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Gabrielle Tuloup

Gabrielle Tuloup

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Avis sur cet auteur (39)

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    Couverture du livre « La nuit introuvable » de Gabrielle Tuloup aux éditions Philippe Rey

    Dominique Sudre sur La nuit introuvable de Gabrielle Tuloup

    Nathan Weiss a toujours été davantage le fils de son père que celui de sa mère
    Aussi depuis le décès de Jean, il a délaissé Marthe sans aucun scrupule d'autant que ce nouveau poste en Slovénie évite bien des discussions.
    Mais aujourd'hui c'est une voisine inconnue qui l'appelle pour lui parler...
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    Nathan Weiss a toujours été davantage le fils de son père que celui de sa mère
    Aussi depuis le décès de Jean, il a délaissé Marthe sans aucun scrupule d'autant que ce nouveau poste en Slovénie évite bien des discussions.
    Mais aujourd'hui c'est une voisine inconnue qui l'appelle pour lui parler de Marthe. Sa mère va mal, il doit venir la voir.
    Il est à Paris tous les deux, mois, il ira donc retrouver sa mère rue du cherche midi, dans l'appartement qui a abrité les amours fusionnels de ses parents.
    Le choc est intense lorsqu'il comprend que la maladie est là. Alzheimer a pris possession de la mémoire et du passé de Marthe, de son présent et lui a volé son futur.

    Pourtant celle qui fut davantage épouse que mère a laissé des lettres pour son fils unique. Lettres qui lui seront remises au fils du temps, afin qu'il sache et comprenne, qu'il envisage le présent à la lumière du passé.
    Et le lecteur ému et attentif va suivre les interrogations de Nathan et les révélations de Marthe à mesure de leur lecture et du temps qui passe, ces découvertes qui vont bouleverser ses sentiments.

    Gabrielle Tuloup dit sans dire l'enfance, la douleur, la peur d'une mère d'être un jour séparée de son enfant, l'amour entre deux êtres absolu et éternel, les regrets et les silences, la vie qui vient et qui s'en va. L'amour d'un fils pour son père, celui qu'on attend en vain d'une mère qui n'ose pas embrasser et aimer. Elle dit les pourquoi et les comment, les silences et les absences, l'amour que l'on n'ose pas dire et celui que l'on cache pour se protéger.
    Un roman qui se lit d'un souffle et que j'ai aimé.

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    Couverture du livre « Sauf que c'étaient des enfants » de Gabrielle Tuloup aux éditions Philippe Rey

    dominique petrone sur Sauf que c'étaient des enfants de Gabrielle Tuloup

    Un livre court pour raconter l'impensable vécu par une jeune fille a l'école.
    Un sujet difficile qui est malheureusement toujours présent.
    Fatima va parler, va dénoncer ses huit élèves qui ont gâché sa vie, sa jeunesse, son insouciance.
    Comme le dit le titre pourtant ce ne sont que des...
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    Un livre court pour raconter l'impensable vécu par une jeune fille a l'école.
    Un sujet difficile qui est malheureusement toujours présent.
    Fatima va parler, va dénoncer ses huit élèves qui ont gâché sa vie, sa jeunesse, son insouciance.
    Comme le dit le titre pourtant ce ne sont que des enfants, mais c'est arrivé et la police débarque à l'école.
    Dans ce collège de banlieue c'est l'incompréhension et les copains défendent, rejettent la faute, jugent et condamnent
    La professeur elle sous le choc s'identifie à tort, ce n'est pas la mème histoire, eux ne sont encore que des enfants et pourtant...
    Un récit dérangeant qui nomme les choses et qui aide à la parole car oui cela ne répare pas mais ça aide et il faut que les choses soient dites et entendues.
    Une analyse qui ne moralise pas mais qui fait réfléchir sur un sujet toujours aussi délicat.

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    Couverture du livre « Sauf que c'étaient des enfants » de Gabrielle Tuloup aux éditions Philippe Rey

    Carrie sur Sauf que c'étaient des enfants de Gabrielle Tuloup

    C'est d'abord le titre qui m'a sauté aux yeux. le côté mystérieux mais également la forme grammaticale.

    Très vite, sans même lire la quatrième de couverture, on sait, on sent qu'on ne va être dans un feel-good, que l'autrice nous parlera d'un sujet délicat. Et il en est bien entendu question...
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    C'est d'abord le titre qui m'a sauté aux yeux. le côté mystérieux mais également la forme grammaticale.

    Très vite, sans même lire la quatrième de couverture, on sait, on sent qu'on ne va être dans un feel-good, que l'autrice nous parlera d'un sujet délicat. Et il en est bien entendu question ici car elle abordera un sujet ô combien épineux, le viol quand il s'agit d'adolescents sur une adolescente, ce que l'on appelle communément une tournante (et que ce terme est laid). Sujet casse-gueule car on peut vite tomber dans le dégueulasse (ça l'est) mais aussi dans le graveleux, le putassier ou le pathos. Et pour le coup, je trouve que Gabrielle Tuloup s'en est très bien sortie.

    Avoir posé l'intrigue dans le milieu scolaire était très malin car les adultes jugeant de cette affaire ne sont pas seulement du milieu judiciaire mais également, et surtout, les professeurs qui, forcément, connaissent les gamins, notamment les agresseurs. Et j'ai trouvé que l'autrice avait réussi le tour de force incroyable de ne pas rendre ses personnages manichéens (ou en tout cas pas trop). Comme tout un chacun, j'ai mon avis, assez tranché d'ailleurs, sur la question, mais là elle permet de poser le débat, ce que j'ai beaucoup apprécié. Non pas qu'on ne juge pas l'acte ignoble mais quand on connaît l'agresseur, qu'on voit autre chose de lui que ce seul acte, on ne peut que se poser des questions. Je me demande d'ailleurs si ce ne serait pas un roman à faire lire à des lycéens, pour en parler avec eux ensuite.

    Ce que j'ai beaucoup apprécié aussi est que la réflexion est poussée plus loin, lorsqu'on découvre la réaction d'une des professeure, qui jusque là aimait ces enfants, réaction épidermique mais qui s'explique sur la fin du récit où le titre prend d'ailleurs tout son sens.

    Dans l'ensemble, ce fut une lecture appréciée, avec un sujet de fond compliqué mais bien traité. Je regrette juste une écriture qui ne m'a pas beaucoup plu.


    Lu en juin 2021

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    Couverture du livre « Sauf que c'étaient des enfants » de Gabrielle Tuloup aux éditions Philippe Rey

    Prune42 sur Sauf que c'étaient des enfants de Gabrielle Tuloup

    Un court roman de 140 pages sur une affaire de viol en réunion perpétré sur une jeune fille par des adolescents de son collège de banlieue. Le sujet est intéressant mais à mon avis aurait mérité d'être creusé davantage, je suis restée un peu sur ma faim. Les deux autres parties du roman...
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    Un court roman de 140 pages sur une affaire de viol en réunion perpétré sur une jeune fille par des adolescents de son collège de banlieue. Le sujet est intéressant mais à mon avis aurait mérité d'être creusé davantage, je suis restée un peu sur ma faim. Les deux autres parties du roman paraissent étranges dans un premier temps et sont très différentes, très travaillée littérairement pour la 2ème par exemple. Ce roman aborde aussi la question des violences faites aux femmes et notre rôle en tant que témoins.

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