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Le défi « Il n’y a pas d’âge pour les adages »

Mesurez-vous à Erasme !

Le défi « Il n’y a pas d’âge pour les adages »

Le défi « Il n’y a pas d’âge pour les adages »

A l’occasion du lancement de l’application « ABCD’Erasme » par Les Belles Lettres, lecteurs.com s’associe à la maison d’édition et vous propose un défi autour des Adages d’Erasme.


Comment participer ?
Pour l’adage proposé ci-dessous, il vous suffit de faire preuve de tous vos talents d’imagination et d’inventer une histoire qui illustre cet adage, ou dont la fin aboutit à cet adage, en rédigeant un texte de fiction de 1.000 signes maximum.

Il ne s’agit pas ici d’essayer de coller à la définition ni à la version d’Erasme mais de simplement faire preuve d’inventivité.

Votre histoire est à publier à la suite de cet article et sera soumise, d’une part, aux avis et aux votes de la communauté des lecteurs. Nous demandons aux lecteurs de juger l’histoire la plus inventive, belle, poétique... celle qu’ils préfèrent !

D’autre part, un jury composé de représentants de lecteurs.com et de la maison d’édition Les Belles Lettres choisira également son histoire préférée.

Les 2 gagnants du prix des lecteurs et du prix du jury seront récompensés et recevront le superbe coffret des Adages édité aux Editions Belles Lettres d’une valeur de 199€ ttc (prix éditeur).

 

Votre défi : voici l’adage d'Erasme sur lequel nous vous demandons d'écrire une histoire : « La sandale de Jupiter »

Evidemment Erasme a donné sa propre définition de cet adage et nous vous en ferons part à l'issue du défi. Mais encore une fois, le défi à relever ici est d'inventer une jolie histoire.

 

Pour vous inspirer, que diriez-vous de découvrir l’histoire de « l’ombre de l’âne », contée par Erasme (adage 252) ?

En vidéo, l'histoire contée par Jean-Christophe Saladin.

ou à lire ci-dessous :

Démosthène, le célèbre orateur athénien, défendait devant les jurés d’un tribunal un homme accusé de meurtre et qui risquait sa tête. Les jurés étaient dissipés et peu attentifs à sa plaidoirie. Démosthène s’interrompt alors et leur dit :

« Je vais vous raconter l’histoire de l’ombre de l’âne ».

« Un marchand qui souhaitait emmener ses marchandises d’Athènes à Megare, va louer un âne et se met en route avec l’âne et son ânier. Le temps est beau et, sur les coups de midi, la chaleur devient vraiment accablante. Le marchand décide alors de faire une pause, arrête l’âne et se met à l’abris des rayons du soleil, sous le ventre de l’âne à l’ombre.

Le propriétaire de l’âne ne l’entend pas de cette oreille et lui cherche tout de suite querelle en lui affirmant que, s’il lui a bien loué l’âne, il ne lui a pas loué pour autant son ombre ! et qu’il n’est donc pas en droit d’en profiter. Les deux hommes en viennent rapidement aux mains et l’affaire sera ensuite portée devant les tribunaux. A qui appartient l’ombre de l’âne ? »

Sur ces mots, Démosthène s’interrompt et les jurés, interloqués, le questionnent :  « Et alors ? Qu’a décidé le tribunal ? » Silence de Démosthène. Les jurés, de plus ne plus impatients, reviennent à la charge : Que s’est-il passé au tribunal ? A qui le tribunal a donné raison ? Quelle a été sa décision ? » Démosthène reprend alors la parole pour leur dire : « Vous voyez, il vous plaît d’entendre l’histoire de l’ombre d’un âne, mais il vous pèse d’entendre la cause d’un homme qui risque sa vie. »

 

Le Défi est maintenant terminé. Vous aviez jusqu'au 15 décembre 2014 18h00 pour participer et voter pour votre histoire préférée.

Bravo et merci à tous pour vos contributions. Nous avons pris beaucoup de plaisir à lire vos histoires.

 

1er verdict :

Les lecteurs ont voté pour l'histoire de Martine Bonald :

L’Olympe baignait dans une atmosphère divine où flottait la douceur du nectar et de l’ambroisie. Vénus laissait un sillage de fragrances de myrte et de rose et sous un grenadier sacré, Diane et Junon s’abandonnaient aux sons harmonieux de la lyre d’Apollon.
Jupiter trépignait ! Ce 15 mars 44 av J.C.le printemps titillait le roi volage. Profitant du calme olympien, le dieu suprême enfila ses sandales d’apparat et se métamorphosa en jeune architecte, drapé d’une toge au blanc si éclatant qu’elle masquait les fleurettes qu’il avait contées.
Rome abritait une beauté légendaire nommée Cléopâtre. Sa grâce éblouit Jupiter qui perdit une sandale en se posant. Le dieu enlaça la reine, séduite à son tour. Jules César se précipita et jeta la sandale sur Jupiter, ordonnant:«rends à César ce qui est à César!» Jupiter s’en alla comme il était venu.
Junon riait sous toge. Jupiter, fou de colère, leva son foudre sur la curie de Pompée, tonnant:«qui veut voyager loin, ménage la sandale de Jupiter!»

Bravo à Martine qui va recevoir le coffret des Adages d'Erasme aux Editions des Belles Lettres.

 

Le jury attribuera son prix vendredi 19 décembre 2014.

 

Découvrez les gagnants du Défi : le jury a désigné 2 lauréats et attribué quatre mentions spéciales :

https://www.lecteurs.com/article/les-gagnants-du-defi-il-ny-a-pas-dage-pour-les-adages/2441938

 

 

Conditions générales de participation au concours

Pour en savoir plus sur Erasme

 

Pour participer, saisissez votre texte dans le champ ci-dessous (1000 signes maximum).

Conditions générales de participation au concours : « Il n’y a pas d’âge pour les Adages »

Les présentes conditions générales de participation définissent les conditions dans lesquelles les internautes inscrits sur le site internet lecteurs.com peuvent participer au concours « Il n’y a pas d’âge pour les Adages » (ci-après le « Concours ») organisé par la société ORANGE SA au capital de 10 595 541 532 Euros, immatriculée au RCS de Paris  sous le numéro 380 129 866, dont le siège social est, 78, rue Olivier de Serres, 75015 Paris (ci-après désignée la « Société Organisatrice »),

La participation au Concours est soumise aux présentes conditions générales de participation au Concours (ci-après les « Conditions Générales de Participation ») que les participants acceptent expressément lors de leur inscription.

Les Conditions Générales de Participation constituent ainsi un contrat entre les participants et la Société Organisatrice.


ARTICLE 1. OBJET

Les présentes conditions générales de participation ont pour objet de définir les conditions de participation au Concours « Il n’y a pas d’âge pour les adages » ainsi que les critères d’appréciation des contributions éligibles au Concours.

 

Article 2. CONCOURS

Le Concours a pour but de solliciter l’imagination et l’inventivité des participants pour la création/rédaction d’une petite histoire conduisant (ou aboutissant) à l’adage d’Erasme et illustrant sa signification qui sera publiée sur le site internet lecteurs.com dans le cadre du Concours.

 

Article 3. Durée – Accessibilité

Le  Concours « Il n’y a pas d’âge pour les adages » est ouvert à la participation du 1er décembre 2014 à 10h00 heure au 15 décembre 2014 à 18h00, date et heure de connexion de France métropolitaine faisant foi) et est accessible sur site internet Lecteurs.com (ci-après le « Site ») à partir de l’adresse URL suivante : http://www.lecteurs.com/concours/le-defi-il-ny-a-pas-dage-pour-les-adages/2441905 (ci-après désignée la « Page du Concours » ).

La Société Organisatricese réserve le droit de reporter, de modifier, d'annuler ou de renouveler le Concours si les circonstances l'exigent. En tout état de cause, sa responsabilité ne saurait être engagée à ce titre.

 

Article 4. Condition de Participation

Le Concoursest ouvert à toute personne physique majeure, résidant en France métropolitaine (Corse incluse), disposant, à la date de début du Concours ainsi que pendant toute sa durée, d’un compte sur le site internet lecteurs.com,  d’un accès à Internet, d’une adresse électronique personnelle (email) à laquelle elle pourra, le cas échéant, être contactée pour les besoins de la gestion du Concours (ci-après désignée le « Participant »).

Sont exclues du Concours les personnes ayant directement ou indirectement participé à l'élaboration du Concours, les membres du Jury et les membres du personnel de la SCP Callens-Dandre-Lison, huissiers de justice associés (dépositaire du présent règlement) ainsi que, pour chacune des catégories visées, leur famille (même nom, même adresse postale).

La Société Organisatrice se réserve par conséquent le droit de procéder à toutes vérifications qu’elle jugera utiles en ce qui concerne l’identité, l’âge et l’adresse de chaque Participant. Toute indication apportée par un Participant dans le cadre de sa participation au Concours qui serait incomplète, erronée, falsifiée ou ne permettrait pas d’identifier ou de localiser ce Participant, entraînera l’annulation de sa participation au Jeu.

Toute fraude, ou tentative de fraude, manifestée par un commencement d’exécution et commise en vue de percevoir indûment une des dotations prévues dans le présent concours, le non-respect des Conditions Générales de Participation, ou toute intention malveillante de perturber le déroulement du Concours, pourra donner lieu à l’éviction de son auteur, la Société Organisatrice se réservant le droit d’engager à son encontre des poursuites judiciaires.. De même, s’il est avéré que le déroulement du Concours est perturbé par des tiers, mais qu’un Participant est complice de ces agissements, sa participation sera également considérée comme nulle et des poursuites pourront être engagées par la Société Organisatrice à son encontre.

Une seule participation par personne sera acceptée pendant toute la durée du Concours (même nom, même adresse mail) étant précisé qu’une seule dotation par Participantpourra être attribuée pendant toute la durée du Concours.

Le non-respect des Conditions Générales de Participation entraînera la nullité de la participation. Ainsi, seules seront retenues les participations conformes à l’ensemble des stipulations des Conditions Générales de Participation.

 

Article 5. Modalités DE PARTICIPATION au Concours

5.1. La participation au Concours se fait exclusivement par internet selon les modalités décrites ci-après, à l'exclusion de tout autre moyen, notamment par voie postale. Le Concours est ainsi accessible à partir de la Page du Concours.

5.2. Les modalités de participation au Concours sont les suivantes :

Etape 1 : Se connecter à son compte lecteurs.com, via l’URL www.lecteurs.com/connexion puis se rendre sur la Page du Concours http://www.lecteurs.com/concours/le-defi-il-ny-a-pas-dage-pour-les-adages/2441905 sur laquelle les Participants pourront prendre connaissance notamment des informations suivantes :

  • le nom du Concours ;
  • les dates de début et de fin du Concours ;
  • la dotation à gagner à l’occasion du Concours ;
  • les Conditions Générales de Participation du Concours ;

Etape 2 : Se rendresur la Page du Concours « Il n’y a pas d’âge pour les Adages » et imaginer, inventer et rédiger une courte histoire aboutissant  à l’Adage d’Erasme proposé dans le cadre du  Concours et illustrant sa signification, en langue française et dans la limite de 1000 caractères (ci-après la « Contribution »), dans le champ « Votre Adage ».

