Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Tom Bower

Tom Bower

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « L'Or Nazi, Les Banques Suisses Et Les Juifs » de Tom Bower aux éditions Plon

    Bernard Viallet sur L'Or Nazi, Les Banques Suisses Et Les Juifs de Tom Bower

    Avant la seconde guerre mondiale, des Juifs fortunés sentant monter la menace nazie, placèrent or, argent et bijoux sur des comptes ou dans des coffres de banques suisses pensant qu’ils y seraient en sécurité. Pendant la guerre, les nazis firent de même avec tout ce qu’ils avaient pu dérober en...
    Voir plus

    Avant la seconde guerre mondiale, des Juifs fortunés sentant monter la menace nazie, placèrent or, argent et bijoux sur des comptes ou dans des coffres de banques suisses pensant qu’ils y seraient en sécurité. Pendant la guerre, les nazis firent de même avec tout ce qu’ils avaient pu dérober en Europe occupée (tableaux, œuvres d’art, or volé dans les banques centrales et même récupéré sur les dents et les bijoux des victimes de l’Holocauste). Non contente de pratiquer le recel des vols des nazis, les Suisses collaborèrent indirectement, mais de façon conséquente à l’effort de guerre allemand en fournissant pour environ un milliard de francs suisses de matériel qui ne fut jamais payé. En 1945, les banquiers suisses bloquèrent tous ces avoirs, ne permettant même pas aux survivants des camps de concentration ou à leurs descendants de récupérer leurs biens. Une commission alliée demanda pendant des années des comptes aux banques suisses sans le moindre succès. L’affaire s’éternisa jusqu’en 1997, date à laquelle Edgar Bronfman, pdg de Seagram et président du CJM, et d'Amato, sénateur américain, finirent par obtenir gain de cause avec un versement de 7 milliards de francs suisses, soit 5 milliards de dollars, versés sur un compte en faveur des victimes, avant même que les historiens déposent leur rapport définitif…
    « L’or nazi » est un ouvrage historique dense et lourdement documenté qui, malgré l’intérêt évident du sujet, reste d’une lecture plutôt laborieuse. L’auteur, se voulant sans doute exhaustif, raconte par le détail toutes les tentatives de négociation, toutes les réunions, concertations et discussions dans leurs moindres détails, ce qui finit par lasser un peu le lecteur. Lequel y découvrira néanmoins bien des turpitudes dans le monde de la finance en temps de guerre et de paix. Ainsi découvrira-t-il que l’or des banques centrales belges et hollandaises se retrouva en France alors que celui de la France fut mis à l’abri en Afrique, que l’Espagne et le Portugal ne rendirent qu’une faible partie de l’or entreposé chez eux et que l’URSS et les USA, qui en récupérèrent également, ne rendirent rien. Qui a dit que la fièvre de l’or rendait fou ? La Grande-Bretagne, la France et la Suisse (mais fort difficilement et sous la terrible pression internationale d’un retrait général de tous les avoirs laissés dans leurs banques) furent plus honnêtes au bout du compte. Sans doute moins puissants que les deux super-grands ne purent-ils faire autrement ? Livre intéressant néanmoins, une somme et une référence sur une affaire particulièrement crapuleuse.

Ils ont lu cet auteur

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !