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Yves Montmartin

Yves Montmartin

Yves Montmartin est né à Saint-Étienne en 1953. Depuis son enfance, il souffre de bibliophagie, maladie qu'il soigne par de la lecture matin, midi et soir. La bibliothèque associative, dont il est un des bénévoles, est devenue son centre de soins. L’écriture est pour lui une thérapie. Il publie r...

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Yves Montmartin est né à Saint-Étienne en 1953. Depuis son enfance, il souffre de bibliophagie, maladie qu'il soigne par de la lecture matin, midi et soir. La bibliothèque associative, dont il est un des bénévoles, est devenue son centre de soins. L’écriture est pour lui une thérapie. Il publie régulièrement les chroniques de ses lectures sur Babelio et sur Lecteurs.com. Il est l'auteur de deux romans "Le livre qui vole " et " Les escargots ne bavent pas tous de la même façon ", ainsi que de 10 albums illustrés adaptés aux enfants dyslexiques et à l'apprentissage de la lecture " les petites histoires du jardin".

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Le code » de Yves Montmartin aux éditions Yves Montmartin

    Jean-Paul Degache sur Le code de Yves Montmartin

    Le code. Quel code ?
    Tout au long de ma lecture du dernier livre signé Yves Montmartin, je me suis posé cette même question. Quel code ont adopté ces Intrépides, petite bande composée de Guillaume, Loïc, Isabelle et Philou, le narrateur ?
    Inspirés par la lecture d’un roman jeunesse intitulé...
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    Le code. Quel code ?
    Tout au long de ma lecture du dernier livre signé Yves Montmartin, je me suis posé cette même question. Quel code ont adopté ces Intrépides, petite bande composée de Guillaume, Loïc, Isabelle et Philou, le narrateur ?
    Inspirés par la lecture d’un roman jeunesse intitulé justement Les Intrépides agents secrets, ils décident, grâce à Isabelle, d’adopter un code pour communiquer entre eux afin que personne ne puisse connaître l’heure et le lieu de leurs rendez-vous. Mais quel est ce code ?
    Je vais devoir patienter et me laisser aspirer par ce polar révélant d’autres talents littéraires de l’artisan-écrivain, Yves Montmartin.
    Rapidement, on oublie les camarades d’école pour plonger dans le quotidien d’une petite famille avec un père qui boit et frappe sa femme. Ce père, Philou l’appelle « l’Autre ». Une seule respiration soulage la tension familiale : les quinze jours passés chaque mois d’août au camping « La Caillette », au bord de l’Ardèche…
    Comme si le traumatisme de la violence paternelle ne suffisait pas, Philou subit les insultes, les moqueries, les brimades, à l’école puis au collège car il grossit et n’aime pas le sport. Son seul refuge, c’est la lecture et son seul réconfort, l’amour d’une mère résignée, soumise.
    Tout cela se passe près de Saint-Étienne, à La Talaudière, dans un quartier où ont poussé les HLM comme dans la plupart des villes afin de loger celles et ceux venus travailler dans les usines après avoir quitté la campagne.
    Voilà maintenant Philou qui entre sans délai dans la vie active après un BTS action commerciale. Il est embauché par Monsieur Bony, patron des établissements Bony, spécialistes de l’outillage. À partir de sa quincaillerie de Monistrol-sur-Loire, Monsieur Bony a créé une entreprise florissante qui vend des outils fabriqués en Asie…
    Notre homme sillonne les routes d’Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) au volant de sa voiture de fonction. Il a épousé Gisèle « une grande asperge comme Olive, la fiancée de Popeye. » Après une période de frénésie sexuelle, ils vivent comme un vieux couple dans leur pavillon de Veauche (Loire). Philou trouve cela très bien d’être absent toute la semaine...
    Tout bascule à Annecy où, dans une librairie, il découvre un polar, « Le boucher », qu’il va dévorer avant de continuer avec une longue série du même style : un roman par jour ! Sur son cahier rouge sang, il note tout et devient expert en tueurs en série, définissant quatre règles à observer.
    1. Rester vigilant : pas le meurtre de trop.
    2. Savoir se limiter : cinq seulement.
    3. Une signature grâce au code des Intrépides afin de brouiller les pistes.
    4. Observer avant d’agir.
    Le décor est planté et je vous laisse avec ce petit bonhomme qui paraît inoffensif et qui décide de ne tuer que des femmes !
    C’est donc parti et je ne peux m’empêcher de verser ma larme avec la première victime, cette Fanny éleveuse de chèvres à Saint-Bonnet-le-Courreau (Loire). Gros chagrin pour elle, non pas que les autres ne le méritent pas mais, avec l’habitude, même si c’est dur de s’y faire…
    Notre super représentant de commerce fait preuve d’un remarquable savoir-faire, au Puy-en-Velay (Haute-Loire) ; à Chapareillan, près de Chambéry, en Savoie ; à Mirmande, en Drôme provençale ; et à Arpajon-sur-Cère, dans le Cantal.
    Sur les traces de son tueur en série, Yves Montmartin maîtrise parfaitement son polar, captive toute mon attention, me laisse espérer, révèle un cynisme parfait avec son héros mais n’hésite pas à faire preuve d’humour au passage.
    Au bout de cette histoire folle et dramatique, il y a un épilogue et, surprise, un bonus que l’auteur laisse savourer car il ne manque pas d’intérêt.
    Alors, le code ? Découvert, révélé peu avant la fin, surprenant, étonnant et pourtant simple, il a donné beaucoup de fil à retordre aux services de police et de gendarmerie.
    Après La mauvaise herbe et Brindille, Yves Montmartin que je remercie pour sa confiance, a révélé une autre facette de ses talents d’écrivain, dans Le code, et ce fut un régal !
    Chronique à retrouver sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/05/yves-montmartin-le-code-7.html