Etape 3 : Cliquer sur le bouton « publier » figurant à la fin de la zone de rédaction de la Contribution pour que la participation soit définitivement validée et acceptée par la Société Organisatrice : le Participant obtiendra alors confirmation que son inscription a bien été enregistrée en voyant s’afficher le message suivant : « Votre Contribution a bien été prise en compte ! ».

 

5.3. Règles applicables aux Contributions objet du Concours

5.3.1. Chaque Participant est seul responsable de la Contribution qu’il réalise et publie au titre de sa participation au Concours.

La Société Organisatrice ne saurait être tenue pour responsable du non-respect par les Participants des règles  édictées par les présentes conditions générales de participation Néanmoins la société Organisatrice se réserve expressément le droit de refuser la participation de toute personne dont la Contribution contreviendrait à ces exigences et aux règles édictées par les présentes.

 

5.3.2. En participant au Concours, le Participant garantit que la Contribution soumise par ses soins n’est pas contraire aux dispositions légales et/ou réglementaires en vigueur, ainsi qu’aux stipulations des présentes conditions générales de participations et respecte notamment les conditions énoncées ci-dessous :

-      la Contribution n’est pas contraire aux bonnes mœurs, à l’ordre public et/ou  aux droits d’autrui ;

-      la Contribution ne porte pas atteinte au droit à la vie privée et au respect de la dignité des personnes ;

-      la Contribution ne présente pas un caractère violent ou incitant à la violence et /ou à la haine, diffamatoire, préjudiciable, injurieux, obscène, offensant, discriminatoire, raciste ou xénophobe, pornographique, révisionniste ou négationniste ;

-      la Contribution ne contient pas de message politique et ne doit pas avoir pour objet de faire de la  propagande ou du prosélytisme.

 

5.3.3.Dans le cadre du Concours, chaque Participant :

-      déclare être l’auteur de la Contribution postée dans le cadre du Concours ;

-      s’engage à ce que sa Contribution ne contienne aucun élément portant atteinte à des droits de tiers, notamment en matière de propriété intellectuelle ou de droits de la personnalité.

Au regard de ce qui précède, chaque Participant garantit la Société Organisatrice contre tout recours, action ou revendication quelconque relative à sa Contribution.

 

Article 6. Sélection des gagnants

A l’issue du Concours, deux prix seront décernés :

-      le Prix du Public ;

-      le Prix du Jury.

Un seul gagnant sera désigné pour chacun des prix susvisés, étant précisé que les deux prix ne pourront pas être décernés à un même Participant.

 

6.1. Le Prix du Public

Le gagnant du Prix du Public sera désigné par les internautes du site lecteurs.com qui voteront pour la Contribution qu’ils jugent la plus belle, la plus originale et inventive et qui correspond le mieux à l’adage d’Erasme objet du Concours.

 

6.1.1 Accès au vote

Le vote n’est accessible qu’aux internautes disposant d’un compte sur le site internet lecteurs.com (ci-après les « Internautes »).

Les Internautes, pour avoir accès au vote, devront être connectés à leur compte lecteur.com.

 

6.1.2 Système de vote

Les Internautes pourront voter pour leur Contribution préférée en cliquant sur le bouton « Je vote ». Les internautes pourront voter pour plusieurs Contributions différentes, étant précisé qu’un seul vote par Contribution sera accepté.

Si un Internaute souhaite changer son vote pour une Contribution, il aura la possibilité de cliquer une seconde fois sur le bouton « Je vote » ce qui aura pour effet de supprimer son vote initial.

A l’issue du Concours, sera désigné gagnant du Prix du Jury, le Participant ayant récolté le plus de votes pour sa Contribution.

Dans le cas ou deux Participants auraient récolté, pour leur Contribution, le même nombre de vote (ci-après les « Finalistes »), il sera demandé aux Internautes de voter pour départager les Finalistes et ce, dans les mêmes conditions de vote que celles susvisées. Les Internautes disposeront d’une période supplémentaire de 2 (deux) jours (du lundi 22 décembre 2014 10h au mardi 23 décembre 2014 18h pour voter pour l’une des Contributions finalistes. Si le nouveau vote n’a pas permis de départager les Finalistes, il sera procédé à un tirage au sort par l’huissier dépositaire des  présentes conditions générales de participation. 

 

6.2. Le Prix du Jury

6.2.1. Le Gagnant du Prix du Jury sera désigné par un jury, choisi par la Société Organisatrice, composé de :

-      deux professionnels de la maison d’édition Les Belles Lettres ;

-      deux collaborateurs de la Société Organisatrice ;

-      un auteur choisi par la Société Organisatrice.

 

 6.2.2. Le Jury se réunira les 15 (quinze) jours suivant la fin du concours et choisira la meilleure Contribution proposée pendant la durée du Concours en se basant sur la créativité et l’inventivité des Participants.

 

Article 7. Modalité d’information des gagnants

7.1. A l’issue du Concours, dans un délai de 15 jours après la date de réunion du jury, la Société Organisatrice publiera sur la Page du Concours le nom des gagnants de chacun des prix décernés dans le cadre du Concours (ci-après les « Gagnants »).

 

7.2. En outre, la Société Organisatrice informera les Gagnants, dans un délai maximum de quinze (15) jours ouvrés suivant la date de fin du Concours, par email à l’adresse électronique renseignée sur leur compte lors de l’inscription au site internet Lecteurs.com. Les Gagnants ainsi contactés devront alors dans un délai quinze (15) jours ouvrés, par retour d’email à l’adresse électronique précisée par la Société Organisatrice, confirmer qu’ils acceptent leur dotation et communiquer leurs coordonnées postales auxquelles la Société Organisatrice pourra leur expédier ladite dotation dans les conditions visées à l’article 8.2 ci-dessous.

Le défaut de réponse d’un Gagnant dans les conditions et le délai susvisés vaudra renonciation pure et simple à sa dotation, laquelle ne pourra en aucun cas être réclamée ultérieurement. La dotation sera alors attribuée à un autre Participant qui aura été sélectionné à titre supplétif et qui en sera informé dans les mêmes conditions que celles visées ci-dessus, le premier jour ouvré au plus tard suivant l’expiration du délai de réponse octroyé au Gagnantsuppléé. La Société Organisatrice procédera de même si l’adresse électronique à laquelle elle contactera un Gagnant s’avère erronée.

 

Article 8. Descriptif des dotations

 

8.1 Dotations

Chacun des Gagnants se verra remettre la dotation suivante :

-      un  « coffret en 5 volumes des Adages d’Erasme, édition sous la direction de Jean-Christophe Saladin, éditions Belles Lettres (2013), d’une valeur unitaire de cent quatre-vingt-dix-neuf (199) euros T.T.C.

La dotation totale du présent Concours s’élevant à trois cent quatre-vingt-dix-huit (398) euros T.T.C.

La valeur indiquée pour la dotation détaillée ci-dessus correspond au prix de vente au public toutes taxes comprises fixé par l’éditeur à la date de rédaction des Conditions Générales de Participation. Elle n’est donnée qu’à titre indicatif et est susceptible de variation.

Les dotations mises en jeu ne comprennent que ce qui est indiqué ci-dessus, à l’exclusion de toute autre chose. A toutes fins, il est ainsi précisé que les dépenses personnelles et/ou autres frais éventuels exposés par un Gagnant à l’occasion de la jouissance de sa dotation et qui ne sont pas expressément compris dans le descriptif de ladite Dotation ci-dessus, demeurent à la charge exclusive du Gagnantet ne pourront faire l’objet d’aucun remboursement sous quelque forme que ce soit par la Société Organisatrice.

La dotation attribuée ne pourra faire l’objet d’une contestation de quelque sorte que ce soit de la part du Gagnant. La dotation attribuée ne pourra faire l'objet d’aucun remboursement en espèces ni d’aucun échange ni d’aucune remise de sa contre-valeur totale ou partielle, en nature ou en numéraire, de la part de la Société Organisatrice. Toutefois, en cas de force majeure telle que définie par la loi et la jurisprudence ou si les circonstances l’exigent, la Société Organisatrice se réserve le droit de remplacer la dotation annoncée par une dotation de valeur équivalente et/ou de caractéristiques proches.

Une seule dotation sera attribuée par foyer (même nom, même adresse postale).

 

8.2 Remise des dotations

Les Participants Gagnants font élection de domicile à l’adresse indiquée à la Société Organisatrice lors du mail d’acceptation de la dotation. Les Gagnants autorisent toutes vérifications concernant leur identité et leur domicile (adresse postale et/ou Internet). Les Participants déclarent sur l'honneur l'exactitude des informations apportées. La Société Organisatrice se réserve le droit de faire des vérifications concernant leur identité, leur âge, leurs coordonnées postales.

Toute fausse déclaration, d’identité, d’adresse, entraînera l’élimination immédiate du Gagnant.

Les Gagnants recevront, dans un délai de deux (2) mois après la date de clôture du Concours, leur dotation à l’adresse postale communiquée par leurs soins à la Société Organisatrice lors du mail d’acceptation de leur dotation.

Les dotations non délivrées et retournées en cas d’adresse incomplète ou inexacte, seront perdues pour les Gagnants et seront conservés par la Société Organisatrice, sans que la responsabilité de celle-ci ne puisse être recherchée.

En cas de renonciation expresse d'un Gagnant à bénéficier de sa Dotation, celle-ci sera conservée par la Société Organisatrice et pourra être utilisé dans le cadre d'une opération ultérieure, si la nature de la dotation le permet et sans que la responsabilité de la Société Organisatrice ne puisse être engagée.

La Société Organisatrice ne saurait être tenue pour responsable des retards, pertes, avaries, manque de lisibilité des cachets du fait des services postaux, intervenus lors de la livraison.

La Société Organisatrice ne peut être tenue pour responsable de tout incident/accident pouvant subvenir lors de l’utilisation des dotations.

Toutes les marques ou noms de produits cités sont des marques déposées de leurs propriétaires respectifs.

 

Article 9. Communication, presse, diffusion de l’information

 

Les Participants autorisent la Société Organisatrice ainsi que la société d’édition Les Belles Lettres, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro 562 025 197 (ci- après « Les Belles Lettres ») à médiatiser le Concours ainsi que ses résultats sans contrepartie d’aucune sorte et à cet égard :

-      à citer leurs noms, prénoms ;

-      à reproduire leurs images.

Ainsi, chaque Participant autorise la Société Organisatrice et Les Belles Lettres à reproduire ou faire reproduire et à communiquer ou faire communiquer au public son nom et son image, communiquées lors de son inscription au Site, ensemble ou séparément par quelque moyen ou procédé que ce soit, sur tout support quel qu’il soit notamment électronique, numérique et/ou audiovisuel, dans le monde entier et pour une durée de un (1) an  à compter de la publication sur le Site de sa Contribution, à des fins de promotion du Concours et du Site dans le cadre de communication interne et/ou externe, sur les réseaux online et, de manière générale, sur tout autre support de communication sur lequel le Concours et ses résultats seraient relayés.

