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Tevis Walter S.

Tevis Walter S.
Ne? en Californie en 1928, diplo^me? de l'Universite? du Kentucky et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il e?crit d'abord des nouvelles puis un premier roman, L'Arnaqueur (1959), qui se de?roule dans l'univers du billard et que Robert Rossen porte a` l'e?cran avec Paul Newman. L'Homme tombe? ... Voir plus
Ne? en Californie en 1928, diplo^me? de l'Universite? du Kentucky et vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il e?crit d'abord des nouvelles puis un premier roman, L'Arnaqueur (1959), qui se de?roule dans l'univers du billard et que Robert Rossen porte a` l'e?cran avec Paul Newman. L'Homme tombe? du ciel, roman de science-fiction, est ensuite adapte? au cine?ma avec David Bowie dans le ro^le-titre. Devenu professeur, il sombre dans l'alcool avant de se reprendre et de de?me?nager a` New York, ou` il e?crit d'autres nouvelles et quatre romans, dont La Couleur de l'argent (1984), suite de L'Arnaqueur et adapte? par Martin Scorsese. Le Jeu de la Dame a été adapte? par Netflix en mini-se?rie de 6 e?pisodes.

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « Le jeu de la dame » de Tevis Walter S. aux éditions Gallmeister

    charlene_bzh sur Le jeu de la dame de Tevis Walter S.

    J'ai découvert le jeu de la dame grâce à la très belle série. C'est par la suite que j'ai su qu'elle était issue d'un roman. J'ai donc décidé de le lire espérant que je ne serais pas déçue.
    Et non je n'ai pas été déçue comme en attestent les 5 étoiles. Je me suis replongée avec bonheur dans...
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    J'ai découvert le jeu de la dame grâce à la très belle série. C'est par la suite que j'ai su qu'elle était issue d'un roman. J'ai donc décidé de le lire espérant que je ne serais pas déçue.
    Et non je n'ai pas été déçue comme en attestent les 5 étoiles. Je me suis replongée avec bonheur dans cette atmosphère si particulière du jeu d'échecs.
    Je n'y connais rien aux échecs, mais cela n'a pas été gênant pour ma lecture malgré les longues descriptions de parties. J'avoue avoir même préféré le roman pour ce qui est de la description et de la psychologie du portrait de Beth.
    La série est très fidèle au roman. Un très bon moment de lecture.

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    Couverture du livre « Le jeu de la dame » de Tevis Walter S. aux éditions Gallmeister

    Christelle Point sur Le jeu de la dame de Tevis Walter S.

    Le destin de la petite orpheline du Kentucky, Elizabeth Harmon, se joue dans les sous-sols de son orphelinat, le jour où on lui a ordonné d’aller nettoyer les brosses du tableau. Elle surprend l’homme à tout faire de l’établissement face à un jeu d’échecs où il semble affronter un adversaire...
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    Le destin de la petite orpheline du Kentucky, Elizabeth Harmon, se joue dans les sous-sols de son orphelinat, le jour où on lui a ordonné d’aller nettoyer les brosses du tableau. Elle surprend l’homme à tout faire de l’établissement face à un jeu d’échecs où il semble affronter un adversaire invisible. Elle sera cet adversaire désormais, et Beth apprends vite. Très vite, elle visualise les parties, anticipe les coups, apprends les ouvertures, travaille durement ses stratégies, et découvre l’ivresse des victoires. Exceptionnellement douée pour ce jeu, Beth y consacre tout son temps, toute son énergie, sacrifiant quasiment tout le reste. De son premier tournoi scolaire à l’affrontement contre le maître soviétique, Beth déploie son intelligence hors du commun aux yeux de tous, et doit pareillement combattre ses démons intimes.
    Après avoir vu, et beaucoup aimé la série éponyme de Netflix, j’ai vraiment eu envie de lire le roman dont elle était l’adaptation. Ca permet déjà de savoir si l’adaptation est fidèle à l’œuvre initiale ou pas. Dans le cas du « Jeu de la dame », la série est d’une fidélité totale dans l’intrigue, dans l’ambiance, dans l’intensité du livre. On y suit le parcours de Beth Harmon, sur une durée de 10 ans environ, de 8 à 19 ans, en plein cœur des 60 ‘s, en pleine guerre froide. Le contexte à son importance car dans les années 60, le monde des échecs est dominé de la tête et des épaules par l’Union Soviétique et aucun des meilleurs joueurs occidentaux ne peuvent rivaliser. Beth Harmon est certaine de pouvoir le faire, et peu importe qu’elle soit une jeune femme dans ce monde quasiment exclusivement masculin, peu importe qu’elle soit orpheline, originaire de l’Amérique profonde et modeste. Sa capacité à visualiser les parties dans son esprit, à anticiper les coups, à élaborer des stratégies de plus en plus pointues et complexes est proprement fascinant. Surtout pour le lecteur qui, comme moi, n’entends rien aux échecs, n’a jamais su y jouer et suis même incapable de gagner aux Dames ! J’ai eu l’impression de tout comprendre, d’être captivé par les parties alors même que je n’y entends pas grand-chose. C’est tout le talent de Walter Tevis, de rendre si bien la magie des échecs même aux yeux des profanes. J’imagine combien ce roman peut être un bonheur à lire pour un vrai joueur, il doit y trouver encore plus d’émotion que moi. Le style de Walter Tevis est agréable à lire, on suit le parcours de cette jeune femme un peu décalée, qui a bien du mal avec les relations sociales, avec les sentiments et qui doit lutter contre ses addictions : l’alcool et aussi les fameux « calmants » que l’orphelinat distribuait quotidiennement. On se demande longtemps, et Beth avec nous, si ce sont ces médicaments psychotropes, auxquels la jeune femme est quasiment accro, qui sont à l’origine de son talent inouï. Le roman reste évasif sur cette question. Le roman est émaillé par les tournois auxquels Beth participe, d’abord locaux, puis nationaux, puis internationaux. Ces tournois sont dépeints comme des matchs de boxe ou des assauts d’escrime, comme des sports de combats ou la stratégie consiste à parer les coups et à donner l’estocade. C’est sans doute cette façon sportive (voire même guerrière, après tout l’échiquier peut aussi s’apparenter à un champ de bataille) de dépeindre les parties qui nous les rends si intelligible et qui nourrit le suspens. Il ne faut donc pas avoir peur de se lancer dans la lecture du « Jeu de la Dame », quand bien même les échecs nous semblent un monde étranger, le roman de Tevis est très accessible. C’est une déclaration d’amour aux échecs, mais c’est aussi un livre sur l’intelligence et le prix qu’elle peut couter, un livre sur une femme puissante dans un monde masculin : c’est un roman passionnant.

