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Zoya Pirzad

Zoya Pirzad
Romancière, traductrice (Alice au pays des merveilles, poésie japonaise...), nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née en 1952, propose une belle interrogation sur le bonheur de vivre. Elle fait partie des auteurs iraniens qui font sortir l'écriture persane de ses frontières et l'ouvre sur le monde... Voir plus
Romancière, traductrice (Alice au pays des merveilles, poésie japonaise...), nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née en 1952, propose une belle interrogation sur le bonheur de vivre. Elle fait partie des auteurs iraniens qui font sortir l'écriture persane de ses frontières et l'ouvre sur le monde. Comme tous les après-midi est son premier livre traduit en français.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Un jour avant Pâques » de Zoya Pirzad aux éditions Zulma

    marie calvin sur Un jour avant Pâques de Zoya Pirzad

    Je suis restée sur ma faim ,le début m a plus mais ensuite j ai moins aimé

    Je suis restée sur ma faim ,le début m a plus mais ensuite j ai moins aimé

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    Couverture du livre « On s'y fera » de Zoya Pirzad aux éditions Zulma

    Azolas sur On s'y fera de Zoya Pirzad

    Roman conseillé par une libraire (qui a travaillé aux Éditions Zulma) lorsque j'ai demandé des conseils de lecture d'auteures iraniennes. Belle découverte de Zoya Pirzad, la lecture est au début surprenante tant par le nombre de termes persans que la structure même de l'histoire. 3 femmes, 3...
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    Roman conseillé par une libraire (qui a travaillé aux Éditions Zulma) lorsque j'ai demandé des conseils de lecture d'auteures iraniennes. Belle découverte de Zoya Pirzad, la lecture est au début surprenante tant par le nombre de termes persans que la structure même de l'histoire. 3 femmes, 3 caractères forts, 3 générations qui co-habitent, se disputent, s'écoutent à peine et pourtant se respectent et s'aiment. L'amour est le sujet central, la société iranienne très peu décrite par ces personnages hauts en couleur. Malgré les notes de l'auteur j'ai du passer à côté de bien des références historiques et culturelles. Je vais continuer mon immersion avec les autres livres de l'auteure

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    Couverture du livre « Le gout âpre des kakis » de Zoya Pirzad aux éditions Le Livre De Poche

    clementine.litteraire sur Le gout âpre des kakis de Zoya Pirzad

    Qu'ont en commun Leila, Mahnaz, Simine et Taraneh, les héroïnes de ces nouvelles? Elles n'ont pas le même âge ni la même origine sociale. Certaines ont des enfants, d'autres pas. Ce qui les lie, c'est autre chose, quelque chose de plus subtil qui se dévoile au fil des pages.

    Zoyâ Pirzâd...
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    Qu'ont en commun Leila, Mahnaz, Simine et Taraneh, les héroïnes de ces nouvelles? Elles n'ont pas le même âge ni la même origine sociale. Certaines ont des enfants, d'autres pas. Ce qui les lie, c'est autre chose, quelque chose de plus subtil qui se dévoile au fil des pages.

    Zoyâ Pirzâd décrit ici le quotidien de cinq femmes iraniennes, leurs pensées parfois simples et triviales mais souvent plus profondes qu'il n'y parait. Auprès d'elles, le lecteur voit défiler les journées et les saisons mais c'est comme si leurs destins étaient immuables, presque déjà tracés pour elles...

    Ces nouvelles à première vue assez contemplatives sont sublimées par des chutes inattendues et souvent malicieuses. Un humour subtilement disséminé entre les lignes donne à ces textes une saveur particulière.
    Il y a de la magie dans les mots de Zoyâ Pirzâd. Sa plume, très douce et épurée, donne à ces voix de femme une portée universelle et symbolique, comme une mélodie à laquelle on repense longtemps après avoir refermé ce recueil.

    Un bijou de délicatesse et de réalisme.

    " Le matin, après le départ de Madjid pour le bureau, Simine faisait la vaisselle du petit-déjeuner et rangeait la chambre. Elle passait à la salle de bains, ramassait la serviette que Madkid avait jetée par terre, revissait le bouchon du dentifrice, rangeait le nécessaire à raser qui traînait autour du lavabo qu'elle lavait, ainsi que la baignoire, avant de les essuyer. Alors elle téléphonait à sa mère. Elle lui racontait le menu du dîner de la veille, lui décrivait celui du déjeuner et lui donnait des nouvelles tandis que sa mère lui parlait de la maison."

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    Couverture du livre « Le gout âpre des kakis » de Zoya Pirzad aux éditions Le Livre De Poche

    Miss K Paris sur Le gout âpre des kakis de Zoya Pirzad

    Ce livre est un recueil de nouvelles qui tournent toutes autour des relations de couple et de la place de femme en particulier. Nous sommes dans l’Iran d’avant la Révolution où certaines femmes sont libres d’agir comme elles l’entendent mais où les traditions perdurent et le rôle de la femme...
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    Ce livre est un recueil de nouvelles qui tournent toutes autour des relations de couple et de la place de femme en particulier. Nous sommes dans l’Iran d’avant la Révolution où certaines femmes sont libres d’agir comme elles l’entendent mais où les traditions perdurent et le rôle de la femme reste très souvent cantonné à celui de mère et de ménagère.

    Attendre un mari qu’elles n’ont pas toujours choisi, ne rien dire qui puisse le froisser (ou culpabiliser de lui avoir dit), et broder, faire la cuisine, s’occuper du jardin ou de la décoration.

    De toutes ces nouvelles, une détonne un peu par sa modernité et a particulièrement retenu mon attention : L’appartement.
    Mahnaz travaille, évolue dans sa société et n’a pas du tout envie de faire partie de ces femmes dépendantes et soumises. Son mari Faramarz finit par se lasser et la trouve négligente, voire paresseuse parce que ne répondant pas aux codes transmis par les familles. Elle finira par reprendre son indépendance.

    J’ai aimé la douceur avec laquelle l’autrice évoque ces scènes de la vie quotidienne, le rôle essentiel mais absolument non reconnu des femmes au sein des foyers. Si on sent poindre une sensibilité féministe à travers sa plume, jamais elle ne vire à la critique. Elle reste respectueuse des traditions et donne un joli aperçu de ce qu’était l’Iran à cette époque. Si de notre point de vue d’occidentales, on peut s’étonner de l’acceptation de certaines traditions, je crains que la situation des femmes depuis l’arrivée des mollahs au pouvoir n’a fait que régresser. Et en cela ces nouvelles nous donnent un bel instantané sociétal.