Au regard de ce qui précède, chaque Participant garantit Orange contre tout recours et/ou action que pourrait former toute personne physique ou morale qui estimerait avoir des droits quelconques à faire valoir sur l’utilisation de son image et/ou de son nom ou tout autre élément le (la) concernant et qui serait susceptible de s’opposer à leur diffusion ;

 

Article 10. Droit d’utilisation des contributions

 

10.1 Les Contributions des Participants sont protégées par des droits de propriété intellectuelle. Ainsi, les Participants sont et restent propriétaire des droits de propriété intellectuelle relatifs à leur Contribution.

Chaque Participant reconnait que la participation à ce Concours implique que sa Contribution puisse être exploitée et faire l'objet de communications dans le cadre du Concours.

Par conséquent, en participant au Concours, chaque Participant autorise la Société Organisatrice à utiliser sa Contribution, à titre gratuit et non exclusif, pour le monde entier, pendant toute la durée légale de protection des droits d’auteur à compter de  la publication de la Contribution sur le Site, dans le cadre du Concours et aux fins de mise en avant du Concours et du Site dans le cadre de toute communication institutionnelle interne et/ou externe, publicitaire, commerciale par tous procédés et/ou par tous moyens techniques que ce soit, sur tous supports quel qu’ils soient.

Le droit d'usage susvisé inclut :

-      le droit de reproduire ou de faire reproduire tout ou partie des Contributions, en nombre d’exemplaires illimités, en tous formats, par quelque moyen ou procédé que ce soit, sur tous support quel qu’il soit, dans le cadre du Concours et aux fins de sa promotion et de celle du Site et de relations publiques ;

-          le droit de représenter au public ou faire représenter au public tout ou partie des Contributions, par quelque moyen ou procédé que ce soit, sur tous support quel qu’il soit, dans le cadre du Concours et aux fins de sa promotion et de celle du Site et de relations publiques et de communication interne/externe et institutionnelle ;

-          le droit d’adapter ou de faire adapter tout ou partie des Contributions par quelque moyen ou procédé que ce soit et notamment :

  • de modifier ou faire modifier les Contributions par tout tiers de son choix ;
  • de traduire ou faire traduire les Contributions en d’autres langues, signes et alphabets,
  • d’intégrer et/ou associer tout ou partie des Contributions à d’autres contenus,
  • d’exploiter les Contributions sous forme vocale, en toute langue,

-      le droit de numériser, moduler, compresser et décompresser, digitaliser ou reproduire les Contributions par quelque moyen ou procédé que ce soit, pour les besoin de son stockage, de son transfert et/ou de son exploitation sur le réseau Internet ;

La Société Organisatrice pourra céder tout ou partie des droits visés au présent article à toute personne de son choix.

 

10.2. Par ailleurs, en considération des usages majoritairement de communication prévus, chaque Participant s’engage à autoriser la Société Organisatrice à exploiter, dans les conditions prévues aux Conditions Générales de Participations, sa Contribution sans voir son nom associé à la paternité de sa Contribution sur les supports qui ne le permettent pas.

La Société Organisatrice s’interdit expressément de procéder à une exploitation des Contributions susceptible de porter atteinte à la vie privée ou à la réputation du Participant, et d’utiliser les Contributions dans tout support à caractère pornographique, raciste, xénophobe ou toute autre exploitation préjudiciable.

 

Article 11. Dépôt et consultation du règlement

Les présentes conditions générales de participation au Concours sont déposées en l’Étude SCP Callens-Dandre-Lison, Huissiers de Justice, située 2 et 4 rue Mimerel, B.P. 585, 59060 ROUBAIX CEDEX 1. Il en ira de même pour tout(e) éventuel(le) avenant ou modification apporté(e) aux présentes conditions générales de participation..

Les Conditions Générales de Participation peuvent être également consultées sur le Site pendant toute la durée du Concours (directement accessible à l’adresse URL suivante :http://www.lecteurs.com/concours/le-defi-il-ny-a-pas-dage-pour-les-adages/2441905 

Une copie des Conditions Générales de Participation sera également adressée gratuitement par courrier postal à toute personne en faisant la demande écrite sur papier libre comportant, indiquées de manière lisible, ses coordonnées complètes (nom, prénom, adresse postale), avant l’expiration d’un délai de dix (10) jours ouvrés à compter de la date de fin du Concours (cachet de la Poste faisant foi) à l’adresse suivante (ci-après l’« Adresse du Concours ») :

 

Orange

Direction des Partenariats Culturels et Institutionnels

 Concours Orange « Il n’y a pas d’âge pour les adages »

78 Olivier de Serres avenue Nelson Mandela

75505 Paris cedex 15

 

La Société Organisatrice s’engage à rembourser, sur simple demande écrite à cet effet accompagnant la demande des Conditions Générales de Participation, les frais d’affranchissement liés à cette demande, sur la base du tarif lent en vigueur (base : 20 g). Une seule demande de copie de règlement sera remboursée par foyer (même nom, même adresse postale).

Le remboursement sera effectué par timbre-poste dans un délai indicatif de quatre-vingt-dix (90) jours calendaires à compter de la réception de la demande.

Dans tous les cas, toute demande incomplète, illisible, envoyée à une autre adresse que celle visée ci-dessus ou envoyée après l’expiration du délai susvisé (cachet de la Poste faisant foi) sera considérée comme nulle.

En cas de prolongation ou de report éventuel(le) du Concours, la date limite d’envoi des demandes d’obtention des Conditions Générales de Participation et de remboursement des frais d’affranchissement y afférents sera reportée d’autant.

 

ARTICLE 12. MODIFICATION DES CONDITIONS GENERALES DE PARTICIPATION

La Société Organisatrice se réserve le droit, à tout moment et sans préavis ni obligation de justifier sa décision, d’écourter, de prolonger, de reporter ou d’annuler le Concours  ainsi que de modifier tout ou partie des Conditions Générales de Participation sans que sa responsabilité puisse être engagée ni aucune indemnité ne puisse leur être réclamée de ce fait.  En cas de modification, celle-ci sera mise en avant sur la page d’accueil du Site. et  (hors l’hypothèse d’annulation du Concours) donnera lieu à un nouveau dépôt auprès de l’étude d’huissiers précitée à l’Article 11 ci-dessus et entrera en vigueur dès sa mise en ligne sur la Page du Concours (date et heure de France métropolitaine faisant foi). Tout Participant sera alors réputé avoir accepté cette modification du simple fait de sa participation au Concours à compter de la date d'entrée en vigueur de ladite modification (date et heure de connexion de France métropolitaine faisant foi). Tout Participant refusant la ou les modifications intervenue(s) devra cesser de participer au Concours.

 

Article 13. Remboursement des frais

 

13.1 Conditions afférentes à la demande de remboursement

Tout Participantau Concours ayant respecté les conditions d’accès et de participation au Concours telles que visées aux présentes pourra obtenir le remboursement des frais engagés pour se connecter à la Page du Concours à partir d’un accès internet fixe et pour participer au Concours, sur simple demande écrite à l’Adresse du Concours avant l’expiration d’un délai de dix (10) jours ouvrés à compter de la date de fin du Concours (cachet de la Poste faisant foi) ou au plus tard dans les dix (10) jours calendaires suivant la date portée sur la facture concernée du fournisseur d’accès internet si le Participant la recevait après l’expiration du délai précité, en indiquant sur papier libre de manière lisible ses nom, prénom, adresse postale complète, date(s) et heures de connexions sur la Page du Concours pour y participer, et en y joignant une copie de la facture détaillée du fournisseur d'accès auquel le Participant est abonné, faisant apparaître les date(s) et horaires de connexion clairement soulignés.

Le nom du Participant demandant le remboursement doit être le même que celui mentionné sur la facture de l’opérateur téléphonique.

Toute demande incomplète, illisible, et/ou envoyée à une autre adresse que l’Adresse du Concours ou après l’expiration du délai susvisé (cachet de la Poste faisant foi) sera considérée comme nulle.

Une seule demande de remboursement par foyer (même nom, même adresse postale) sera acceptée.

 

13.2 Modalités de remboursement des frais de connexion à Internet

Les frais de connexion pour participer au Concoursseront remboursés à tout Participant en faisant la demande écrite selon les modalités définies à l’article 13.1  ci-dessus.

Il est entendu à cet égard que la Société Organisatrice ne s’engage à rembourser que les Participants ayant accédé à la Page du Concours à partir d’une connexion internet fixe et respecté les conditions d’accès et de participation au Concours telles que visées aux présentes conditions générales de participation..

Si le Participant accède au Concours à partir d’un modem et au moyen d’une ligne téléphonique facturée au prorata du temps de communication ou à l’appel, et uniquement dans ce cas, il pourra obtenir le remboursement de ses communications dans les conditions susvisées à l’article 13.1, à savoir sur simple demande écrite à l’Adresse du Jeu et sur la base des documents attestant de son temps de connexion pour accéder au Concours et du tarif pratiqué par son fournisseur d’accès internet. Les frais de photocopies des justificatifs qui doivent être joints à la demande de remboursement seront remboursés sur la base de dix centimes d’euro (0,10 €) par feuille. Les frais d’affranchissement pour la demande de remboursement seront également remboursés, sur simple demande écrite à cet effet accompagnant la demande de remboursement des frais de connexion, au tarif lent en vigueur (base : 20g). Le remboursement sera effectué par timbre(s) poste(s) pour une valeur équivalente ou immédiatement supérieure à la somme à rembourser dans un délai indicatif de quatre-vingt-dix (90) jours calendaires à compter de la réception de la demande de remboursement, après vérification de son bienfondé. A cet égard, la Société Organisatrice ne sera tenue à aucun remboursement si la participation à l’origine de la demande de remboursement n’est pas conforme aux présentes conditions générales de participation ou si la demande de remboursement n’a pas été faite dans les formes et les délais indiqués à l’article 13.1 ci-dessus.

Dans la mesure où pour certaines offres de services, certains fournisseurs d'accès à internet offrent une connexion forfaitaire aux Participants, il est expressément convenu que tout accès à la Page du Concours s'effectuant sur une base forfaitaire (tel que notamment connexion par câble, ADSL ou liaison spécialisée) ne pourra donner lieu à aucun remboursement. Dans ce cas en effet, l'abonnement aux services du fournisseur d'accès est contracté par le Participant pour son usage de l'internet en général et le fait pour le Participant de se connecter à la Page du Concours et de participer au Concours ne lui occasionne aucun frais supplémentaire. De même, le matériel informatique ou électronique utilisé pour participer au Concours ne sont pas remboursés, les Participants reconnaissant et déclarant à cet égard en avoir la disposition pour leur usage personnel.

 

Article 14. Limitation de la Responsabilité de La société organisatrice

La responsabilité de la Société Organisatrice est strictement limitée à la délivrance des dotations effectivement et valablement gagnées.

 

14.1 Si une ou plusieurs stipulation(s)  des Conditions Générales de Participation étaient déclarées nulle(s) et/ou non applicable(s), les autres clauses garderaient toute leur force et leur portée.

