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William Sutcliffe

William Sutcliffe
Encore assez peu connu en France, William Sutcliffe en est pourtant à son quatrième roman outre-Manche. Il s'inspire de son éducation dans une école privée typiquement anglaise pour écrire sa première histoire, 'New Boy' (1996). Il publie l'année suivante son livre le plus connu en Angleterre, 'V... Voir plus
Encore assez peu connu en France, William Sutcliffe en est pourtant à son quatrième roman outre-Manche. Il s'inspire de son éducation dans une école privée typiquement anglaise pour écrire sa première histoire, 'New Boy' (1996). Il publie l'année suivante son livre le plus connu en Angleterre, 'Vacances indiennes' (traduit en France seulement en 2005), où il fait partir des étudiants en voyage initiatique en Inde. Il s'attaque ensuite aux difficultés de lier amitié, sexe et amour avec 'Love hexagon' (2000). Enfin, 'Sous influence', est plus sombre. Revenant dans l'univers de l'enfance de ses débuts, il observe la montée de la violence. Avec beaucoup d'humour, William Sutcliffe n'en observe pas moins avec finesse et justesse les petits travers de la société, par le prisme de ses personnages souvent jeunes et inexpérimentés.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Vacances indiennes » de William Sutcliffe aux éditions 10/18

    Gaëlle M. sur Vacances indiennes de William Sutcliffe

    Roman d’initiation ou vacances stupides ?

    Attachantes, oui et non. Si on trouve Dave ridicule dès le départ, à cause de sa raison de voyager, à cause de son étroitesse d’esprit durant les trois quarts de son voyage ; on s’attend rapidement à ces vacances le fasse mûrir. Heureusement, il...
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    Roman d’initiation ou vacances stupides ?

    Attachantes, oui et non. Si on trouve Dave ridicule dès le départ, à cause de sa raison de voyager, à cause de son étroitesse d’esprit durant les trois quarts de son voyage ; on s’attend rapidement à ces vacances le fasse mûrir. Heureusement, il mûrit, oui. Mais pas suffisamment. En tout cas pas suffisamment à mon goût. Pourtant l’auteur William Sutcliffe en est bien conscient puisque ce pauvre Dave rencontre un anglais expat qui lui explique clairement qu’il est dans l’erreur dans sa façon d’aborder son voyage : en occidental colonisateur.

    Même lorsque les chemins de Liz et Dave se séparent, Dave a du mal à changer sa vision pessimiste du voyage en pays si différent (et pourtant pas tant que ça puisque l’Inde est une ancienne colonie britannique, les deux cultures sont donc très mélangées ce qui n’en fait pas le pays le plus exotique à visiter pour un anglais). Il reste très fermé dans sa vision des choses et surtout très négatif. S’il s’ouvre un peu à la population locale en acceptant une invitation à boire un café avec un indien, l’événement reste occasionnel et il finit par rejoindre un ami dans un hôtel de luxe alors que l’on s’attendait peut-être à ce que le changement de mentalité de Dave soit (presque) radical. C’est décevant, mais avec du recul, on se dit que c’est peut-être juste le personnage qui est construit ainsi et une mentalité aussi fermée peut difficilement changer radicalement du jour au lendemain (même si c’est parfois possible).

    Finalement, ce que je retiens de ce livre, c’est surtout le changement qu’un tel voyage peut produire chez un individu. Même si ce n’est pas radical, le jeune homme revient en Angleterre avec quelque chose en plus et surtout l’envie de retourner en Inde alors qu’il lui est arrivé des choses pas super sympa parfois et qu’il n’en a pas vraiment profité non plus. Sans aucun doute, il sera dans un meilleur état d’esprit à son prochain voyage : plus ouvert, plus à même de s’enrichir auprès de la population autochtone. Et ça donne envie.

    Colonisateur anglais et humour

    Ce qui m’a le plus dérangé dans ce livre c’est vraiment le comportement du personnage principal, Dave. C’est tout à fait le genre de personnage qui m’énerve dans la vie quotidienne et à qui j’évite de parler parce-qu’ils ne m’apportent rien. Du coup, j’ai eu du mal à le trouver vraiment attachant. En fait, je ne me suis pas attachée à lui du tout. J’avais juste envie de le claquer à chacune de ses pensées. Il est d’un naturel négatif et j’ai été presque heureuse de le voir galérer quand il tombe malade pendant son voyage. Bien fait. Méchante moi ? Non pas tellement. Il faut dire que le ton humoristique de l’auteur n’aide pas forcément à rendre attachant Dave, bien au contraire. Il le rend totalement ridicule.

    Au début, le jeune garçon ne pense qu’au sexe potentiel avec sa partenaire de voyage (qui au passage est la copine de son meilleur ami -je n’excuse pas non plus cette fille qui a une mentalité très particulière également-), puis il ne fait que penser aux ennuis de son voyage, aux trajets en bus qui ne sont pas 4 étoiles et les séjours en hôtel qui ne sont pas même 1 étoile. Bref Dave passe son temps à se plaindre et heureusement que Sutcliffe écrit avec beaucoup d’humour pour faire passer tout ça....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/07/15/lecture-dete-vacances-indiennes-william-sutcliffe/

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    Couverture du livre « Une semaine avec ma mère » de William Sutcliffe aux éditions 10/18

    Christelle Allard sur Une semaine avec ma mère de William Sutcliffe

    Passer une semaine avec son fils pour découvrir comment il vit, ses soucis, ses joies.. C'est le pari qu'on fait un groupe de maman.. les voila parties.

    Livre tendre, à lire absolument

    Passer une semaine avec son fils pour découvrir comment il vit, ses soucis, ses joies.. C'est le pari qu'on fait un groupe de maman.. les voila parties.

    Livre tendre, à lire absolument

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