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ECRIRE MON PREMIER LIVRE, MA PREMIERE HISTOIRE !!!

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  • Bonsoir J. Michel,

    Pardonne moi ce HS. Je bute un peu sur ta photo de profil, je ne te reconnais pas :-) Cette perte de poids est spectaculaire !

    Amitiés et bises,
    Nina
  • Bonjour Nina,

    Voilà un excellent hors série : "après l'hiver, le printemps, après la détresse, l'espoir, après la mort, la renaissance..."

    "Oui cela fait cela 12 cm de tour de ceinture et 14 à 15 kilos de moiins, 3 footing par semaine, un certain régime et mon premier cours de danse en ligne il y a 2 semaines après 2 ans 1/2 sans rien.

    Aujourd'hui, je range certains costumes car si je devais les faire reprendre, cela ne donnerait rien de bon. Alors je me fais plaisir. Cette photo a été prise pendant le sélectif de country and line dance d'Amiens le 17 mai dernier.

    Deux ans auparavant presque jour pour jour, je me faisais opérer d'une hernie inguinale dans une clinique parisienne. Je me souviens encore de cet infâme chirurgien qui vient s'assoir sur mon lit et qui exige 400 euros de dépassement d'honoraire (pour lui et l'anesthésiste) alors que je peux à peine bouger. Je me tiens à bout de bras, au crochet au dessus de lit. Chaque mouvement coûte. Et j'ai des envies de meurtre.

    Uriner devient un calvaire et l'on vous donne un pistolet, non pas pour se suicider, mais pour vous délivrer. On perd de sa dignité lorsque l'on vient vous aider à faire la toilette.

    Puis s'ensuivent des jours plus cléments à l'aide d'antalgiques et tout doucement les choses reviennent à la normale ou presque.

    Car d'autres douleurs se réveillent qui viennent de loin semble-t-il. Maux de tête, de dos, de cervicales, dans les jambes partout comme une révolte intérieure. Il faut mener une bataille dans la tête, dans le coeur car pour l'être aimé, on est plus rien, dans son corps. Pas de nouvelles, pas de coup de fil. On intéresse personne. Que dire à quelqu'un qui souffre. Cela va passer , bien sûr.

    Séances en centre antidouleurs et prises de médicaments lourds qui entrainent soulagement et prise de poids (cf. le salon du livre 2013 en interview - j'ai perdu deux litres de flotte et ma chemise était trempée - mais j'avais besoin de me lancer ce défi).

    Séances interminables avec une psychomotricienne qui me faisait réviser le nom des médicaments (qui portaient ceux de génériques) et m'enguirlander "gentiment" de mes égarements. Avoir plus de 55 ans et se voir réduit à l'état de gamin...

    Je hurle dans mon for intérieur.

    Puis vient le jour où je revois ma mère vers qui je suis souvent allé en quête d'un impossible amour car c'est un monstre à deux visages. Une gentille personne en apparence qui vide son venin ensuite et qui ne comprend pas pourquoi on la déteste et on la renie et qui ne comprend pas que personne ne vienne la voir. Et c'est ma mère. On a qu'une mère. On ne peut pas haïr sa mère.

    Mais si on peut.

    On peut tellement lui en vouloir que ne plus la voir, la laisser choir, la laisser loin de soi et à jamais après lui avoir fait avouer qu'elle était complice d'un tortionnaire et son propre commanditaire...

    J'ai réussi l'impensable, lui faire admettre ce qu'elle était vraiment en son nom personnel et en celui de mon père qui parti très tôt n'a pu affronter mon regard d'adulte après m'avoir copieusement tabassé des années durant...

    On appelle cela - et ce n'est que quelques moments, des souvenirs, des parenthèses - de la résilience.

    Cette envie désespérée et irrépressible de vivre, d'être à soi, en soi, de pouvoir s'exprimer sans s'excuser, de pouvoir s'habiter complètement.

    Il y aura d'autres changements, du moins je l'espère et la "danse" me l'apporte en partie.

    Pardon pour cette impudeur. Pardon pour cette détresse et cette renaissance mises en nue.

    Pardon d'être heureux..."

    Amitiés
    JM

    ps : grosses bises Nina
  • Un témoignage bouleversant Jean-Michel, je te souhaite un beau voyage sur le chemin de la résilience.

