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Vladimir Nabokov

Vladimir Nabokov
Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux États-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à ... Voir plus
Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux États-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'énorme succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.

Avis sur cet auteur (24)

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    Couverture du livre « Rire dans la nuit » de Vladimir Nabokov aux éditions Grasset Et Fasquelle

    Yves Lambert sur Rire dans la nuit de Vladimir Nabokov

    Rire dans la nuit – Vladimir Nabokov

    Un mélodrame à œillère.

    L’incipit résume le livre : il était une fois à Berlin, en Allemagne, un homme qui s’appelait Albinus. Il était riche, respectable et heureux ; un jour il abandonna sa femme pour une jeune maîtresse ; il aimait ; n’était pas aimé...
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    Rire dans la nuit – Vladimir Nabokov

    Un mélodrame à œillère.

    L’incipit résume le livre : il était une fois à Berlin, en Allemagne, un homme qui s’appelait Albinus. Il était riche, respectable et heureux ; un jour il abandonna sa femme pour une jeune maîtresse ; il aimait ; n’était pas aimé ; et sa vie s’acheva en catastrophe.

    L’amour est-il aveugle ? Incontestablement oui, et la variation de l’adultère ici décrite avec non sans une certaine comédie forcée dans l’aveuglement d’Albinus démontre à quel point la cécité doit nous ouvrir les yeux.

    Son premier titre « Chambre obscure » a été modifié par le titre de « Rire dans la nuit » pour démontrer que la lecture après coup est plus risible dans la complexité de la situation.

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    Couverture du livre « Lolita » de Vladimir Nabokov aux éditions Folio

    caro manil sur Lolita de Vladimir Nabokov

    Sachez-le, vous lancer dans la lecture de ce livre c'est vous lancer dans un travail de recherches de longue haleine !!! L'auteur a tellement de références qu'il m'est impossible de tout "tout" comprendre ... Pour cela, en plus de mes recherches personnelles, j'ai eu recours aux vidéos live...
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    Sachez-le, vous lancer dans la lecture de ce livre c'est vous lancer dans un travail de recherches de longue haleine !!! L'auteur a tellement de références qu'il m'est impossible de tout "tout" comprendre ... Pour cela, en plus de mes recherches personnelles, j'ai eu recours aux vidéos live d'une booktubeuse que je vous invite à découvrir ! le travail qu'elle a effectué pour faire ses vidéos est phénoménal et je n'ose imaginer le temps qu'elle y a consacré ! Certainement SON livre préféré, on la sent passionnée jusque dans son pseudonyme qui n'est autre que Nabolita. Je profite de ma critique pour la remercier grandement ! Car sans elle, je peux affirmer que le plaisir que j'ai eu à la lecture de ce livre n'aurait pas été le même !
    J'aurais très bien pu mettre 5 étoiles mais le final (tant attendu) m'a beaucoup déçue ... Non pas la révélation en elle-même mais la façon dont l'auteur la raconte. D'une histoire terrible, malsaine, grave, etc il nous la décrit presque comme une comédie ...
    Lolita est un grand classique de la littérature mondiale qui vaut vraiment la peine qu'on s'y attarde en savourant la plume délicieuse de Nabokov. le moins que l'on puisse dire c'est que tout ce qu'il écrit n'est pas dû au hasard ... Tout est "calculé", millimetré au moindre mot !

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    Couverture du livre « Feu pâle » de Vladimir Nabokov aux éditions Folio

    JuanGarciaMadero sur Feu pâle de Vladimir Nabokov

    « The moon’s an arrant thief, And her pale fire she snatches from the sun ». Tirée du Timon d’Athènes du barde immortel, cette citation est à l’origine du titre du poème de John Shade, bien que le professeur Kinbote n’en ait pas trouvé trace dans son édition zemblienne du Timon. Cette entrée en...
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    « The moon’s an arrant thief, And her pale fire she snatches from the sun ». Tirée du Timon d’Athènes du barde immortel, cette citation est à l’origine du titre du poème de John Shade, bien que le professeur Kinbote n’en ait pas trouvé trace dans son édition zemblienne du Timon. Cette entrée en matière vous donne la teneur de ce que sera ce roman de Nabokov : le commentaire d’un poème par un érudit zemblien, exilé, pour des raisons qu’on comprendra vite (ou croira comprendre), aux Etats-Unis, où il réside à proximité du grand poète qu’il admire, et dont il va tenter de forcer l’inspiration, jusqu’à récupérer après sa mort son œuvre pour l’éditer. Roman post-moderne par sa forme, c’est avant tout un immense plaisir de lecture et d’esthétisme, Nabokov se régale et entraîne avec lui son lecteur, dans les pièges zembliens et les querelles universitaires, sur la piste de Gradus, tueur ou fou ou les deux, membres des Ombres (Shade signifie Ombre en anglais), et trouve dans ce roman à mon avis le summum de sa créativité, et une parfaite maîtrise de son art, de son très grand art de la littérature. Récit sur la création, où Kinbote croit voir s’écrire l’histoire de sa contrée par le poète, où le poète écrit sa propre histoire, où Kinbote écrit son commentaire du poème, qui au final nous en livre plus sur lui et son supposé titre de roi en exil, chassé de sa Zembla, loin de ses « garçons-fleurs », et où il invente (ou imagine) le parcours de celui qui assassinera le poète en croyant (ou pas) le tuer lui. Complexe et passionnant, ce roman est à mes yeux un des chefs d’œuvre qui se suffit à lui-même, dont il est toujours plaisant de parcourir les riches pages, du poème au commentaire ou même de se perdre dans son index final, l’on a droit tout du long de cette fantaisie à un véritable régal littéraire, un « must » du maestro Nabokov. A lire et à relire.

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    Couverture du livre « Lolita » de Vladimir Nabokov aux éditions Folio

    Lirealaurore sur Lolita de Vladimir Nabokov

    Un chef d'oeuvre bouleversant, on lit, on comprend, on reconnait et on n'est transporté par la beauté du texte, on ne sait parfois plus qui séduit, qui dégoute, qui est maitre, lui ou elle, lui l'adulte, elle l'enfant, on croit que l'amour est là, puis on se dit que c'est de la folie, qu'il est...
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    Un chef d'oeuvre bouleversant, on lit, on comprend, on reconnait et on n'est transporté par la beauté du texte, on ne sait parfois plus qui séduit, qui dégoute, qui est maitre, lui ou elle, lui l'adulte, elle l'enfant, on croit que l'amour est là, puis on se dit que c'est de la folie, qu'il est fou et qu'il ne peut que la détruire...A lire , cette dérive d'un quiquagénaire amoureux d'une très jeune fille, mi-femme mi-enfant. Sur le thème de la transgression, Nabokov évoque son déracinement et son exil ausi.

    En résumé
    Les égarements d’Humbert Humbert, intellectuel venu de la Vieille Europe, séduit par une nymphette américaine de 12 ans. À sa sortie, ce roman de la perversité a fait scandale.

    Mot de l'éditeur
    " Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Lii. Ta.
    Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. "
    Lolita a été porté à l'écran par Stanley Kubrick (1962), avec Peter Sellers, Shelley Winters et Sue Lyon, puis par Adrian Lyne (1997), avec Jeremy Irons, Melanie Griffith et Dominique Swain