Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Xavier-Laurent Petit

Xavier-Laurent Petit

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Xavier-Laurent Petit (1)

Avis sur cet auteur (20)

  • add_box
    Couverture du livre « L'attrape-rêves » de Xavier-Laurent Petit aux éditions Ecole Des Loisirs

    Marie Kacher sur L'attrape-rêves de Xavier-Laurent Petit

    Je n’ai jamais cru aux fameuses « affirmations positives » qui influenceraient le cosmos : je suis intimement convaincue que ce n’est pas en répétant jour après jour que je vais gagner au loto que je gagnerai effectivement au loto, n’en déplaise à certains thérapeutes et animateurs que j’ai eu...
    Voir plus

    Je n’ai jamais cru aux fameuses « affirmations positives » qui influenceraient le cosmos : je suis intimement convaincue que ce n’est pas en répétant jour après jour que je vais gagner au loto que je gagnerai effectivement au loto, n’en déplaise à certains thérapeutes et animateurs que j’ai eu l’occasion de rencontrer et qui ne cessaient de me bassiner avec ces mantras surpuissants … Mais il n’empêche, parfois, c’est rigolo comme le hasard fait bien les choses. Cela fait ainsi de très nombreuses années que malgré mon attrait pour L’attrape-rêves (entre le titre et le résumé, je ne pouvais qu’être intriguée), il m’était tout simplement impossible de me le procurer. Un bug informatique empêchait systématiquement ma libraire de me le commander (alors qu’elle n’avait aucune difficulté avec d’autres ouvrages de la maison d’édition), il était systématiquement emprunté lorsque je passais à la bibliothèque, et il y avait systématiquement quelqu’un pour acheter sous mes yeux l’unique exemplaire en bourse aux livres … Une malédiction ! Et puis voilà que, sur un coup de tête, je m’abonne à la Medium Box, et que, miracle, le roman-mystère-et-collector de la première box … c’est L’attrape-rêves ! Autant vous dire que je l’ai entamé à peine reçu !

    Tout là-haut, au fin fond de la vallée, tout le monde se connait depuis toujours : génération après génération, les garçons devenus des hommes sont embauchés à la scierie, et les filles devenues des femmes engendrent de nouveaux garçons qui, à leur tour, prendront le poste de leurs ainés le moment venu. Ils sont tant et si bien repliés sur eux-mêmes que là-bas, à la ville, au collège et au lycée, on les met systématiquement dans la même classe, car ils n’aiment pas se mélanger avec ceux qui ne sont pas de chez eux. Et voilà qu’un jour, un nouveau débarque dans la classe de Louise : Chems n’est pas de la vallée, il n’est pas comme eux. Il vit avec sa mère dans une petite caravane au beau milieu des bois, il connait le nom de tous les oiseaux de la forêt, il ne dit pas un mot lorsque Steph et les autres le raillent et l’humilient. Louise, bien malgré elle, ne peut s’empêcher d’être fascinée par cette différence qui effraie ses camarades : elle se sent bien, avec Chems, elle se sent chez elle. Mais chez elle, c’est aussi cette vallée, menacée par la fermeture de la scierie, unique source de travail pour tout le village …

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces longues années d’attente n’ont pas été vaines : ce fut effectivement une très belle lecture, qui m’a fait trembler, pleurer, rire, rêver … Difficile, de coup, de savoir par où commencer pour vous en parler ! Car ce livre, il est à la fois d’une simplicité absolue et d’une richesse inouïe, d’une profondeur incroyable. C’est la vie dans tout ce qu’elle a de plus cruel et de plus beau à la fois, de plus banal et de plus extraordinaire tout en même temps. Car rien de plus banal que l’arrivée d’un nouvel habitant dans un village, du moins dans notre conception du monde ? Chez Louise, c’est un événement improbable, sans le moindre doute précurseur d’une terrible catastrophe : les gens de là-haut vivent entre eux, c’est ainsi et pas autrement. Il n’y a pas assez de travail pour des étrangers, il ne faut donc laisser personne s’immiscer dans la routine bien huilée du village. Car ce qui se passe là-haut ne concerne que ceux de là-haut et personne d’autre. Il y a quelque chose d’aussi effrayant que fascinant dans cette communauté totalement repliée sur elle-même, où tout le monde sait toujours tout mais où personne ne dit rien. Où les choses ne changent jamais, immuables : c’est rassurant, d’une certaine façon, mais aussi angoissant …