    Amitiés
    Olivier
  • Bonjour Jean Michel, Et merci.
    Merci pour ton témoignage, pour ton courage. Merci d'être tel que tu es et de continuer à partager avec nous, ici, et peut être aussi un jour ailleurs. Très beau et très dur ton témoignage. Mais la vie est souvent ainsi. Je te souhaite bien du courage pour la suite. Je me reconnais un peu en toi, dans le sens où j'ai repris le sport après un longue léthargie. Mais il est parfois difficile de tout concilier. Amitiés à vous toutes et tous, et particulièrement à toi, Philippe
  • Si je connais ton chemin, mon Ami, je n'en suis pas moins bouleversée de te lire. Il est temps maintenant de regarder devant. Sois heureux.

    Bien à toi, Nina
  • Jean Michel,
    Ne t'excuse pas d'être heureux, les personnes qui l'avouent sont tellement rare. Je regrette simplement que ce ne soit pas contagieux car j'attraperais bien le virus pour voir comment ça fait. On oublie ce que cela fait d'aller bien, par contre on oublie jamais ce que c'est d'être mal, la mémoire est mal faite.
    Qu'on prennent des coups ou de méchantes paroles, les parents ont un immense pouvoir, bien utilisé il fait des enfants heureux et épanoui, dans l'autre sens il peut briser. Pour ma part je suis fier je ne suis pas une mère parfaite (pas sur que ça existe d'ailleurs) mais j'ai su ne pas reproduire.
    Continue à être heureux.
    Bises
    Christelle
  • Bonjour à tous,

    J'avais ouvert cette discussion en avril 2012 et je pense qu'elle reste d'actualité.

    Il y a je pense parmi vous lecteurs, des âmes d'écrivains en herbe. Peut-être avez-vous fait le grand saut, quelques nouvelles dans une anthologie, un premier roman, une fiction, un scénario, une recherche d'éditeur...

    Cette discussion me paraît utile pour libérer les non-dits et partager les expériences et les tentatives dont certaines sont couronnées de succès.

    Alors je vous attends dans cet espace.
    J'ai posé une bâche pour limiter pluie et courant d'air, mis un chauffage d'appoint et quelques lumières en me piquant sur une prise de la Mairie.

    A très bientôt donc de lire vos aventures.
    Amitiés
    JM
  • Bonjour Soficé

    Je vous invite à écrire des nouvelles.
    Chacune d'elle comporte 6000 caractères, blanc inclus.

    Cela vous une page et demi voir deux pages en se mettant à l'aise.

    Ce qui est le plus difficile, c'est de trouver un bon titre. Voilà qui est à votre avantage

    Amitiés
    JM
  • Bonjour,

    J'ai toujours raconté aux enfants qui m'entourent des histoires de mon invention et je ne me lasse pas de voir leurs réactions quand ils sont pendus à mes paroles et immergés dans ces mondes imaginaires que je leur décris.

    Il y a trois ans, j'ai profité d'une parenthèse imposée au niveau de mon cursus professionnel pour enfin coucher sur papier l'une des histoires fantastiques que je leur raconte.
    J'ai publié en auto-édition les deux premiers tomes de la tétralogie "les mondes parallèles" - lecture fantasy pour lecteurs de 9 à 99 ans.
    Comme j'écris plus pour faire découvrir mes histoires que pour finir milliardaire, je propose sur mon site le téléchargement gratuit des 50 premières pages du premier tome "Odibo" : http://www.lesmondesparalleles-blb.com/parce-quun-cadeau-fait-toujours-plaisir/
    Alors, si quelques-uns d'entre vous sont intéressés, n'hésitez pas à profiter de cette offre gratuite.

    Amicalement.
    Béatrice Le Blanc
  • Bonjour,

    je me suis lancée dans la grande aventure de la publication de mon premier roman il y a un an !
    il a été publié le 20 août 1795
    "Les berges du marais" de Laetitia Montou aux éditions Publibook
    un livre d'aventures historié
    mon 2e tome est en cours de correction et je suis en train d'écrire le 3e tome....
    un livre de spychogénéalogie est en cours de finition
    le plus dur n'est pas d'écrire mais bien de publier et de faire la promo de ses livres... qu'en pensez-vous ?
    mon blog : http://laetitia-montou.com/index.php

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