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Vincent Jolit

Vincent Jolit
Vincent Jolit est né en 1978 à Hyères dans le Var. Après l'obtention de son DEA de Lettres modernes, il est devenu bibliothécaire à la médiathèque de Hyères et vit à Toulon. En 2013, il a publié son premier roman Clichy aux éditions de La Martinière.

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  • Parole de libraire s'arrête à Bordeaux

    Emilie est libraire à la librairie Mollat, véritable institution bordelaise. Elle nous fait part de ses trois coups de coeur : Les évaporés de Thomas B. Reverdy Daffodil Silver d'Isabelle Monnin Clichy de Vincent Jolit Trois romans de cette rentrée...

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    Parole de libraire s'arrête à Bordeaux

    Emilie est libraire à la librairie Mollat, véritable institution bordelaise. Elle nous fait part de ses trois coups de coeur : Les évaporés de Thomas B. Reverdy Daffodil Silver d'Isabelle Monnin Clichy de Vincent Jolit Trois romans de cette rentrée littéraire 2013 à ne pas manquer. [[video]]

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Transalpin » de Vincent Jolit aux éditions Fayard

    parcequecmoi sur Transalpin de Vincent Jolit

    Après un incipit percutant sur la naissance du Christ revisitée par l’auteur, on s’attendait à un livre mordant de bout en bout. Il n’en est rien, et très vite, malgré les métaphores qui s’enchainent, l’histoire platement racontée servie par de longues descriptions non homogènes nous ennuie....
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    Après un incipit percutant sur la naissance du Christ revisitée par l’auteur, on s’attendait à un livre mordant de bout en bout. Il n’en est rien, et très vite, malgré les métaphores qui s’enchainent, l’histoire platement racontée servie par de longues descriptions non homogènes nous ennuie.

    Vincent Jolit écrit avec rage l’histoire d’une famille d’émigrés italiens venus du Piémont dans la France du sud au siècle dernier, en passant par les Alpes, de sa difficile intégration, du sentiment de devoir sans cesse prouver sa légitimité, même après 4 générations. De nos jours, le dernier descendant nous relate son histoire, il décroche le 1er prix de l’école de l’art, comme une consécration, une revanche contre le monde entier. Mais il restera le rital, issu de paysans piémontais. Enfant, il dessine la boucherie où travaille son père, puis adolescent, il dessine la jeune fille qu’il aime et finira par épouser. Après la guerre, malgré son talent artistique, l’homme devient à son tour ouvrier salinier, comme le fut son arrière-grand-père en arrivant en France. Il finit par atteindre un certain succès régional en tant que peintre. Sa femme devient son sujet unique, jusqu’à ce qu’ils aillent dans les Alpes, où les paysages de montagnes lui sont source d’inspiration. Après la mort de sa femme, le peintre vivra seul en ermite, sans descendance, la lignée s’éteint.
    L’absence de prénom et de nom m’a dérangé, j’ai trouvé ainsi très impersonnels les personnages appelés par l’auteur : l’arrière-grand-père, le père, le fils, l’enfant, l’adolescent, l’homme, le peintre. Seule la femme aimée par le narrateur reçoit un prénom, mais non significatif : Aimée. Alors j’ai eu du mal à m’accrocher, à entrer dans cette histoire qui n’en est pas vraiment une, finalement. Pas de chapitre, et les liens entre les paragraphes sont minces voire inexistants.
    Vous l’aurez compris, je n’ai pas particulièrement aimé ce roman.

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    Couverture du livre « Presqu'île » de Vincent Jolit aux éditions Fayard

    Virginie H sur Presqu'île de Vincent Jolit

    Cloué sur son lit d'hôpital, pour une énième opération (tout dysfonctionne depuis qu'il est enfant), le narrateur se souvient de son enfance et c'est le prétexte pour faire ressurgir le portrait de sa grand-mère adorée, Marinette, figure tutélaire, passionnée de turf.

    Dans un style très...
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    Cloué sur son lit d'hôpital, pour une énième opération (tout dysfonctionne depuis qu'il est enfant), le narrateur se souvient de son enfance et c'est le prétexte pour faire ressurgir le portrait de sa grand-mère adorée, Marinette, figure tutélaire, passionnée de turf.

    Dans un style très proustien (de longues phrases parfois et quelques fulgurances colorées), le narrateur évoque les lieux où régnaient Marinette, dans une précision parfois chirurgicale, géographie intime et méticuleuse, se remémore le jardin (lieu de fantasmes avec son roi mimosa qui lui rappelle l’œuvre picturale de Bonnard, mais aussi lieu d'aventures enfantines à la recherches de billes perdues), les parties de petits chevaux, l'odeur de la boucherie que tenait son oncle, et tous les instants intimes qui peuvent resurgir alors qu'on ne les convoque pas (et sans doute surtout parce qu'on ne les convoque pas !).

    Dans une narration est très travaillée, précise à l'extrême, ce roman est un voyage dans les profondeurs du souvenir alors que le narrateur se réveille d'une anesthésie et flotte entre rêve et réalité, ce roman singulier offre de jolis moments de tendresse.

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