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Dans ce roman choral, la vie de douze personnages liés par le sang ou par l'amitié ou encore des liens invisibles s’entremêle. Ils sont tous des Indiens originaires d'Oakland avec le même but : se rendre au Big Oakland Powwow mais pour des raisons tout à fait différentes.
L'auteur aborde la question, assez sensible, de l'identité indienne, où chacun cherche qui il est, ce qu'il veut apporter à la cause indienne, ce qu'il veut changer dans les rapports avec les autres. Le sujet est abordé avec pudeur mais presqu’un peu trop de distance. J’ai eu du mal à vraiment m’attacher aux personnages.
La construction de l’intrigue est intéressante car la tension est grandissante pour arriver au jour du Powwow.
Un livre bien écrit qui fait réfléchir au sort des minorités et dont le rythme est assez haletant. Il manque cependant quelque chose pour qu’il soit un vrai coup de cœur pour moi. Peut-être le nombre important de personnages fait qu’aucun portrait n’est suffisamment approfondi pour qu’on s’attache vraiment.
A Oklahoma, aux États-Unis, les indiens survivent dans les villes, les rues, et connaissent la pauvreté. Certains se rendent à des pow-wows, ils ont besoin de ces rassemblements, c'est tout ce qu'il leur reste. Un endroit où cultiver le lien entre tribus indiennes, un lien ancien, un but : les chants, les danses, les musiques, et les tenues de plumes et de perles. Et pourtant, nombreux sont ceux qui sont tombés dans la violence, l'alcool, la drogue.
Ce livre évoque l'extinction à petit feu d'un peuple et sa difficulté à intégrer le mode de vie des blancs. "La plaie ouverte par les blancs quand ils sont arrivés et ont pris ce qu'ils ont pris ne s'est jamais refermée."
Sélection Prix des Lecteurs 2021
A Oakland, dans la baie de San Francisco, les Indiens ne vivent pas dans une réserve mais au cœur de la ville. Le destin de douze d’entre eux, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, va se lier inexorablement à l’occasion d’un grand pow-wow…
Douze protagonistes, cela peut sembler beaucoup et relancer le débat qui consiste à se demander au-delà de combien de personnages l’auteur perd-il le lecteur ? Honnêtement j’ai parfois re-feuilleté quelques pages pour me rappeler qui était qui… mais je comprends la démarche de l’auteur.
Ces personnages constituent les différentes voix du choeur qui accompagne au son du tambour les danseurs d’un pow-wow, l’un des principaux moyens de l’expression de l’identité amérindienne et de la sauvegarde de leur culture.
Avec un style sans emphase, Tommy Orange réussit le pari de ne pas tomber dans le pathos même s’il est beaucoup question d’alcoolisme, de violence et de pauvreté. Et c’est ce que j’ai particulièrement apprécié et qui m’avait dérangé dans le Chant des revenants de Jesmyn Ward.
Le risque c’est bien sûr que le lecteur n’éprouve pas une totale empathie pour les personnages mais ce n’est pas un critère primordial en ce qui me concerne. Car au final je crois que l’auteur parvient à toucher son but : un premier roman juste sur la situation des Autochtones en Amérique, ainsi que se désignent eux-mêmes ceux que l’ont a appelé les Indiens d’Amérique.
“ On appelle Indiens urbains cette génération née en ville. Il y a longtemps que nous nous déplaçons, mais la terre se déplace avec nous comme un souvenir. Un Indien urbain appartient à la ville, et la ville appartient à la terre. »
Encore un roman qui m'aura fait quelque peu sortir de ma zone de confort, pour mon plus grand plaisir.
Nous voici plongés dans la culture amérindienne, culture dont je ne connais pas grand chose alors qu'elle est plus que riche et diversifiée. le prologue, d'ailleurs, nous fait plonger immédiatement dans ce que vécurent - et vivent encore d'une certaine manières - les différentes tribus.
Roman choral par excellence, le livre alterne les points de vue pour converger vers une ultime séquence se déroulant durant un Pow Wow, grande fête indienne.
Plus de trois mois après avoir terminé ma lecture, il est compliqué d'en expliquer clairement la teneur. Je reste sur une impression d'une immersion totale dans la vie de ces gens, tous plus ou moins liés les uns aux autres, d'une histoire, ou plutôt des histoires, pas toujours très simple à suivre et d'une maîtrise d'écriture incroyable.
Un parti pris évident dont le roman puise sa force.
Lu en mars 2021
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