14.2 Il est expressément rappelé que l’internet n’est pas un réseau sécurisé. A cet égard, la participation au Concours implique la connaissance et l’acceptation, par tout Participant, des caractéristiques et des limites de l’internet, notamment en ce qui concerne les performances techniques, les temps de réponse pour consulter, interroger ou transférer des informations, les risques d’interruption, et plus généralement, les risques inhérents à toute connexion et transmission sur internet, l’absence de protection de certaines données contre des détournements éventuels et les risques de contamination par des éventuels virus sur le réseau internet.

En conséquence, la Société Organisatrice ne saurait être tenue pour responsable notamment de la contamination par d’éventuels virus ou de l’intrusion d’un tiers dans le système du terminal des Participants au Concours et décline toute responsabilité quant aux conséquences de la connexion des Participants au réseau via la Page du Concours.

En particulier, la Société Organisatrice ne saurait être tenue pour responsable d’un quelconque dommage causé aux Participants, à leurs équipements informatiques et aux données qui y sont stockées, ainsi que des conséquences pouvant en découler sur leur activité personnelle ou professionnelle. Il appartient à tout Participant de prendre toutes les mesures appropriées de façon à protéger ses propres données et/ou logiciels stockés sur son équipement informatique contre toute atteinte. La connexion de toute personne à la Page du Concours et sa participation au Concours se fait sous son entière responsabilité.

 

14.3 La Société Organisatrice dégage également toute responsabilité en cas de dysfonctionnement du réseau internet, des lignes téléphoniques, du matériel de réception empêchant le bon déroulement du  Concours.

La Société Organisatrice ne saurait davantage être tenue pour responsable au cas où un ou plusieurs Participants ne pourrai(en)t parvenir à se connecter à la Page du Concours ou à participer du fait de tout problème ou défaut technique lié notamment à l'encombrement du réseau.

La Société Organisatrice pourra annuler tout ou partie du Concours s’il apparaît que des fraudes sont intervenues sous quelque forme que ce soit, notamment de manière informatique dans le cadre de la participation au Concours ou de la détermination des Gagnants. Elle se réserve, dans cette hypothèse, le droit de ne pas attribuer la (les) dotation(s) à un (aux) fraudeur(s) et/ou de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de ces fraudes. Elle ne saurait toutefois encourir aucune responsabilité d’aucune sorte vis-à-vis des Participants du fait de fraudes éventuellement commises.

 

14.4 La Société Organisatrice fera ses meilleurs efforts pour permettre à tout moment un accès au Concours sur la Page du Concours, sans pour autant être tenue à aucune obligation d’y parvenir. La Société Organisatrice pourra, à tout moment, notamment pour des raisons techniques ou des raisons de mise à jour ou de maintenance, interrompre l’accès à la Page du Concours et/ou au Concours qu’elle contient. La Société Organisatrice ne sera en aucun cas responsable de ces interruptions et de leurs conséquences.

 

14.5 En outre, la responsabilité de la Société Organisatrice ne pourra en aucun cas être retenue en cas de mauvais fonctionnement du réseau internet, de problèmes d’acheminement ou de perte de courrier postal ou électronique ainsi que de toutes avaries résultant des services postaux.

 

Article 15. Convention de preuve

La Société Organisatrice a mis en place les moyens techniques nécessaires pouvant démontrer la participation ou la non-participation d’un Participant. Il est donc convenu que, sauf erreur manifeste, les données contenues dans les systèmes d’information de la Société Organisatrice ont force probante quant aux éléments de connexion et aux informations d’un traitement informatique relatif au Concours.

Ainsi, sauf en cas d’erreur manifeste, la Société Organisatrice pourra se prévaloir, notamment aux fins de preuve de tout acte, fait ou omission, des programmes, données, fichiers, enregistrements, opérations et autres éléments (tels que des rapports de suivi ou autres états) de nature ou sous format ou support informatique ou électronique, établis, reçus ou conservés directement ou indirectement par la Société Organisatrice, notamment dans ses systèmes d’information.

Les Participants s'engagent à ne pas contester la recevabilité, la validité ou la force probante des éléments de nature ou sous format ou support informatique ou électronique précités, sur le fondement de quelque disposition légale que ce soit et qui spécifierait que certains documents doivent être écrits ou signés par les parties pour constituer une preuve. Ainsi les éléments considérés constituent des preuves et, s’ils sont produits comme moyens de preuve par la Société Organisatrice dans toute procédure contentieuse ou autre, ils seront recevables, valables et opposables entre les parties de la même manière, dans les mêmes conditions et avec la même force probante que tout document qui serait établi, reçu ou conservé par écrit.

 

Article 16. Informatiques et Libertés – Données personnelles

Aux seules fins de la gestion du Concours par la Société Organisatrice, les données à caractère personnel recueillies sur chaque Participant tant lors de la participation au Concours que, le cas échéant, en vue de permettre la remise du ou (des) dotation(s), sont collectées et traitées conformément aux dispositions de la loi n° 78-17 modifiée du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés (dite « Loi Informatique et Libertés »).

Sauf stipulation expresse dans les présentes conditions générales de participation, les données collectées sont exclusivement destinées à la Société Organisatrice. Elles pourront être communiquées aux prestataires de service et aux sous-traitants auxquels la Société Organisatrice ferait éventuellement appel pour les besoins de l’organisation et/ou de la gestion du Concours.

En application de la Loi Informatique et Libertés, chaque Participant au Concours dispose d'un droit d'accès, de rectification, de modification, de suppression et d’opposition portant sur les données personnelles le concernant. Tout Participant peut exercer ce droit sur simple demande écrite envoyée adressée à Orange serviceclient@lecteurs.com, en précisant ses nom, prénom, adresse postale et en joignant copie d’un justificatif d’identité.

Dans la mesure où les données collectées sur chaque Participant dans le cadre du Concourssont indispensables pour la prise en compte de sa participation et la remise de la dotation qu’il aurait éventuellement gagné, l’exercice par un Participant de son droit de retrait avant la fin du Concoursentraînera l’annulation automatique de sa participation au Concours.

Chaque Participant au Concours reconnaît avoir pris connaissance de l’intégralité des stipulations des Conditions Générales de Participation et l’avoir par conséquent accepté en toute connaissance de cause. Du seul fait de sa participation au Concours, le Gagnant autorise, à titre gracieux, la Société Organisatrice à utiliser ses nom(s), prénom(s) ainsi que, le cas échéant, l’indication de sa ville et de son département de résidence sur la Page du Concours et sur le Site.

 

Article 17. Litiges – Loi applicable et attribution de juridiction

Si une ou plusieurs stipulations des présentes conditions générales de participation étaient déclarées nulles et/ou non applicables et/ou non écrites et/ou non valides, les autres clauses garderaient toute leur force et leur portée. Les stipulations déclarées nulles et/ou non applicables et/ou non écrites et/ou non valides seront alors remplacées par des stipulations qui se rapprocheront le plus quant à leur contenu des stipulations initiales.

Les Participants admettent sans réserve que le simple fait de participer au Concours les soumet obligatoirement aux lois françaises, notamment pour tout litige qui viendrait à naître du fait du Concours ou qui serait directement ou indirectement lié à celui-ci ce, sans préjudice des éventuelles règles de conflits de lois pouvant exister. Tout différend né à l’occasion du Concours fera l’objet d’une tentative de règlement à l’amiable entre la Société Organisatrice et le Participant. A cet égard, tout Participant pourra soumettre à Orange son eventuelle contestation à l’adresse mail suivante : serviceclient@lecteurs.com. A défaut d’accord, le litige sera soumis aux juridictions compétentes conformément aux dispositions du Code de Procédure Civile.

Il ne sera répondu à aucune demande téléphonique ou écrite concernant l'interprétation ou l'application des présentes conditions générales de participation, les mécanismes ou les modalités du Concours ainsi que la désignation du ou des Gagnant(s).

A toutes fins, il est entendu qu’en cas de différence entre la version des Conditions Générales de Participation déposées chez l’huissier et la version des Conditions Générales de Participation accessibles en ligne ou celle obtenue par toute personne qui en aurait fait la demande, la version déposée chez l’huissier prévaudra dans tous les cas de figure.

 

Participez au concours membre du jury d’écriture Cinéma pour Tous !

Le jeu est terminé

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Publications

  • Jean-françois Joubert le 18/12/2014 à 14h23

    je commence à me plaire sur ce site, bien fait les anciens et les nouveaux auteurs réunis, je reviens en arrière dans ma mémoire cage, et retrouve le goût des mots... Quelques votes sur le texte du concours, et vous ?

  • Jeanne Fritz le 15/12/2014 à 17h16

    C’était au pied de l’Aventin, colline de Rome, dans les jardins de Marcus. Deux amis disputaient d’art poétique. L’un préférait les sujets nobles et graves. L’autre, les sujets plus légers et délicats. L’un aimait à peindre les passions violentes des grands personnages de tragédie, l’autre les amours simples des bergers. Chez l’un on s’arrachait les cheveux et se frappait la poitrine, chez l’autre on goûtait les douceurs de la vie et la joie des jeunes amants. « Ces sujets-là sont vains, l’Art doit servir le Sublime, le Beau, la Moralité ! Tes sujets ne sont bons qu’à peindre le désarroi de la pauvre Junon ! — Eh bien chausse donc le cothurne tant qu’il te plaira. Moi, je préfère chausser les sandales de Jupiter ! »

  • Caroline Cousquer le 15/12/2014 à 16h06

    « Souliers sous le sapin, cadeaux au matin » promet ce vieil adage d’il y a fort longtemps. W. Disney, ce grand philosophe-économiste-promoteur immobilier du XXème siècle, y ajouta cette précision « Une pantoufle perdue à minuit, un prince le surlendemain dans ton lit ». Moralité Cendrillon, si tu veux kiffer ton cadeau de Noël, et ne pas l’échanger sur E-bay dès le 25 décembre, mieux vaut sous l’arbre enchanté placer un escarpin de Vénus qu’une sandale de Jupiter !

  • Manon Longueville le 15/12/2014 à 00h57

    « C’est le moment de croire que j’entends des pas dans le corridor » se dit Junon, sortie de son sommeil. D’un coup d’œil rapide, elle scruta la pièce. Personne. Jupiter découchait encore. Elle sortit furibonde : « Jupiter ! Ô toi, honore ta couche, et reviens te coucher fissa ! Si encore tu avais l’intelligence d’ôter tes sandales… Dommage pour toi que Minerve ne soit restée dans ta caboche ! »

  • thomas roussot le 13/12/2014 à 21h50

    « Si tu savais avec quel soin j’ai évité le monde », me dit-il, raison de plus pour ne rien changer à son quotidien, vingt ans avec une femme en tête, c’est excessif. Mère, père, ils ne sont plus là pour le conseiller. Il faudrait jouer franc-jeu, se retirer de toutes nos ambitions crépusculaires, et puis tout s’éclairerait, elles se révéleraient pour ce qu’elles étaient, insignifiantes, petites, mais bien à nous ; tout ce que nous trouvâmes depuis si longtemps dans la très grande angoisse. Bel homme, jeune, et qui n'a jamais mis les pieds hors de son appartement, puis qui se décide à le faire, un jeudi de décembre, sans raison. Je lui en ôte alors l'idée en mettant la télévision devant lui. Pour le chaos en direct. Écartant ses velléités de sortie, je l’accompagne en écoutant le frottement régulier de ses sandales Jupiter en cuir beige dont seule la mort saura le séparer. Car rien ne sert de presser le pas quand le temps a décidé d’accélérer le sien.