    Et au milieu de tout cela, il y a Louise. Louise dont la mère est partie, un beau jour, sans prévenir, sans laisser de trace, sans jamais revenir. Louise qui vit avec son père, cet homme pour qui chaque jour ressemble au précédent, pour qui les choses doivent toujours rester telles qu’elles ont toujours été. Louise qui, au plus profond de son être, est irrésistiblement attirée par le nouveau, Chems, si différent de tout ce qu’elle a toujours connu … C’est comme si, soudainement, l’horizon s’était ouvert, et avec lui toute une infinité de possibilités jusqu’alors méconnues. Si l’arrivée « d’étrangers » dans la vallée attise la peur et la haine dans le cœur des hommes, dans celui de Louise, il n’y a qu’un vide infini à combler. Ce roman, c’est avant tout une histoire d’amour, une formidable, inoubliable histoire d’amour entre deux jeunes gens que tout et tous vont tenter de séparer. C’est beau, mais tellement dur aussi : certains passages sont tout simplement tragiques, car l’auteur n’a rien masqué de la cruauté et de la folie des hommes, qui ne voient que la violence pour répondre à l’inconnu. Et tandis que la révolte de Louise reste bien enfouie au fond d’elle-même, tant elle est tiraillée entre cet amour tout neuf et son attachement au sien, celle du lecteur enfle progressivement, telle une vague qui se transforme en tsunami …

    Mais ce livre, ce n’est pas uniquement une histoire d’amour entre deux jeunes gens. C’est aussi une belle histoire d’amour entre un père et sa fille : ils ne savent plus comment communiquer, ils ont tous les deux pleinement conscience du fossé qui s’est peu à peu creuser entre eux, ils ont également tous les deux pleinement conscience que, parfois, il faut se séparer pour mieux se retrouver. Mais on le sent : Louise aime son père, et son père l’aime, même s’il ne sait pas l’exprimer, même s’il ne sait pas le montrer. Il y a aussi la belle intrigue autour de Dolores, la chauffeuse du bus scolaire, seule femme à se démarquer de l’ombre au milieu de cette communauté où ce sont les hommes qui occupent la première place. Dolores, qui s’étiole petit à petit tandis que la maladie a raison de son être, et qui, tandis que la vie s’échappe progressivement, va enfin briser le sceau sacré du silence et guider Louise dans cette voie de l’ouverture. Et il y a, enfin et surtout, l’histoire de ce petit village, perdu au cœur de la montagne, dont l’avenir est menacé par la fermeture de la scierie … et par ce projet titanesque qui, pourtant, obtient l’adhésion de tous, même s’il signifie la fin de tout. Et tout ceci s’entremêle avec brio, mémorable !

    En bref, vous l’aurez bien compris, je suis conquise par ce petit roman qui me faisait de l’œil depuis si longtemps ! Il y a vraiment tout ce que j’aime : une ambiance très particulière, celle de ces petits villages de fond de vallée, où tout le monde connait tout le monde, où la nature est omniprésente ; une jeune héroïne tiraillée entre ce qui lui semble être juste et ce qu’on lui a inculqué depuis son plus jeune âge, entre des sentiments naissants et ceux qu’elle a pour son père et, à travers lui, ces traditions immuables ; des intrigues aux enjeux multiples qui finissent par se recouper, car chaque vie est inextricablement liée à celle des autres, car un bouleversement en entraine forcément un autre. Et il y a cette plume, nom d’un petit bonhomme en mousse, cette plume ! De simples mots qui, comme par magie, se transforment en images, en sons, en odeurs, en sensations dans l’esprit du lecteur, qui n’a plus qu’à fermer les yeux pour se sentir transporté aux côtés de la jeune Louise dans cette période cruciale de son existence et de celle de son village. C’est vraiment un très beau roman, à la fois si dur et si beau, poétique sans être trop onirique. Une vraie réussite, je conseille vraiment sans la moindre hésitation !

