant une longue période, j'ai été la seule de la famille à lire beaucoup, mon père ayant arrêté il y a quelques années, je n'ai jamais compris pourquoi. Mais aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Mon frère, 13 ans, aime beaucoup lire. Quand il était petit, j'ai adoré me replonger dans l'univers des premières lectures pour trouver ce qu'il aimerait, toujours en fonction de ses goûts (les dinosaures, les animaux .. et ses héros de dessins animés). C'est plus difficle aujourd'hui de lui conseiller des pistes, je ne veux pas le brusquer dans ses choix. Et puis, il a ses lectures imposées au collège. Donc, je regarde ce qui se fait, je lui propose et il dispose.

    Depuis quelques années, ma mère et ma soeur se sont également mises aux joies de la lecture. Il n'est pas rare désormais que les coups de téléphone se terminent par une discussion palpitante sur les dernières découvertes du moment.

    Finalement, l'amour des livres est devenu une affaire de famille.

    Amicalement.
  • bonjour à toutes et à tous,

    J'adore lire depuis petite... mes parents, mes grands-parents ont favorisé cela... en me laissant faire. Je dormais près du grenier à livres chez mes grands-parents et lisais avec une lampe de poche sous les draps ;o)

    Quand j'ai vraiment envie de lire, je dévore 5 romans et 5 BD par semaine ;o)
    Un régal.

    Je suis donc toujours à l'affut des livres à lire, récents ou anciens... Et suis une assidue des bibliothèques ;o)

    J'adore aussi me balader à la librairie Mollat à Bordeaux, très bien achalandée.

    C'est "contagieux", car mon fils de 2 ans 1/2 aime que je lui raconte des histoires. Il a déjà une petite bibliothèque sur roulettes, qui lui permet de prendre les livres qu'il souhaite.

    bonne fin de journée
    Kim
  • Merci Hélène pour votre témoignage qui prouve encore qu'on peut commencer à lire à tout âge mais aussi qu'on peut cesser soudainement. N'avez-vous jamais demandé à votre père la raison pour laquelle il avait arrêté de lire ? C'est ce qui est arrivé à la mère de mon époux lorsqu'elle a perdu son mari. Elle était tellement submergée par la peine qu'elle ne parvenait plus à se concentrer. Après quelque temps, je lui ai offert des livres en espérant que l'envie lui reviendrait mais ça n'a pas été le cas. Elle dit qu'elle a perdu le goût de lire, ce qui m'a suggéré cette réflexion : l'appétit de lire serait-il intimement lié à l'appétit de vivre, se diluerait-il dans le désespoir ?
    Kim, vous êtes une boulimique totale mais pour cette dépendance, pas de nécessité de désintoxication ! Je suis d'accord avec vous, c'est extrêmement contagieux :-)
    Bonne fin de dimanche à tous,
    Nina
  • Bonjour à tous ! D'abord je tiens à dire que j'ai lu l'intégralité de la conversation qui me semble très intéressante et maintenant je vais répondre à mon tour. Ma famille a joué un rôle majeur pour ma passion. D'ailleurs je tiens à remercier en particulier mon père qui n'hésite pas à m'acheter des livres dès que je suis dans une librairie. Mais ce n'est pas eux qui m'ont donnés cette envie de lire. Non, il s'agit d'un dessin animé : la belle et la bête. Il y a une scène qui m'a marqué lorsque j'étais enfant. Celle ou belle découvre l'immense bibliothèque dans le château (Le rêve). Et je me suis promis qu'un jour j'aurai la même ! Bien sûr, je vais devoir m'acheter un château parce que mon petit appartement ne va pas faire l'affaire. Mais un jour j'y arriverai ! Ensuite je suis allée voir mon père pour lui demander de m'acheter un livre "La rivière à l'envers" et depuis je lis tous les jours. Ce sont de magnifiques souvenirs. Merci à tous et à bientôt ! Amandine.
  • Bonjour,

    Pour répondre à la question que tu soulèves dans ton dernier post Nina, je répondrais que oui et non, même si du coup ma réponse va être très paradoxal. Je dirais oui, car si j'ai arrêté de lire à mon adolescence, mis à part le fait que financièrement ça n'allait pas, c'est aussi une mauvaise période dans le couple de mes parents. En effet, pendant quelques années l'ambiance à la maison était très dur et il y a même eu une entame de procédure de divorce. Même si par la suite, tout est allé mieux entre eux, cette période n'a pas été ma meilleure en tant que lectrice.
    Et à l'opposé, je dirais non, car, par la suite, je sais que même si tout n'était pas rose, les livres m'ont permis de tenir le coup, de m'évader d'un quotidien oppressant.
    Donc en conclusion, je ne fais pas beaucoup avancer la réflexion, je pense qu'en fait comme pour d'autres choses (des aliments ou autres), on est parfois boulimique de lecture et d'autres fois "anorexique". Le tout est de trouver le livre qui nous redonnera le goût de lire après une longue période sans lecture.

    Ludivine
  • Merci Amandine pour cette jolie participation tout en poésie. C'est vrai que les grandes bibliothèques font rêver d'autant plus lorsqu'elles sont l'écrin d'œuvres anciennes et rares ! Je vous souhaite d'avoir celle que vous convoitez et pourquoi pas le château avec :-)
    Je suis d'accord avec toi Ludivine sur l'effet réconfortant et même "curatif" des "mots" sur les "maux". La lecture peut être une échappatoire quand nous nous enlisons dans une existence rude, morne et que nous voyons sans issue. Quand nous avons mal à notre vie, en vivre d'autres par procuration peut être un moyen de s'échapper, de se consoler, de comparer, de relativiser, de puiser l'impulsion pour remonter à la surface. Mais il me semble qu'un minimum de goût de vivre est nécessaire. Quand toutes les cellules de notre corps sont en souffrance, que nous ne pouvons rien faire d'autre que nous recroqueviller, la lecture n'est plus d'aucun secours. Nous avons juste besoin de temps jusqu'au retour de l'espérance et avec elle du goût de lire....
    Bonne soirée.
    A bientôt, Nina
  • Ces maux me touchent profondément. Merci de les avoir si bien décrits.
    Amicalement
    Jm

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