  • Aurélien Saintoul le 13/12/2014 à 19h57

    Jupiter, dieu volage s'il en fut jamais, honorait un jour quelque mortelle. Bien qu'il n'eût rien à craindre des jaloux, les hommes s'étant depuis longtemps persuadés "qu'un partage avec Jupiter n'a rien du tout qui déshonore", et quoique le remords lui restât inconnu jusqu'au déclin du paganisme, le dieu, alors qu'il se prodigue, reste toujours aux aguets. Il a trompé la vigilance de Junon mais pour combien de temps : nul ne le sait. Or voici qu'un bruit suspect, son épouse peut-être qui se hâte, interrompt ses transports et l'oblige incontinent à fuir. Il se rajuste à la diable et dans son trouble échappe une sandale. Longtemps après, notre mortelle n'a plus pour souvenir de l'instant fugace qui la fit se croire déjà sur l'Olympe, que ce médiocre vestige. Ainsi dira-t-on des plaisirs passagers et des gloires éphémères qu'ils ne laissent après soi que la sandale de Jupiter.

  • Martine Bonald le 13/12/2014 à 13h39

    Je m'y suis "collée" moi aussi et ce fut un plaisir divin !
    Un bon moment de partage aussi !

  • Alexandra Longo le 13/12/2014 à 13h20

    c'est vrai que c'est drôle comme exercice, je l'ai vu un peu tard mais cela permet de s'amuser ...
    bravo à tous les participants !

  • Martine Bonald le 13/12/2014 à 03h19

    L’Olympe baignait dans une atmosphère divine où flottait la douceur du nectar et de l’ambroisie. Vénus laissait un sillage de fragrances de myrte et de rose et sous un grenadier sacré, Diane et Junon s’abandonnaient aux sons harmonieux de la lyre d’Apollon.
    Jupiter trépignait ! Ce 15 mars 44 av J.C.le printemps titillait le roi volage. Profitant du calme olympien, le dieu suprême enfila ses sandales d’apparat et se métamorphosa en jeune architecte, drapé d’une toge au blanc si éclatant qu’elle masquait les fleurettes qu’il avait contées.
    Rome abritait une beauté légendaire nommée Cléopâtre. Sa grâce éblouit Jupiter qui perdit une sandale en se posant. Le dieu enlaça la reine, séduite à son tour. Jules César se précipita et jeta la sandale sur Jupiter, ordonnant:«rends à César ce qui est à César!» Jupiter s’en alla comme il était venu.
    Junon riait sous toge. Jupiter, fou de colère, leva son foudre sur la curie de Pompée, tonnant:«qui veut voyager loin, ménage la sandale de Jupiter!»

  • Olivier Rio le 12/12/2014 à 21h10

    Prométhée s’essaie à la création, il s’ennuie. Il pense que la Terre manque d’êtres vivants. De la glaise qu’il pétrit, il conçoit deux espèces, Faune et Anthropos. Il présente à Jupiter les êtres ainsi engendrés. Amusé à la vue de ces gnomes, le dieu empoigne les deux êtres étranges. L’un a des poils, il le baptise Animal, l’autre n’en a pas et se voit prénommer Homme.

    Rhéa, la divine mère est annoncée à l’entrée. Le maître du lieu dépose alors les créatures sur chacune de ses sandales afin de les lui présenter de façon théâtrale. Faune, pris de peur, fait glisser la sandale de Jupiter hors de l’Olympe. On la voit qui s’envole vers la Terre. Fou de rage, le dieu des dieux intime l’ordre à Prométhée qu’Animal lui ramène l’objet sous peine d’être soumis à Homme. La tâche est immense, Prométhée se met alors à créer un tas d’êtres capables d’inspecter les airs, de ramper sur terre, et de plonger dans les eaux. Depuis ce jour les animaux sont sous le joug des dieux et des hommes.

  • Chantal Lafon le 12/12/2014 à 18h44

    Par un temps froid et humide, qui vous glace les sangs ,un pauvre hère se vit invectiver par un citadin engoncé dans son pardessus , par cette expression qui le laissa coi : " Va donc, eh, cul cendreux".
    Il vit tout de suite les belles chaussures de cet individu qui supposait qu'il bayait aux corneilles...
    Pour qui se prend cet olibrius pour lui chercher noise. C'est à cause de ces sandales usées jusqu'à la corde , qu'il n'est qu'un déchet à bousculer.
    "Cul cendreux, cul cendreux" se répétait-il, encore faudrait-il pouvoir s'asseoir au coin d'une cheminée et non chercher un recoin où cacher sa misère !
    Il se terra sous le porche d'une maison bourgeoise, car le vent glacial se levait ,
    Il rêva d'une belle paire de chaussures; sûr qu'il était qu'elle lui apporterait pouvoir et argent.
    Au matin près des cartons de son abri, il trouva des chaussures en cuir, à sa pointure. Enfin il détenait "la sandale de Jupiter" et allait pouvoir tenir le haut du pavé, ses chaussures étaient un miracle

  • Alexandra Longo le 12/12/2014 à 12h51

    A quel instant est ce arrivé ?
    Comment l’ai-je rencontré ?
    Si je ne suis pas un souci
    Alors franchement que de mépris…
    Le roi des dieux est convoqué
    Il arrive sur ce site étriqué
    Qu’est mon cerveau endolori
    De n’avoir que trop réfléchi
    Est-ce la portée d’un adage
    De faire de vous un tel naufrage ?
    Pulsation de volonté
    L’esprit se liquéfie
    Imaginaire trop carré
    Face à ce sujet honni
    Une seconde de connaissance
    Pour une piètre pénitence
    Junon, mercure et pourquoi pas Epicure
    Respirent en rythme
    A l’orée du banquet.
    Chacun s’assied, conscients et connectés
    Leurs voix se fondent, murmures et dictatures
    Seule la pensée peut les organiser
    Si d’aventure elle dépasse le mur
    Des conventions qui trop souvent perdurent.
    Alors seulement la vérité pourra être révélée
    Celle qu’au final et bien… des sandales
    Ça sert à avancer !!!

  • Sarah Rodrigues le 12/12/2014 à 01h53

    Cendrillon, mère de cinq enfants, a l'habitude de leur raconter une histoire avant d'aller se coucher. Férue de mythologie, elle décide de leur narrer le mythe très célèbre de Jupiter:

    "Jupiter n 'aime pas danser. Mais sous la contrainte de ses parents, il se mit sur son 31 et gagna à pieds le "black diamant". Retrouvant la femme qui lui est promise, mais surtout à sa vue, Jupiter se mit à boire, encore et encore... Sa future compagne Junon voulant l'enlacer et l'embrasser le poussa à prendre ses jambes à son cou à toute allure. Marchant plus ou moins droit sur le chemin du retour, Jupiter perdit sa sandale de cuir."
    Moralité de l'histoire: qui est sobre ne perd pas ses chaussures !

  • Arnaud RAKITCH le 12/12/2014 à 01h08

    J’y suis blotti. Je sens mon corps de chaleur douce. Je sens l’odeur nouvelle. Et doucement je vibre.
    Je vibre avant la nuit... Je vibre de ce jour merveilleux où je fus pris.
    D’abord ce fut l’enfant, l’enfant d’incertitude et ses mains maladroites et son parfum laiteux…
    L’amour oui, cette chance, cette nature qui nous fait, je l’ai senti !
    Maman, je ne sais où tu es. Je ne comprends pas, pourquoi, après ces temps où ton lait me nourrissait, où avec toi je jouais, où… où es-tu, dis ? Regarde ! J’ai trouvé un enfant !
    Il me parlait de sa voix longue. Mais d’autres arrivaient. L’homme...
    Tu sais maman, peut-être est-ce toi, mais mon instinct m’a dit "c’est lui". C’est lui qu’il faut prier. Tel un dieu, je l’ai regardé. Fut-il Râ, Zeus ou Jupiter, je me suis tendu vers lui. Et il m’a pris !
    C’est une famille. Elle m’a choyé, nourri… J’ai filé sous leur table, me frottant à leurs pieds, miaulant à peine… La sandale de Jupiter, je m’y endors dans ce couffin, à ma taille de chaton.

  • Julien RIVAT le 11/12/2014 à 13h44

    Au début des temps et des siècles, un jeune cordonnier, avide d’argent facile et de succès foudroyant, eu un éclair de génie. Enfin, crût-il qu’il en serait ainsi.
    Usinant dans son atelier, la plus fine et la plus souple des sandales, il se mit dans l’idée de se faire chausseur du Dieu des Dieux. Appâtés, les puissants et les fortunés de ce monde se ruèrent sur l’objet de convoitise, faisant la fortune de son artisan, créant passions et envies.
    Irrité, le démiurge voulant rétablir l’ordre, de trois coups de tonnerre, interrompit le l’ascension fulgurante du cordonnier.
    « Sache, jeune ignorant que mes pieds nus sont ma meilleure parade, m’extirpant en toute discrétion le matin des couches de mes amantes, sans sandales, j’évite le scandale. Par ton impertinence, la malédiction sera portée sur tes semblables. Que vous demeuriez les plus mal chaussés de tous ! »
    Ainsi, par le jugement de la sandale, naquit le célèbre adage.

  • sylvie argy le 11/12/2014 à 10h30

    Par un froid matin d'hiver, John prit son appareil photo et quitta son appartement pour arpenter les rues désertes de Londres. Son regard de professionnel voyait au-delà de l'architecture urbaine déprimante de cette fin de XXIème siècle et appréciait la beauté d'un lieu réconcilié avec lui même. John capturait cette étrange atmosphère sur la pellicule de son Nikon quand son regard fût attiré par une silhouette immobile. Il verrouilla la mise au point sur l'homme figé dans une posture étrange d'animal pris au piège et mitrailla sa proie avec la cadence rapide de son appareil. John sût que cette photo ferait le tour du monde. L'émotion le fit hésiter, allait-il s'approcher ou se contenterait-il de zoomer sur ce visage impassible sans chercher à savoir si il avait une âme encore en vie dans ce corps frigorifié ? Mais il était à l'image de ce qu'il photographiait, froid et insensible. Il rangea son Nikon et repartit. Fera-t-il scandale au Pulitzer ou chaussera-t-il la sandale de Jupiter ?