    http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/01/lattrape-reves-xavier-laurent-petit.html

  • add_box
    Couverture du livre « Be safe » de Xavier-Laurent Petit aux éditions Ecole Des Loisirs

    Seltaek sur Be safe de Xavier-Laurent Petit

    L’armée, la guerre, les soldats, les uniformes, les armes... et si on regardez ce qu’il y a sur le revers de la médaille? Ce livre nous montre à quel point la guerre ne détruit pas seulement un côté considéré comme étant l’ennemi. Elle détruit et fragilise chacun d’entre nous, notre personne,...
    Voir plus

    L’armée, la guerre, les soldats, les uniformes, les armes... et si on regardez ce qu’il y a sur le revers de la médaille? Ce livre nous montre à quel point la guerre ne détruit pas seulement un côté considéré comme étant l’ennemi. Elle détruit et fragilise chacun d’entre nous, notre personne, notre famille, nos amis, nos proches...

  • add_box
    Couverture du livre « Le fils de l'Ursari » de Cyrille Pomes et Isabelle Merlet et Xavier-Laurent Petit aux éditions Rue De Sevres

    Hasardlivresque sur Le fils de l'Ursari de Cyrille Pomes - Isabelle Merlet - Xavier-Laurent Petit

    Une très belle parenthèse qui me donne envie de lire le roman original. Ce roman graphique nous apporte un nouveau regard sur les Roms, une communauté que nous pouvions considérer différente mais où il n'y a ni bonnes ni mauvaises personnes, seulement des hommes et des femmes qui ont choisi de...
    Voir plus

    Une très belle parenthèse qui me donne envie de lire le roman original. Ce roman graphique nous apporte un nouveau regard sur les Roms, une communauté que nous pouvions considérer différente mais où il n'y a ni bonnes ni mauvaises personnes, seulement des hommes et des femmes qui ont choisi de vivre autrement. Cette bande-dessinée, à l'image du roman original prône un magnifique message de tolérance.

  • add_box
    Couverture du livre « Marie Curie ; elle a découvert l'énergie nucléaire » de Xavier-Laurent Petit aux éditions Ecole Des Loisirs

    Liesel readings sur Marie Curie ; elle a découvert l'énergie nucléaire de Xavier-Laurent Petit

    Un livre court, simple et intéressant qui ne s’encombre pas de détails inutiles, qui va droit à l’essentiel pour nous faire découvrir la femme extraordinaire que fut Marie Curie et sa vie de dur labeur où les loisirs et le bon temps n’y auront que peu de place.
    Quand on voit de quoi est partie...
    Voir plus

    Un livre court, simple et intéressant qui ne s’encombre pas de détails inutiles, qui va droit à l’essentiel pour nous faire découvrir la femme extraordinaire que fut Marie Curie et sa vie de dur labeur où les loisirs et le bon temps n’y auront que peu de place.
    Quand on voit de quoi est partie cette petite polonaise issue de famille modeste pour en arriver à tout ce qu’elle a fait, on ne peut que se dire wahou quelle femme !

    ***
    Depuis sa Pologne natale, Mania Sklodowska, 24 ans, arrive en France en1891 pour y rejoindre sa sœur et réaliser enfin son rêve : pouvoir étudier. Malgré son retard par rapport aux autres élèves de la Sorbonne, elle va travailler très dur pour combler ses lacunes. Elle simplifie son prénom pour devenir Marie et décroche de nombreux prix universitaires. En 1895, elle épouse Pierre Curie et fera une découverte capitale, le radium. Avec son mari, ses recherches aboutiront à de grandes avancées dans la recherche. Ensemble ils décrocheront le prix Nobel de physique en 1903. En bourreau de travail elle n’aura de cesse de continuer ses recherches.
    Mais elle ne se contentera pas que de ça.
    Peu satisfaite des écoles françaises elle créera une coopérative scolaire pour ses filles et quelques autres enfants de savants. Pendant la 1ère guerre mondiale, avec la création de ses voitures nommées les « Petites Curie » équipées de matériel de radiologie, elle contribuera à aider les médecins dans leur travail pour soigner et sauver des vies.