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    Couverture du livre « Seul l'oiseau moqueur » de Tevis Walter S. aux éditions Gallmeister

    steph_bookin1 sur Seul l'oiseau moqueur de Tevis Walter S.

    Une incursion en dystopie tout à fait enthousiasmante, direction les États-Unis, à une époque où le temps se compte en jaune et en bleu (trop dur de compter!).
    Un roman des années 80 qui n'a pas pris une ride tant le cours du monde tel que l'imagine Tevis en dit long sur les hommes tels qu'ils...
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    Une incursion en dystopie tout à fait enthousiasmante, direction les États-Unis, à une époque où le temps se compte en jaune et en bleu (trop dur de compter!).
    Un roman des années 80 qui n'a pas pris une ride tant le cours du monde tel que l'imagine Tevis en dit long sur les hommes tels qu'ils pourraient devenir.
    Que se passera-t-il le jour où les robots s'occuperont de tout à notre place pour nous laisser nous vautrer dans le plaisir continu, maintenus dans l'ivresse par les drogues, la connexion continue aux écrans, le sexe pour le sexe, dans une intimité prohibée ? Quelle vie pour l'humanité quand on aura poussé l'individualisme à son paroxysme, au point d'interdire la vie en couple ou la curiosité envers autrui? Qu'adviendra-t-il de nous le jour où les livres disparaîtront, et avec eux la lecture, l'écriture, le calcul des jours et l'histoire de l'humanité ?
    Voilà ce qu'imagine le romancier américain et nous découvrons ce monde possible à travers le regarde de trois personnages : Spofforth l'androïde, Bentley le lecteur et Mary Lou la farouche. Parce que ce sont les livres qui vont sortir Bentley de sa torpeur, et les images des films en noir et blanc du passé vont lui montrer la voie. A moins que le monde tel qu'il est devenu ne lui oppose des résistances inattendues.
    Une construction réussie, une touchante histoire d'amour et une réflexion passionnante sur l'importance de la connaissance, du lien entre les hommes, qui interroge aussi sur les conséquences du transfert de conscience des hommes vers les machines (coucou Elon Musk!). Il y a des moments de grâce dans ce roman, que ce soit lors du séjour de Bentley au bord de la mer, ou dans la fin pleine de lumière.
    Très grand plaisir de lecture pour un genre, celui de la dystopie, que j'affectionne tout particulièrement !

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    Couverture du livre « Le jeu de la dame » de Tevis Walter S. aux éditions Gallmeister

    Sevlipp sur Le jeu de la dame de Tevis Walter S.

    C'est l'histoire assez simple d'une orpheline qui va devenir une grande championne d'échec.
    Jusqu'où pourra t'elle aller ? Pourra t'elle faire sa place dans ce milieu résolument sexiste ? Pourra t'elle battre les grands maîtres russes ?
    L'écriture est sobre mais la tension est palpable.
    Point...
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    C'est l'histoire assez simple d'une orpheline qui va devenir une grande championne d'échec.
    Jusqu'où pourra t'elle aller ? Pourra t'elle faire sa place dans ce milieu résolument sexiste ? Pourra t'elle battre les grands maîtres russes ?
    L'écriture est sobre mais la tension est palpable.
    Point besoin de connaître les échecs pour être captivé.
    De l'orphelinat à sa participation aux grands tournois, nous suivons Beth dans ses addictions aux échecs mais aussi aux tranquillisants et à l'alcool.
    Sans être vraiment attachante, elle nous émeut par sa solitude, ses faiblesses, ses difficultés dans les relations humaines et sa rage de vaincre.
    La relation singulière avec sa mère adoptive est émouvante.
    Une lecture séduisante et addictive.