Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
Peu de livres savent me captiver au point d'en oublier ce qui se passe autour de moi et c'est pourtant ce qu'a réussi à faire William Wilkie Collins avec ce grand roman, régulièrement classé parmi les meilleurs romans policiers de tous les temps. Quel tour de force réussit l'auteur en faisant de "La dame en blanc" un incroyable roman à suspense tout en nous en disant tant sur le statut de la femme à l'époque victorienne.
Walter Hartright, professeur de dessin, accepte un emploi à Limmeridge House, dans la campagne anglaise. Il doit apprendre le dessin à deux jeunes soeurs, Laura et Marian. La veille de son départ, alors qu'il rentre chez lui de nuit, il rencontre une étrange femme vétue de blanc, qui vient de s'évader d'un asile
Mai 1832, Wildbad (Allemagne) ville d’eau dont la réputation des bains n’est plus à faire . Deux personnes arrivent le même jour : Mr Neal, l’écossais et Mr Armadale, l’anglais. Si Mr Neal ne souffre que d’un rhumatisme à la cheville, Mr Armadale lui, en revanche, est mourant … Et le moribond va soumettre une bien étrange demande à l’irascible anglais qui ne saurait refuser : il le prie donc avec insistance de bien vouloir poser sur le papier les terribles révélations qu’il va lui faire, afin de les transmettre à son fils (actuellement en bas âge) dès que ce dernier sera en capacité de les lire … Afin qu’aucune « malédiction » ne vienne briser sa jeune destinée …
Ainsi, quinze années plus tard, le jeune Allan Armadale prendra connaissance du courrier de son défunt père et héritera d’un secret bien lourd à porter … Il devra affronter (et même provoquer) ce que son père craignait plus que tout : une fatale rencontre qui conduira deux jeunes gens à s’opposer … Pour le meilleur ou pour le pire ?…
William Wilkie Collins, possédait une merveilleuse écriture doublé d’un don réel pour les récits haletants. Ce talent unique pour le suspens faisait frémir de jalousie son grand ami Charles Dickens. Les (nombreux) récits de ce précurseur du thriller de l’époque victorienne n’ont rien perdu de leur charme : Armadale est un délice qui ne vous laissera en paix qu’après la lecture de ses 899 pages !
Un grand classique de la littérature du 19ème!
Excellent. Mené de main de maître. Pas vieilli d'un pouce. À lire.
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