Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Aujourd'hui, les explorateurs de la BD reviennent !
Un roman graphique touchant et captivant qui m'a plongée dans l'intimité de deux personnages en quête de rédemption. Le personnage de François, solitaire et discret, se retrouve embarqué dans une aventure imprévue en prenant soin d'une énigmatique jeune femme, Elsa. Leur relation évolue progressivement, révélant des émotions et des blessures profondes.
L'histoire, bien que simple en apparence, est révélatrice des complexités de l'être humain, de ses failles et de ses capacités à surmonter les épreuves. Les thèmes abordés, tels que le poids du passé, la quête d'identité et la recherche de sens, sont traités avec délicatesse et authenticité.
Le style graphique de l'auteur est à la fois épuré et expressif, utilisant des tons doux et enveloppants qui renforcent l'atmosphère intimiste du récit. Les paysages bretons donnent envie de voyager et de se perdre dans cette nature sauvage et apaisante.
"La délicatesse du homard" est à la fois poétique, émouvant et profond.
On apprend par le petit-fils de Marcel Pagnol, qu'il est encore possible de dénicher des trésors dans les archives familiales de son grand-père. Voici une pièce inédite, Gaby datée des années 1954, retrouvée alors qu'il entreprenait un inventaire avec le projet d'ouvrir un musée à sa mémoire. Ceci est la petite histoire de cette pièce théâtrale qui nous est proposée en bandes dessinées. En tant qu'inconditionnelle de Pagnol, je me suis fait une joie de la découvrir.
Gaby est une très belle jeune femme qui vit aux crochets d'hommes riches, elle peut ainsi assurer son train de vie, celui de son père et accessoirement celui de son amant. Gaby est une femme entretenue et mène grand train jusqu'au jour où la ruine la menace. Aux grands maux, les grands remèdes, le trio va mettre en place une nouvelle escroquerie avec l'aide d'un notaire véreux. Elle va mettre le grappin sur un jeune homme qui ne sait pas encore qu'il sera bientôt un héritier chanceux.
J'ai aimé cette bande dessinée qui condense cette pièce de théâtre pour nous en restituer la substantifique moelle. On a à peine le temps de s'imprégner de l'ambiance et du contenu des très belles planche de Luc Brahy que déjà l'histoire se termine. Un peu de frustration pour cette pièce qui nous donne un aperçu de ce que pouvait être la vie d'une femme oisive dans un monde d'hommes dans les années 50. Je me demande si on n'aurait pas pu imaginer un livret avec le texte original accompagnant cette BD, pour les curieuses comme moi. Du coup l'histoire apparaît bien simple et sans que le personnage de Gaby ou celui de Ferdinand (sa proie) ne soit véritablement creusé. Il n'empêche que j'ai passé un moment tout en légèreté, comique et truculent, c'est toujours un grand plaisir que de retrouver l'âme de Marcel Pagnol. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/04/gaby-ou-la-belle-et-l-argent.html
Les mots et les images se mêlent dans l'adaptation en bande dessinée de 'Les gens heureux lisent et boivent du café'. Une histoire qui touche, émeut page après page pour toucher le cœur. Cette BD est un voyage émotionnel à travers le tumulte de la résilience et de la douleur. Entre les mots et les dessins, on voyage, on s’abandonne, on ressent.
Diane, le personnage principal, est plongée dans un abîme de chagrin après avoir perdu brutalement son mari et sa fille. Le récit la suit dans sa quête pour échapper à un monde qui lui est devenu étranger, la menant jusqu'en Irlande, où elle tente de fuir la réalité qui la hante. Mais, comme le dit si bien l'adage, la vie finit toujours par vous rattraper. Parfois, lorsqu’on cherche à fuir la souffrance, ou se fuit soi-même.
Dans cette adaptation, les émotions brutes jaillissent à travers chaque page. Les illustrations de Véronique Grisseaux capturent la mélancolie et la lourdeur de l'âme de Diane de manière magistrale. Les traits délicats des dessins reflètent avec précision la détresse du personnage, créant une connexion intime entre le lecteur et le récit. J’ai été émue par chaque expression, chaque regard, chaque geste.
Mais plus encore, les mots d'Agnès Martin-Lugand. Les dialogues et les monologues internes de Diane sont empreints d'une authenticité qui résonne profondément. Les mots sont choisis avec soin pour refléter la complexité des émotions, son combat intérieur, ses questionnements, sa déroute, ses doutes, et ils touchent directement le cœur.
Cette histoire est empreinte de mélancolie permanente, mais c'est précisément cette mélancolie qui lui donne sa beauté poignante. À travers les planches, on peut ressentir la détresse de Diane, et on découvre des mots qui résonnent avec une douleur que beaucoup d'entre nous ont peut-être ressentie à un moment donné de notre vie. C’est cette connexion qui m’a également touchée. Je n’ai pas vécu la même chose, mais j’ai retrouvé des mots que j’aurais pu dire, une atmosphère que j’ai si bien comprise. C'est une œuvre qui parle de la douleur, mais aussi de la résilience et de la possibilité de trouver un chemin vers la lumière, même dans les moments les plus sombres.
En bref : 'Les gens heureux lisent et boivent du café' en bande dessinée est une expérience visuelle et émotionnelle profonde. Elle nous rappelle la puissance de l'art pour exprimer les émotions humaines les plus intenses et nous invite à explorer nos propres sentiments et expériences. C’est pour moi une très belle réussite.
Je n'ai pas lu le roman d'Agnès Martin-Lugand (je ne savais même pas que c'était de la romance…), je n'ai donc aucune idée de la manière dont l'histoire a été transposée et si elle respecte ce qui a été précédemment écrit par l'autrice.
C'est un bilan moyen pour moi car même si ça commençait plutôt bien, j'ai parfois eu certaines déconvenues avec l'illustration (certains visages en particulier qui me semblaient un peu bâclés…) et puis le gros hic c'est que je ne suis pas fan de romance donc forcément ce livre partait avec un sérieux handicap…
Dans ce genre d'histoires, le problème, c'est que le dénouement est plus que prévisible. J'ai toujours l'impression de lire la même chose, et moi : j'ai besoin d'être surprise !
Et puis, l'Irlande c'est un peu plus qu'un pub perdu au milieu de nulle part et un homme roux irascible qui y boit de la bière, c'est un peu caricatural pour le coup !
Tant qu'on y est : le personnage d'Edward aurait juste besoin d'une bonne paire de claques à mon avis…
Vous l'aurez compris, je n'ai pas grand-chose à dire sur cet album.
Toutefois, pour ceux qui apprécient je précise que la suite de la bd est disponible !
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