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    Couverture du livre « Le code » de Yves Montmartin aux éditions Yves Montmartin

    Ghislaine Degache sur Le code de Yves Montmartin

    Si j’avais déjà apprécié l’écriture de Yves Montmartin, cet artisan écrivain comme il aime à se définir, avec La mauvaise herbe, roman sur le destin tragique d’une jeune femme algérienne et Brindille, un roman jeunesse plein de délicatesse et de fraîcheur, je n’avais pas encore découvert ses...
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    Si j’avais déjà apprécié l’écriture de Yves Montmartin, cet artisan écrivain comme il aime à se définir, avec La mauvaise herbe, roman sur le destin tragique d’une jeune femme algérienne et Brindille, un roman jeunesse plein de délicatesse et de fraîcheur, je n’avais pas encore découvert ses talents en tant qu’auteur de roman policier. Voilà chose faite avec Le code.
    Je dois avouer que j’ai été scotchée et tenue en suspense de la première à la dernière ligne avec l’histoire de ce représentant devenu tueur en séries, m’évertuant jusqu’au bout à décrypter, en vain, le secret de sa signature et ce fameux code.
    Mais reprenons. Près de Saint-Étienne vit Philou, un enfant de dix ans, dont le père, alcoolique, ce père qu’il appelle L’Autre, n’hésite pas à frapper sa femme. Dans les moments de calme, rares, Philou reste dans sa chambre à lire Les Intrépides, les aventures de quatre adolescents, dont il est passionné, s’imaginant à leurs côtés. La lecture lui permet de s’évader, d’oublier les cris, les coups les pleurs.
    De plus, dès l’école primaire, il est le souffre-douleur de ses camarades de classe qui se moquent de son embonpoint. Au collège, sa situation ne s’améliore pas car il retrouve tous ceux qui prenaient plaisir à l’humilier en primaire. Ce surpoids a ainsi gâché les vingt premières années de sa vie.
    Aussi, une fois son BTS Action commerciale en poche, n’a-t-il qu’une seule envie, déserter cette cellule familiale transformée en ring dès que le père rentre du travail, aviné, sa mère incapable de le quitter.
    Son physique rondouillard et sa bonhomie naturelle convainquent sans doute Monsieur Bony, directeur des Ets du même nom, spécialisés dans l’outillage, de lui donner sa chance.
    Donc, une fois son contrat en poche, devenu représentant exclusif de la marque pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, il sillonne les routes de la région à bord de la voiture de fonction qui lui a été octroyée, une voiture sans logo ni aucune inscription, une Citroën C4 aircross, en reconnaissance de ses excellents résultats. Il quitte le pavillon où il réside avec son épouse Gisèle, le lundi matin et ne rentre que le vendredi vers 18 heures, dormant les soirs, à l’hôtel.
    Si tout avait bien commencé entre Philou et Gisèle, leur couple a sombré rapidement dans la monotonie et leur vie est devenue mortellement ennuyeuse, mais notre homme semble voir le hasard lui envoyer un signe.
    À part lire L’Équipe ou France Football, Philou n’était pas vraiment porté sur la littérature.
    Or voilà que lors d’un séjour à Annecy, en quête d’une terrasse ombragée pour apprécier une bière bien fraîche, il est attiré par la devanture d’une librairie dont la vitrine entière est consacrée au thriller de l’année, intitulé « Le boucher ». Séduit par le résumé, il l’achète et le lit d’une traite. Ce polar sera le premier d’une longue liste. Devenu addict, il devient un expert en tueurs en série, captivé par leur façon de procéder et remarque que de meurtre en meurtre, le tueur prend de l’assurance, devient moins attentionné, baisse la garde, se met en danger jusqu’à commettre une erreur qui lui est fatale.
    Aussi, notre représentant prend des notes et se donne quatre règles. Pensant avoir toutes les cartes en main, convaincu que pour rester impuni, il ne faut pas commettre le meurtre de trop, aussi, il s’en tiendra à cinq, cinq crimes, pas un de plus. Il ne lui reste qu’à attendre le bon moment…
    L’épigraphe, cette phrase de David Berkowitz, tueur en série américain, placée au début du roman, définit précisément les états d’âme et l’esprit de Philou, ce tueur absolument atypique, lors de ses meurtres :
    « Je ne voulais pas leur faire de mal. Juste les tuer. »
    Yves Montmartin décrypte finement la froideur et la précision utilisée par celui que rien ne prédestinait au départ à devenir un tueur en séries.
    Mais, effectivement, il ne faut peut-être pas sous-estimer toutes les souffrances psychologiques endurées par ce garçon qui assistait de façon récurrente et sans pouvoir intervenir aux violences que son père ivre faisait subir à sa mère, graves souffrances auxquelles s’ajoutaient encore, en dehors de la cellule familiale, les moqueries quotidiennes à l’école. Des épreuves sans doute enfouies dans son inconscient mais qui ressurgissent à l’effondrement de son couple malgré les satisfactions apportées par son travail. Comme une sorte de vengeance sur l’adversité, un moyen de montrer toutes ses capacités et son intelligence et aussi une façon de s’occuper pour ne pas tomber dans la déprime. Une sorte d’aventure à la manière des Intrépides…
    Ce qui fait le charme de ce roman policier outre l’intrigue fort astucieusement menée, c’est aussi la belle balade en Auvergne Rhône Alpes à laquelle nous convie Yves Montmartin...
    Lire la suite sur https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Brindille » de Yves Montmartin aux éditions Yves Montmartin