  • Christine Thomas le 10/12/2014 à 22h03

    Jupiter s'ennuyait dans les cieux. Il jalousait les mortels, leur libertés et leurs amours. Le dieu des dieux épiait chaque pas des jeunes Kouroï et Kores tendrement enlacés, parcourant la terre avec leur archaïque sourire aux lèvres. Marcher sur le sol et paraître si heureux? Jupiter en vint même à détester Mercure qui, grâce à ses sandales ailées, pouvait se déplacer si rapidement entre azur et poussière !
    Sa fille Athéna le sentant si fâché, l'invita à poser pied en son Acropole. La jeune déesse avait perdu ses ailes pour être plus proche des hommes. Jupiter allait retrouver sa fille quand cette dernière s'aperçut qu'il n'était pas chaussé. Par respect ,elle dénoua sa sandale. Agacé par trop de sollicitude, Jupiter la pétrifia, suspendant son geste gracieux pour l'éternité.
    Cet épisode sculpté sur une des plaques du temple d'Athéna est conservé au musée de l'Acropole.
    Il ne faut pas montrer trop de sollicitude auprès des dieux.

  • gabala le 10/12/2014 à 12h27

    Moi Jupiter, le maitre des Dieux et des Lumières, ai décidé de revenir sur terre voir ce que le monde des mortels est devenu. Mon père Saturne et ma sœur Junon sont toujours cités en références emblématiques de la mythologie.
    Je découvre un monde d'histoires de sole, de sandale et de lunettes accolées à mon nom. Une vraie tour de Babel sans gouvernance. Je vais renvoyer Junon déguisée en tentatrice pour qu’elle fasse essayer ma sandale. Avec une amodiation illimitée, je donnerai en héritage tous mes pouvoirs à l’heureux élu qui bâtira une civilisation digne de la mienne.
    La semaine sera de six jours de travail et chômée le jeudi, jour de ma fête ; pour éviter les conflits familiaux, les hommes épouseront leur mère ; le monde recommencera dans un nouvel équilibre cosmique à inventer. Alors, je resterai sur ma planète profiter d’une retraite bénie comme aucun terrien ne pourra jamais entrevoir. Heureux qui comme Jupiter aime les mortelles et les déesses avec ou sans sandales.

  • Jean-françois Joubert le 10/12/2014 à 11h12

    peu de monde vote et s'exprime, un peu surpris du peu de monde mais ravi des univers et aussi de l'enthousiasme, merci aux acteurs de ce fils !

  • julien Rousseau le 10/12/2014 à 00h56

    Un jour de mars à Strasbourg, les députés dépités demandèrent aux nations endettées de mettre aux enchères leurs croyances afin de solder leurs créances. Les premiers,venus de Péloponnèse, ayant déjà cédé leurs vestiges aux banquiers, leurs Dieux aux financiers, apportèrent une jarre antique soigneusement scellée. Le commissaire priseur ordonna l'ouverture de celle-ci. Il en sorti l'espoir, seul rescapé d'un peuple noyé sous les flots de billets invisibles. C'est lorsque l'on pensa que tout était fini et qu'une atmosphère sombre submergea l'hémicycle, que l'on vit un objet oblong, majestueux et doré survoler l'assemblée. Le commissaire visé, évita de justesse d'un mouvement de la tête le mystérieux projectile. Il reprit: "Maintenant, au tour de l'Italie. Pour la sandale de Jupiter, l'enchère commence à un million." Et même si le soulier trouva un acquéreur quatari, cet incident lui valu un beau torticoli ainsi qu'une minerve et trois jours d'ITT.

  • Patrick Mulet le 09/12/2014 à 18h03

    La petite boule de métal pénétra brutalement dans l'atmosphère perturbée de la grosse planète.
    Cyclones de gaz hurlants de froid, mitraille d'une folle tempête de glace. Des éclairs larges comme l'Everest.
    Le petit satellite survécu à l'invivable et termina sa chute à la surface d'un océan d'hydrogène mou. Silence.
    La caméra ouvrit lentement son œil électronique, explorant alors l'inhumain. Les premières images arrivèrent sur Terre.
    Les écrans de la salle de contrôle s'allumèrent et là, posée un peu de travers sur le bourrelet d'une vague momifiée au milieu de rien, sans aucun doute, une sandale de cuir noir.
    Hubert ouvrit soudain les yeux; épaules engourdies, main paralysée. Il grimaça, la marque des touches de son clavier sur la joue. Des heures de travail, il s'était assoupi dans la chaleur épaisse de l'observatoire. Fébrile, l'astronome reprit ses calculs.
    "Une sandale sur Jupiter, vraiment n'importe quoi ! " pensa Hubert un peu perdu dans les brumes de ce rêve étrange.

  • Anne Guiblet le 08/12/2014 à 21h20

    On croit qu'au domaine des dieux
    Tout va toujours pour le mieux.
    Personne ne nous a dit
    Que les dieux ont aussi leurs soucis.
    Ainsi il en va pour le maître de la terre
    Et de l'univers, le grand Jupiter.
    Un jour qu'il allait promenant
    Quelque chose au pied le gênant,
    Il dut s’arrêter, ne pouvant plus marcher,
    En fut vivement contrarié.
    Il avait aux pieds ses sandales
    Neuves, un vrai scandale !
    Plus il marchait,
    Plus il souffrait et boitait.
    Alors Jupiter, qui, pour être dieu
    N'en était pas moins sage,
    Prit l'affaire au sérieux
    S'arma de son courage.
    Il s'assit et réfléchit
    Avant que n'empire sa maladie,
    Déchaussa ses sandales,
    Á droite, rien, à gauche, quel mal !
    Et, sans sandale, quel soulagement !
    De là venaient ses tourments.
    Il chercha ce qui le blessait
    Dénoua la lanière qui le serrait
    Et put finir son voyage.
    Tirez de ceci cet adage :
    Si quelque chose vous blesse
    Pour que cela cesse,
    Prenez le temps de réfléchir
    Avant de tout maudire.

  • Clement Nevert le 08/12/2014 à 17h51

    En ces temps immémoriaux du début de ma vie je contractai la mauvaise habitude de me lever le bon pied couché. En dérive du plan qu'impose la montre je laissai concourir mes sabots et allai de l'avant. Je gravis trois fois les montagnes et choisis une colline. Mon pied fragile devenu heureux je me recouchai content, les astres au bout des lèvres. Morphée compagnon de l'exil me promit l'aise éternelle en voyage. Dieu des cieux j'appréciai l'offre et considérai la terre comme nouvelle entreprise. Pieds nus de tout jugement j'appris comment l'on se mêle vainement des indécisions des hommes. Trahit par Morphée je pleurai sur le monde. Décidé à rebrousser chemin je laissai les orteils de Mercure me convaincre que mieux chaussé je souffrirais moins de leurs pêchés. A l'abri de leurs incertitudes je décidai de ne plus guider. Chaque route il leur faudra emprunter et dans un dernier regard je tournai les talons et m'éloignai de cette terre épinée jusqu'à la prochaine guerre en mon nom déclarée

  • Anne-Laure Barry le 08/12/2014 à 17h50

    Il était une fois le dieu Jupiter. Celui-ci se métamorphosait souvent pour séduire d'autres femmes que la sienne.Il avait aussi un rêve: voir ses cadeaux des Saturnales avant les autres.
    Alors, il eut l'idée de se changer en sandale pour voir l'offrande qu'on lui faisait.
    En effet, son épouse Junon avait l'habitude d'accrocher les sandales au-dessus du foyer. Elle y mettait des petites enveloppes qu'elle remplissait avec des surprises.
    Ce jour-là, ne voyant ni trouvant son mari, Junon crut qu'il était encore partit conter fleurette à une nymphe. De rage, elle se griffa le visage et se couvrit les cheveux de cendres, puis saisit les sandales pour les jeter au feu. Jupiter hurla et reparut au milieu des cendres. Depuis ce jour, l'expression "la sandale de Jupiter" évoque la rage de Junon présente en chaque femme jalouse.

  • Rose Chambon le 07/12/2014 à 19h04

    Le grand homme est assis près de l'âtre. Installé dans son Voltaire, il a les mains toutes rabougries et le son de la voix légèrement aigri. A n'en pas douter, il en a fait rêver des femmes qui encore aujourd'hui, du fond de leur lit, le préfèrent à leur mari. Le prince charmant n'est pas une légende, il a cependant vieilli bien avant que de satisfaire toutes les demandes. Comme un vieux téléphone qui résonne, dans le vide, désormais il bougonne, il ressasse son passé et tous ses regrets. Pour tout dire, il est célibataire depuis que Cendrillon s'en est allée courir vers d'autres contrées drapées de mystère. Il est seul avec ses nombreux enfants, et pour toute compagnie il a gardé quelques souris comme amies. Le prince charmant a bien du mal avec cette nouvelle vie.
    Le monde a bien changé et si son histoire était à refaire, il se dit que l'objet de sa quête ne serait pas la chaussure en vair mais vraisemblablement la sandale de Jupiter.

  • Martine Rio le 07/12/2014 à 18h16

    Ne pas omettre de requérir P.gaz, le destrier volant seul autorisé à remettre le trophée au Divin par-delà l’E-Kran. L’ennemi se cache en ces temps incertains, nul ne connaît sous quel nom se tapit le Maitre. Est-il ce Tinia-l’Etrusque ? Les espions recrutés chez l’adversaire annoncent une manœuvre frauduleuse : les Vestaliens vont changer de codage. Aphrodite alertée fait mander Rôzeth, le célèbre décrypteur de la pierre. La règle du jeu n’est plus respectée, l’ennemi se met à parler un autre idiome, procédé frauduleux, interdit par le règlement. Zeus n’est plus maître en son Olympe ! Ses rivaux plagient son Univers. Ciel ! Déjà Cosmos se dérobe. Le bambin poursuit sa quête. Pour vaincre, il lui faut trouver la sandale de Jupiter. Il touche enfin au but. Aïe ! Le Boss du clan adverse le défie et s’oppose. La lutte s’engage, féroce. Les corps saignent. Cliquer vite ! Misère ! L’ordinateur n’a plus de batterie. C’est par telle incurie que les dieux romains phagocytèrent les dieux grecs

  • Gaelle Jeanne le 07/12/2014 à 12h58

    Le géant Jupiter cherchait sa bien aimée. Comme il ne regardait pas bien où il marchait, le berger sortit et hurla à plein poumons : « je te maudis ! Ton pied, ta sandale et ton nom ! »
    « Que veux-tu ? Pourquoi t’en prends-tu à ma méduse ? »
    « La coupable, c’est elle si je ne m’abuse ! »
    Il fit céder la dernière des attaches de fil. La sandale se transforma en une jeune fille.
    « J’étais, dit-elle, la fille d’un maléfique mage. J’ai avoué mon amour pour un homme du village. Mon père nous a condamné à errer, le géant sans terre, une sandale à son pied. »
    « Tu es celle que je cherchais, je te reconnais ! »
    Le géant descendit et reprit taille normale. Il promit au berger de réparer le mal, causé sans le vouloir sur sa belle maison, s’il consentait toutefois à bénir son union. On se réjouit autour d’un repas de ce que le hasard a su faire, trouver une femme et un ami sous la sandale de Jupiter.

