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Werner Lambersy

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    Couverture du livre « Les convoyeurs attendent - journal sauvage » de Werner Lambersy aux éditions Rhubarbe

    Regine Zephirine sur Les convoyeurs attendent - journal sauvage de Werner Lambersy

    Placé en exergue de ce recueil, il est écrit « Les convoyeurs attendent, bulletin colombophile à la radio » Derrière cette expression colombophile courante en Belgique lorsqu’on doit surseoir au lâcher de pigeon, se profile une poésie d’un monde sans illusions sous le regard désenchanté du poète...
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    Placé en exergue de ce recueil, il est écrit « Les convoyeurs attendent, bulletin colombophile à la radio » Derrière cette expression colombophile courante en Belgique lorsqu’on doit surseoir au lâcher de pigeon, se profile une poésie d’un monde sans illusions sous le regard désenchanté du poète qui proclame « aujourd’hui, rien ! » mais résiste à sa manière « On sait qu’il ne faut rien céder »
    Le poète fait front, armé de sa propre langue face à ceux qui « écrivent trop / Pour qu’on lise l’écran / Les journaux et/ Les livres sans poésie »

    Ecrire, mais comment, dans ce monde bouleversé que nous laisse entrevoir le poète obstiné. La violence a déposé son empreinte sur ces pages car il y a eu la guerre avec « les frelons noirs de ses escadrilles », il y a ce monde que « les hommes détruisent », ces hommes qui affament, massacrent et le poète qui ordonne : « Ecris avant le déluge/ L’apocalypse énième »
    Tout n’est pas sombre dans ce recueil, loin de là, car il y a la beauté du poème et cette liberté dans l’air et les arbres du jardin, la nature en filigrane.

    Ces pages sont aussi empreintes d’un souci écologique « La terre agonise » et « Les forêts mortes se /Dénudent de/ Leurs nids »
    La femme, l’amante et là « et je frotte l’ambre douce de ta présence », elle se coule dans les strophes d’une tragédie moderne où l’homme se frotte à sa mémoire, à son passé. « Et la mémoire de ma/ Mémoire se souvient »
    Tant de concision dans le style n’est pas sans rappeler la brièveté du haikus :
    « Tant d’incendies
    Comme on habille le silex
    D’étincelles »

    Métaphorique et dépouillée, l’écriture de Werner Lambersy n’en finit pas de nous toucher par sa justesse.

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