    Leschroniquesdelyane sur Brindille de Yves Montmartin

    Un roman qui nous ensorcèle par la voix d’une enfant…
    Je connais Yves Montmartin depuis ma chronique sur « La mauvaise herbe ». J’ai été heureuse d’accepter son invitation à recevoir son dernier roman, curieuse d’une écriture particulière animée par la lumière. Ce fut encore différent mais tout...
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    Un roman qui nous ensorcèle par la voix d’une enfant…
    Je connais Yves Montmartin depuis ma chronique sur « La mauvaise herbe ». J’ai été heureuse d’accepter son invitation à recevoir son dernier roman, curieuse d’une écriture particulière animée par la lumière. Ce fut encore différent mais tout aussi surprenant.
    La même année, quatre petites filles viennent ensoleiller un village ; nous sommes en 1981. Sous le regard d’une enfant et de ses amies, comme dans une bulle, le monde va se dérouler avec ses petits riens heureux et ses évènements dramatiques, qu’ils soient familiaux ou politiques.
    Il y a une innocence, une insouciance dans l’écriture qui font de ce livre ce qu’a voulu l’auteur, je crois, un roman-poésie, un livre qui parle à tous, enfants comme adultes. Les yeux d’un gamin sont tellement emplis de grâce qu’ils peuvent donner libre cours à leur imagination sur tous les sujets, et les retrouver redonne une certaine virginité à nos pensées, trop souvent critiques et déstabilisantes.
    Faire des câlins aux arbres, découvrir la première neige, recevoir un journal « naintime », fabriquer une boîte à rêves, chercher des synonymes, sublimer un rouleau de réglisse, etc… Tant de journées et de révélations qui sont ainsi traitées avec gentillesse, humour, gaieté, et respect. C’est un inventaire à la Prévert, une liste de « madeleine de Proust » offerts avec érudition et malice.
    Si la vie enfantine occupe nombre de pages, ce sont des existences sur une vingtaine d’années qui sont présentées à notre lecture, englobant des vies de couples, des destins fracturés, des naissances et des morts comme chacun peut en connaître.
    Avec Papi Chandelle, Brindille puis Myrtille, Neige, Coccinelle, Vanille et tant d’autres, je vous invite à remonter le courant de vos souvenirs ensoleillés par le récit d’une gamine pas comme les autres.
    Pour une parenthèse poétique et légère, pour vous procurer de grands souffles d’air frais, n’hésitez pas à vous offrir ce roman d’Yves MONTMARTIN que je remercie très sincèrement pour avoir senti que j’aimerais son livre.

