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Comme beaucoup, j’attends toujours le prochain Virginie Grimaldi avec impatience et ce dernier roman est encore à la hauteur… de mes espérances. J’avais tellement aimé le précédent que j’avais un peu peur mais c’est sans compter sur le talent de Virginie Grimaldi. Quel régal que ces possibles. Un récit plein d’émotion et de tendresse, avec l’humour qu’on lui connait, qui est sans doute la politesse du désespoir. Car cette histoire est tout sauf légère car elle aborde la fin de vie et les affres de la perte de la mémoire. Et tout est juste, profondément touchant. Pour qui connait quelqu’un qui souffre de ces troubles de la mémoire, de la perte des repères, ce roman ne peut que toucher en plein cœur. Et j’ai aimé les rapports père-fille, grand-père et petit-fils, il y a tellement d’amour entre eux même s’il y a aussi beaucoup de pudeur. « Dans la famille, elle est la seule à parler couramment l’amour » dit Julianne de sa sœur.
Une fois de plus, j’ai passé un excellent moment avec Virginie Grimaldi.
Comme dans ses précédents romans elle nous propose une histoire simple où tout est dit sans fioriture.
J’aime son écriture sobre, souvent émouvante, parfois drôle. Elle sait éviter le pathos même lorsque la vie se charge de malmener ses héros.
« Les possibles » nous emmène dans un monde à part où on n’a pas vraiment envie d’aller.
Un monde où l’on voit la mémoire d’un être cher partir peu à peu. Tout commence presque en douceur, des oublis, des incohérences que l’on met sur le compte de l’étourderie, jusqu’au jour où le mot tant redouté est prononcé : Alzheimer.
Il faut accepter, le plus difficile pour les proches que l’on nomme pudiquement « les aidants ».
Virginie Grimaldi ouvre la porte aux émotions lorsqu’elle doit s’occuper de son père après qu’il ait provoqué l’incendie de sa maison.
Ce roman c’est l’histoire de la vie avec ses bonheurs, ses drames. C’est une façon de parler du temps qui passe vite, trop vite, lorsqu’il est compté.
Profiter des moments que la vie nous offre encore, partager son temps, montrer son amour à ses proches, c’est une bouffée d’air et d’espoir que nous donne ce roman.
Merci à NetGalley et aux Editions Fayard.
#Lespossibles #NetGalleyFrance
Je referme le livre, une larme roule sur la joue, un sourire aux lèvres. La magie de Virginie Grimaldi a encore fonctionné. Comment est-ce possible? Tous ses sentiments en apparence antithétiques qui se croisent et se mêlent au sein du même livre? C'est possible car c'est la vie, elle l'a compris, s'en est saisi et nous la retranscrit.
Le titre est donc pour le coup complétement adapté au contenu : Les possibles. Quand la vie frappe fort, qu'elle nous annonce par des signaux qu'on ne peut ignorer que les moments que nous vivons avec un être cher sont les derniers, que pouvons-nous faire? Nous laisser abattre et crier à l'injustice, ignorer les signaux et faire l'autruche mais nous pouvons aussi décider de PROFITER de ces instants, rendus encore plus précieux car on se doute que ce seront les derniers.
C'est ce que va vivre Julianne, une maman active et boulimique, fâchée avec son père qui va devoir mettre sa rancune de côté pour pouvoir héberger ce dernier dont la maison a brûlé. Elle va vite se rendre compte que quelque chose cloche chez son père et pour cause...
Parviendra-t-elle à lui pardonner? Saisira-t-elle les possibles tant qu'il est encore temps ou plongera-t-elle dans la dépression?
Il faudra lire le dernier roman de Virginie Grimaldi pour le découvrir, un roman touchant, terriblement vrai et drôle qui a le don de nous faire sourire alors que notre cœur crie de pleurer toutes les larmes possibles car il est une chose que la romancière a comprise : dans (quasi) toute épreuve on peut tirer du positif à condition d'accepter un changement de point de vue.
Très beau livre sur le thème de la famille et du voyage, je recommande particulièrement! L'histoire est très douce et nous invite à une belle réflexion sur le thème de la famille. Un très beau moment de lecture
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