  • denis cornuault le 06/12/2014 à 10h37

    dans la touffeur enfumée d'une souillarde, Adolphe s'agitait fiévreusement. Houspillant commis et roupiots, ruisselant de sueur, il mesurait l'audace de son défi. Élève appliqué et discret du divin maître queux Antonin Carême,qui n'en a que le nom,il voulait dépasser ce fouette cul, et prouver aux Rothschild qu'il avait sa place dans leur maison.Son nom lui faisait de l'ombre,par le sursaut de dégoût qu'il provoquait! Dugléré Adolphe était son patronyme peu apte à créer du désir gustatif. Aussi décidât il de faire du fretin un Olympe.Les "sandales de Jupiter" furent son choix autrefois nommées "solea jovi" par les Romains.Très appréciées depuis l'antiquité, et surtout à la cour du roi soleil.Ce choix fit sa gloire.Le musicien Rossini, gourmet, le nomma "Mozart de la cuisine française".Depuis un siècle on les nomme "soles à la Dugléré",d'ou l'adage, l'ombre a dépassé l'objet.

  • Pandora BlackBox le 06/12/2014 à 00h43

    idem!
    L'important est de participer!

    Et c'est tellement drôle de voir ce que tout le monde peut tirer d'une simple expression!!
    Le monde regorge de gens imaginatifs!
    Un plaisir à lire!

    Merci pour ce concours!
    excellente idée!

  • Jessie Hermans le 06/12/2014 à 00h16

    Il y a de cela bien longtemps, avant d’être volage, Jupiter rencontra une sublime jeune fille. Cette dernière était d’une grande pauvreté et portait les mêmes sandales usées depuis des années. Jupiter s’éprit aussitôt d’elle et la fréquenta sous les dehors d’un mortel. Après quelques jours, n’y tenant plus, il finit par révéler à la jeune fille sa véritable identité. Ne se sentant pas digne d’un dieu, celle-ci s’enfuit, mais la sangle de sa sandale céda. La jeune fille laissa là sa sandale, seul gage pour Jupiter que cette rencontre onirique avait été bien réelle. Il tenta de retrouver la jeune fille à travers toutes les autres femmes, déesses, nymphes ou mortelles. En vain. Tout ce qui lui restait, c’était cette sandale abîmée et cassée que le dieu se mit à chérir comme si c’était le bien le plus précieux au monde. Tous ceux qui voyaient la « sandale de Jupiter » s’en moquaient gentiment. Ils ne comprenaient pas que la vraie valeur d’une chose ne résidait pas dans son apparence.

  • sylviane joliot le 05/12/2014 à 20h18

    oui, pour le fun moi aussi je me suis lancée .

  • sylviane joliot le 05/12/2014 à 20h13

    Cécilia, Carla et Valérie sont trois sœurs. Elles sont de belles jeunes femmes et recherchent toutes trois le grand amour. Afin de le trouver, elles postent une annonce sur internet. Chacune y met des critères bien spécifiques.
    Cécilia est très attachée à la stature du jeune garçon et veut un homme sportif très grand et pouvant mettre la casquette d’Eros.
    Carla est attirée par les bruns de taille moyenne et qui pourra enfiler la toge d’Hercule.
    Valérie a envie d’un amoureux loyal et bien ancré dans ses racines qui aura les pieds de la même dimension que ceux de Jupiter.
    Quelques mails plus tard, Cécilia et Carla trouvent chacune l’homme de leur vie avec pour l’un une tête superbe portant magnifiquement le couvre- chef d’Eros et pour l’autre un physique splendide revêtu des habits d’Hercule.
    Quant à Valérie, beaucoup de tweets plus tard, toujours personne en vue car après quelques essayages décevants, elle a perdu la sandale de Jupiter !

  • Fanny Lavigne le 05/12/2014 à 19h50

    Jupiter ne dédaignait pas courir le marathon.
    Un jour qu'il s'adonnait à cette course folle, sa sandale rompit.
    Un coquin la trouva. Tout cassé qu'il fût, songea-t-il, cet objet fabriqué sur l'Olympe, à n'en pas douter, vaut son pesant d'olives.
    Sitôt dit, sitôt fait, il va sur le marché, sûr de le vendre au plus offrant. Mais les chalands lui rient au nez.
    Sans bride et sans lacet, ta sandale est pourrie. Ce qu'elle vaut? Même pas le poids du cuir...
    Pour solde de tout compte, car il était mauvais perdant, Jupiter en sa rage le foudroya.
    "Ainsi, tonna le roi des dieux, devrait périr quiconque, osant anticiper sur le marché de l'art, cherche à tirer profit de l'infortune d'autrui".

  • lecteurs.com le 05/12/2014 à 17h15

    Oh oui ! N'hésitez pas à participer mais également à voter pour votre/vos histoire(s) préférée(s) en cliquant que le +1 situé sous chaque commentaire. L'histoire qui aura reçu le plus de votes gagnera un des 2 lots.

  • Pandora BlackBox le 05/12/2014 à 13h26

    Issue d’une famille nombreuse, Jupiter n’était ni l’ainée, ni la benjamine, bien située, elle adorait ses frères et sœurs : Vénus, Mars, Terre, Mercure,… malgré la distance qui les séparait. Et avait eu une enfance des plus épanouies en leur compagnie.

    Elle avait grandi dans une atmosphère sereine, où maman « lune » et papa « soleil » faisaient en sorte que leur progéniture ne manque de rien, surtout depuis que Terre avait eu une invasion de petits hommes incurable.

    Alors, un jour d’été, où papa « soleil » rayonnait de mille feux, Jupiter voulut aller s’amuser dans le jardin Galaxie, elle joua avec ses pierres précieuses qu’elle aimait appeler astéroïdes, et quand l’une d’elles roula au loin, elle courut de toutes ses forces pour la rattraper, jusqu’à en perdre le lacet de sa chaussure.

    C’est depuis ce jour-là, que cet incident mineur donna lieu à l’expression « la sandale de Jupiter », on comprend mieux pourquoi cette planète possède maintenant des anneaux ;-)

  • Frederic Andrieu le 05/12/2014 à 05h12

    En ce jour de la fête du Patrimoine ou défaite des moines si on convient du peu de monde à la messe, c'est coutume le dimanche, j'ai décidé d'entrer dans la peau d'un personnage mythique en allant rendre hommage à Jupiter, pétri de peur d'immobilisme de pierre au Louvre à l'issue d'un éclair foudroyant qui l'a statufié. Zeus alors, que de monde comme si c'était un Dieu ! Bref, il est rongé par les mythes, nu comme un vers, mais avec un beau culte. Il ne fait pas sang blanc, de marbre Un rien l'habille, juste une "sandale de Jupiter" lui tire une épine du pied ! Comprenant que je devenais mytho, je choisis de m'éclipser pour ne pas entrer dans la légende.

  • Rose Chambon le 04/12/2014 à 21h41

    Merci beaucoup, je n'avais pas vu ce concours, il ne me reste pas beaucoup de temps mais je vais m'y essayer !!!

  • Aymelle le 04/12/2014 à 20h52

    Par une matinée ensoleillée, Dante marchait à grands pas pour rejoindre la maison de son ami Guido Cavalcanti à qui il comptait montrer son dernier texte. Au coin d’une rue, il manqua d’être renversé par un enfant qui était poursuivi par six chats, très intéressés par le contenu de son paquet.
    Quand il eut enfin atteint son but, sa longue marche sur les pavés inégaux de Florence avait meurtri ses pieds et il fut content de pouvoir se déchausser. Au même moment, une porte s’ouvrit pour faire sortir Jupiter, le chat de la maisonnée, que l’on bannissait des cuisines le jour où il y avait du poisson. Extrêmement vexé, il s’attaqua aux chaussures de Dante, les mordillant allègrement. « Jupiter, ma sandale ! », s'écria-t-il. En vain.
    La cuisinière finissait de préparer la sole apportée par son fils. Jupiter n’arrêta son massacre que lorsque le fumet convoité de la sandale de Jupiter vint lui chatouiller les moustaches. Alors seulement, il délaissa son jouet et fila gratter à la porte.

  • anne hoarau le 04/12/2014 à 16h27

    Le sol grondait,l'astre de feu irradiait.
    Les praticiens, les pieds en acier, avançaient agilement vers leur but. Les guerriers de leur regard animal transperçaient la brume maritime.
    Dans un défi ultime, les chants victorieux des Carthaginois admonestaient au-delà des mers.
    Du fond de sa grotte, Vulcain, orphelin romain grelottait de terreur.
    "Le Ver Sacrum n'ont aucunement assouvi le désir des Tout-Puissants."
    De sa pure bonté, l'enfant disposa sur son autel de fortune; son seul bien, une paire de sandales de cuir.
    "O grand Dieu Jupiter, protégez-nous de ces satyres de Carthaginois."
    De leurs ailes, les compagnons de Jupiter, camouflaient l'astre lumineux. Dans un grand fracas, les foudres mordirent les flottes ennemies. L'atmosphère terrifiante fit taire les chants glorieux. Les murmures des flammes envahirent les terres.
    Sous l'imploration de son fils perdu, Jupiter déchaîna sa colère sur les flottes ennemies.
    Rome, grande victorieuse, avait détruit les Carthage.

  • Claude Canal le 04/12/2014 à 13h39

    Les temps romains étaient calmes. Soudain les traits de foudres s’abattirent sur la terre.
    Colère du dieu des dieux. Jupiter avait perdu une sandale disait-on ? Chacun chercha semelle. Tous les recoins du monde furent fouillés.
    Un cordonnier confectionna une paire de spartiates. Il orna chacune des lanières de joli cuir des plus belles pierres précieuses qu’il put récolter, émeraudes, rubis, diamants, saphirs et grenats. Faute d’avoir retrouvé sa chaussure égarée, le maître suprême s’adoucirait peut-être devant l’inestimable présent ?
    Le demiurge, sous son chêne, sur son majestueux trône, sceptre en main daigna le recevoir, émerveillé à la vue de l’offrande, il fut gagné par un fou rire divin. Lorsqu’il put reprendre ses esprits, il s’adressa au savetier penaud :
    - Tu es un être astucieux et un orfèvre hors pair dans ton métier mais tu es candide.
    Il écarta alors le long drapé qui le recouvrait. Il était dépourvu de jambes.
    - Cul-de-jatte n’a nul besoin de savate !

  • Pierre Morali le 04/12/2014 à 03h33

    Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce samedi là, nous marchions sur la place, main dans la main, c'était l'été, un été comme Moscou n'en avait jamais connu. La place Rouge grouillait de touristes appareillés de Smartphones, caméras et autres boîtes à images en bandoulière. Elle avait un joli nom mon guide Natacha. Moscou, les plaines d'Ukraine et les Champs-Elysées, on a tout mélangé et on est allé danser. Mais quand on fait la java le samedi au Pacha, ça swingue comme à Meudon. On s'défonce, on y va, pas besoin d'beaujolais quand on a d'la vodka, et puis tes amis nous ont rejoints, ils ont débouché, en riant à l'avance du champagne de France. C'est alors qu'ils m'ont rappelé une tradition russe qui consistait à boire du champagne dans les chaussons des ballerines pour rendre hommage à leur talent. Ils n'en démordaient pas, il n'y avait pas de plus belle preuve d'amour !... Il me fallait boire dans la Tongue de Natacha comme j'aurais pu boire dans la sandale de Jupiter !...