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    Couverture du livre « Brindille » de Yves Montmartin aux éditions Yves Montmartin

    Ghislaine Degache sur Brindille de Yves Montmartin

    Yves Montmartin, artisan-écrivain, comme il aime à se définir, réussit magistralement à se glisser dans la peau de cette jeune et frêle enfant Marie, née prématurément, si fragile que son entourage l’appelle Brindille.
    À Maucoules, petit village, naissent une certaine année quatre enfants,...
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    Yves Montmartin, artisan-écrivain, comme il aime à se définir, réussit magistralement à se glisser dans la peau de cette jeune et frêle enfant Marie, née prématurément, si fragile que son entourage l’appelle Brindille.
    À Maucoules, petit village, naissent une certaine année quatre enfants, promesse d’une renaissance du village. Ces quatre filles, mascottes du village, vont devenir très rapidement inséparables. Souvent appelées les quatre saisons car chacune est née à une saison différente, toutes ont un surnom sauf Vanille arrivée d’une île en avion durant l’été et dont c’est le vrai prénom qui « correspond parfaitement à la couleur et à la douceur de sa peau ». Outre Vanille, il y a donc Neige, pour l’aînée des quatre filles car elle est née le 1er janvier, Coccinelle pour Camille, qui, pour son père Germain est une petite bête à bon Dieu et a apporté le bonheur dans leur maison et enfin Brindille, la petite Marie née prématurée en automne d’un père Vincent, menuisier-ébéniste et d’une mère Jacqueline, infirmière. Ce surnom lui va à ravir tant elle est la plus légère et la plus petite des quatre.
    C’est elle qui, au rythme des saisons, avec son regard plein d’innocence mais ô combien plein de bon sens, nous raconte le monde qui l’entoure.
    Grâce à ses parents mais aussi à son grand-père, cet attachant Papi Chandelle, à sa grand-mère, Mamie Confiture dont les joues sont de véritables pièges à bisous, Brindille va apprendre le goût des choses simples et des petits bonheurs qui font que la vie est belle.
    D’autres personnages auront leur importance dans son éducation. Bien évidemment, l’école aura une place prépondérante avec ce nouveau maître qu’est Victor Massardier, d’autant qu’elle est certaine d’être avec ses trois amies, puisqu’il n’y a qu’une classe par niveau. Les réparties et les interventions de Jonathan, le fils du boucher, un peu lourdaud, de Nicolas, le fils du plombier, de Simon le fils du poissonnier ou de Maxence l’intello de la classe ne feront qu’apporter plus de profondeur et d’intérêt aux propos de l’instituteur et souvent beaucoup d’humour.
    C’est avec grand plaisir que j’ai assisté avec Brindille aux résultats de l’élection présidentielle et revécu l’élection du 10 mai 1981 avec ce souvenir inoubliable de l’apparition de « ce crâne dégarni ».
    J’ai été profondément touchée par quelques magnifiques pages consacrées aux arbres et au respect que son père lui enseigne vis-à-vis de ces derniers.
    C’est un roman d’apparence simple mais qui pourrait parfois quasiment s’apparenter à un petit traité de philosophie dans lequel la poésie aurait une place primordiale.
    Impossible de ne pas être touché en effet, et emporté avec Brindille lorsque son père lui apprend à écouter le silence, à arrêter sa lecture quand elle lit un livre, à passer du temps à réfléchir et à rêver entre les lignes, ou bien lorsqu’elle découvre les bocaux de son papi dans lequel celui-ci dit avoir mis tous les petits riens qui font que la vie est belle…
    Quelques échappées sur sa vie d’adulte entrecoupent le récit et montrent combien ces choses-là l’ont touchée et lui ont enrichi le cœur. Son souhait le plus cher étant de les transmettre à sa fille.
    Brindille, cette charmante fillette qui a prêté son nom au petit roman de Yves Montmartin incarne de façon modeste mais réelle, ce que l’on nomme la sobriété heureuse chère à Pierre Rahbi, cette nouvelle pensée écologique, sobre et respectueuse de la planète tout en étant accueillante et conviviale avec l’ensemble du vivant, humain et non-humain.
    Et comme me l’a aimablement noté dans sa dédicace Yves Montmartin que je remercie sincèrement : « Et si le bonheur était tout simplement de garder notre âme d’enfant » !

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2022/12/yves-montmartin-brindille.html

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