  • Saa HARTMANN le 04/12/2014 à 01h11

    Je m'appelais Maxime Jupiter. Mes parents avaient de l'humour et voulaient conjurer le sort car nous ne dépassons pas le mètre cinquante dans la famille. On se moqua beaucoup de moi et de mon nom.
    Dégoûté par le monde et ses habitants, je choisis un jour de m'isoler sur une île lointaine. sans rien y connaître, je construisis une jolie maison très originale . J'avais un accès direct à la mer et suffisamment de terrain pour vivre en autarcie.
    Je vivais là depuis là depuis trois mois quand la première tempête de la saison se leva. D'abord le vent. Il souffla, souffla toute une nuit. Puis une pluie diluvienne s'abattit sur ce qui avait ressemblé jusque là à un paradis.
    Au troisième jour, le vent et la pluie augmentèrent encore. À minuit précisément, j'entendis le premier craquement. Moins de dix minutes plus tard, ma maison s'effondra, m'enfouissant sous les décombres.
    Entendez-les, saint Pierre, se moquer de moi. Ils rient de la maison sans dalle de Jupiter.

  • Jean-françois Joubert le 03/12/2014 à 20h13

    l a sandale de Jupiter très drôle ce concours, j'y participe pour le fun et vous ?

  • Jean-françois Joubert le 03/12/2014 à 20h08

    Ma folie...

    Je voudrai un jeudi, un samedi sans faim, un désir délire de friandise, une étoile de mer guimauve, un triangle, des rênes et Pégase pour que ce cœur malade me mène en ballade sur une dune de fièvre cosmique. J’aimerai la mère, ma patrie, ma saule, mon sol, et les clefs du solfège, la contre-hutte, la partition de l’architecte, cette musique douce amer au piment rouge bonbon, un mystère aux bananiers, un croissant de lune déchirées, le soleil chiffré à l’an vers, de un à une, sans oublier le négatif, la photographie de la Seine.

    J’aimerai le clair, le notaire, et parler de l’essence, de la naissance de l’enfance…

    Tu voudrais porter le monde sur ton sexe, être, celle qui danse et que j’admire, la flamme d’une femme, l’étincelle de ton sourire, sans que le souffre ne gagne au jeu du père qui sème sa folie, ses envies, le théâtre sans pantin, la marionnette du destin. Je voudrai être l’oiseau ne pas poser mes valises, et qu’il pleuve des mots… et la sandale de Jupiter

  • Christine vaufrey le 03/12/2014 à 16h54

    16 ans, un short, des sandales, un sac de toile et les cheveux qui lui balaient le visage quand elle essuie ses larmes, elle marche à grandes enjambées le long du quai, au milieu de la nuit. Elle n'entend pas les frottements des coques les unes contre les autres, elle n'entend que le vacarme de son coeur qui cogne, fort fort fort, elle a froid, c'est pourtant l'été.
    Chagrin d'amour, il est beau, il est bête mais il est beau, il l'a plaquée, voilà, c'est le 27 juillet et bientôt elle va rentrer, elle aura quelque chose à raconter.
    Elle s'assied sur le ponton, près des bateaux. Elle sort son iPod du sac, place ses écouteurs. L'écran s'allume, puis c'est le noir.
    Une main saisit sa cheville, juste au-dessus de la lanière de la sandale.
    - Mademoiselle...
    Elle replie brutalement la jambe
    - Tire toi, connard !
    Elle se lève, s'enfuit. Puis elle sursaute, se retourne. Quelque chose est tombé dans l'eau. Quelqu'un, qui ne remonte pas. Avec sa sandale. Jupiter, fabrication artisanale.

  • martine hagnier vandevoir le 03/12/2014 à 15h33

    Spartoo et Zalando, deux comparses malheureusement méconnus de la mythologie grecque, avaient fait serment d'allégeance envers leur grande reine Sarenza. Profitant de leur loyauté, et étant obsédée par la beauté de ses pieds, Sarenza leur imposa la tâche suivante : "Vous avez 48h pour me ramener des souliers parfaits, tellement parfaits que le peuple se prosternera à jamais devant mes pieds!". Par crainte de représailles, ils se mirent en quête, priant que la chance croise leur chemin. Comment le peuple, affamé comme il était, allait trouver l'envie d'aller vénérer les pieds de celle qui cause leur pauvreté ? Zalando eût soudain l'idée. Avec une planche de bois léger et quelques lanières de cuir, il fabriqua une seule sandale. Ils revinrent au royaume et présentèrent la sandale à Sarenza. "1 seule sandale?!" "Ayez confiance oh ma Reine, avec La sandale Jupiter : votre peuple sera à terre". En effet, le peuple était à terre, la tête baissée, tellement la reine... puait des pieds !

  • (M.) Dominique Léger le 03/12/2014 à 14h15

    De viris illustribus
    Pascal « cet effrayant génie » selon Chateaubriand, qui « aimait tellement l'Auvergne qu'il naquit à Clermont-Ferrand » au dire de Vialatte, lut les Adages dans sa prime jeunesse malgré l'Index romain. Puis arriva le temps des Pensées. Confronté à l'envie d'exprimer le concept des effets et des causes – qui, près de trois siècles et demi plus tard, déboucha sur la théorie du chaos et son célèbre "effet papillon" : « Un simple battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas ? » – Pascal chercha une juste métaphore. Plusieurs lui vinrent à l'esprit, celle-ci qu'il retînt : « Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé.» Mais il serait contraire à la vérité d'ignorer qu'il hésita à retenir cette autre, inspirée du souvenir d'un Adage et de son cher Puy de Dôme coiffé d'un temple de Mercure, fils de Jupiter : La sandale de Jupiter, si elle eût été d'une pointure en-dessous, toute la face...

  • Salina le 02/12/2014 à 23h07

    C'était en ces temps anciens où les Dieux ne savaient plus où donner de la tête, tant ils avaient à faire avec les pauvres mortels, il faut dire qu'entre eux la concurrence était féroce, mais heureusement , Jupiter, leur maître (voire père parfois), tenait son monde sous son foudre(symbole de son autorité). Mais le temps faisant son œuvre, Jupiter devint insupportable et exaspéra sa famille. Ses frères Apollon et Neptune prirent la tête de la coalition.
    La réponse de Jupiter fut terrible : une colère divine s'abattit sur ses frères ,éclairs, tonnerre, enfin toute la colère du ciel. Ils se retrouvèrent cul par dessus tête sur la Terre , avec pour punition l'obligation de fonder Troie. Dès qu'ils purent reprendre leurs esprits, le bas du dos les faisant souffrir, ils s'aperçurent qu'une marque indélébile était imprimée sur leur tunique.
    Ce n'était pas l'empreinte de la mule du pape...mais celle de la sandale de Jupiter.

  • SIMMARANO le 02/12/2014 à 22h48

    Le commissaire européen se répétait dans sa tête « muet comme une carpe ». Il poussait son plateau sur le long rail du self du Parlement où, fidèle à ses habitudes, il venait déjeuner chaque jour. Mais depuis une semaine, un lobbyiste italien venait perturber son déjeuner, collant son plateau au sien dès son arrivée avant de s’assoir en face de lui dans le vaste restaurant des parlementaires. « Muet comme une carpe » se répétait le Commissaire qui faisait de la résistance à l’impétueux transalpin dont le discours en un anglais latinisé tentait de l’influencer enfin sur le choix d’une compagnie de transport. « Les étudiants qui iront faire leurs études dans un pays de la communauté européenne seront heureux de profiter du tarif low-coast ». Le cuisinier en service aux plats-chauds attendait patiemment que le Commissaire à l’Education lui fasse part de son choix et ce dernier lâcha enfin « Carpe please ». Le cuisinier désigna les poissons plats alignés dans le bac et osa « C’est une sole ».Ainsi, faisant le choix de la sandale de Jupiter au menu ce jour là, le Commissaire, revigoré par l’olympe, du lobbyiste n’entendit plus que le bruit de ses couverts.

  • Marc JAILLON le 02/12/2014 à 18h49

    Jason fut envoyé par Pélias chercher la toison d’or car ce dernier espérait qu’il périrait au cours de cette entreprise, un oracle l'ayant averti de se garder d’un homme se présentant avec une seule sandale.
    Zeus est irrité sur terre par Pélias qui envisage de se soustraire à la destinée qu’Il a choisi pour lui en tant que maître des destins, et dans l’Olympe par son frère aîné Poséidon qui accepte mal son autorité et qui conspire avec Héra et Athéna pour le détrôner.
    Il met au point un plan qui lui permet de rétablir l’ordre d’en haut et l’ordre d’en bas d’un seul et même symbole, simple et mémorable.
    Zeus ordonne à son frère Poséidon de lui ramener une sandale de Jason lorsqu'il passera à gué le fleuve Anauros. Une conséquence sera sa punition : la mort de Pélias, son fils.
    Les romains évoqueront plus tard comme "la sandale de Jupiter" un fait insignifiant en apparence mais dont les conséquences sur les deux plans rappellent que les destinées tracées par Jupiter sont inéluctables.

  • Gérard PROVENZALE le 02/12/2014 à 01h37

    L'empereur Gaius Caesar, né en l'an 12 après J.-C, avait été présenté aux légions tout enfant, revêtu d'une tenue de centurion et chaussé de petites caligae (chaussures réglementaires des légionnaires romains). Ces rudes combattants, attendris par la vue du bambin aux chaussures cloutées, prirent l'habitude de l'appeler "Caligula" (petite botte).
    En mai 41, lassés des caprices de leur prince, ses prétoriens se jettent sur lui et l'assassinent. Dans la bousculade, l'empereur perd une de ses chaussures qui glisse au milieu de l'atrium.
    Cassius Chærea, Tribun de la garde, qui hait Caligula, repousse avec dégoût la chaussure ; mais Cornelius Sabinus, le second des tribuns conjurés, le retient en murmurant : "Te souviens-tu Chærea, des espoirs que nous mettions dans cet enfant à la sandale réglementaire ?"
    "C'est vrai - répond Sabinus - pour nous ce jour là, ce n'était pas un vulgaire godillot, c'était la sandale d'un Dieu, "la sandale de Jupiter".

  • Millie Sydenier le 01/12/2014 à 16h33

    Le père marchait sur une route de gravillons qui roulaient sous la plante de ses pieds comme un petit déluge. Cahin-caha, il marmonnait dans sa barbe en jetant des regards furtifs sur le bas-côté. C'était sûrement quelques mètres plus loin. Une fine bruine commença à tomber et le père sentit poindre en lui un agacement grandissant. Soudain, il la vit. Luisante dans l'herbe mouillée, entrelacée de cuir, amoureusement ouvragée par la mère. Le père soupira. Du bout de l'index, il l'extirpa des hautes herbes, la nettoya consciencieusement, alla même jusqu'à lustrer le bout maculé de terre humide. Il ne lui restait plus qu'à revenir sur ses pas. À destination, il ouvrit la porte, s'installa sur son siège et se tourna vers l'arrière :
    Junon ! gronda le père. C'est la dernière fois que je te vois jeter la sandale de Jupiter par la fenêtre !

  • Le concours est maintenant terminé