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Tiphaine Le Gall

Tiphaine Le Gall

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Le principe de réalité ouzbek » de Tiphaine Le Gall aux éditions La Manufacture De Livres

    La Bibliothèque de Jujue sur Le principe de réalité ouzbek de Tiphaine Le Gall

    Alors, ce livre c’est un peu particulier, j’avoue que je l’ai commencé il y a un mois 1/2, mais je ne sais pas pourquoi, impossible à dire, je n’ai pas accroché. Je l’ai rapidement refermé mais j’avoue : assez frustrée. Il y a 15 jours, je me suis replongée dedans et là je l’ai adoré. J’ai...
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    Alors, ce livre c’est un peu particulier, j’avoue que je l’ai commencé il y a un mois 1/2, mais je ne sais pas pourquoi, impossible à dire, je n’ai pas accroché. Je l’ai rapidement refermé mais j’avoue : assez frustrée. Il y a 15 jours, je me suis replongée dedans et là je l’ai adoré. J’ai beaucoup aimé ce roman épistolaire et philosophique, notamment l’écriture sensible, je dirai même entière, c’est un coup de cœur complètement inattendu.
    L’histoire, c’est une longue lettre qu’envoie une professeur de français et de philosophie au lycée Tachkent en Ouzbékistan pour refuser la lettre de refus qu’elle a reçu pour un poste là-bas. Un emploi d’expatrié pour elle et sa famille, une expérience familiale, une dernière chance pour leur couple et pour se retrouver dans une vie où elle ne se reconnaît plus. Remplie de désillusions notre narratrice voit sa vie lui échapper et l’Ouzbekistan lui paraît être la solution, sa nouvelle chance, son nouveau départ…..
    L’écriture est magnifique, la forme est originale, l’auteure nous pousse à la réflexion sur notre société, sur l’amour, sur la littérature, la famille, sur nos vies, nos désillusions, nos envies, nos aspirations !

    Je suis ravie d’avoir retenté la lecture de ce livre. Je crois encore plus aujourd’hui que certains livres sont des rendez-vous manqué et que ce n’était simplement pas le bon moment et que parfois dans d’autres circonstances on a essayé la lecture et que c’est une très belle découverte et une belle surprise ❤️

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    Couverture du livre « Le principe de réalité ouzbek » de Tiphaine Le Gall aux éditions La Manufacture De Livres

    Fanny C. sur Le principe de réalité ouzbek de Tiphaine Le Gall

    Coup de coeur pour ce récit singulier malgré quelques longueurs et redites.
    La forme est originale. le livre déroule une longue lettre de 200 pages adressée par la narratrice professeur agrégée de lettres à Brest à la directrice du lycée français de Tachkent . le style est magnifique. Des...
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    Coup de coeur pour ce récit singulier malgré quelques longueurs et redites.
    La forme est originale. le livre déroule une longue lettre de 200 pages adressée par la narratrice professeur agrégée de lettres à Brest à la directrice du lycée français de Tachkent . le style est magnifique. Des interrogations parsèment ce long monologue, c'est une façon heureuse d'impliquer le lecteur.Les nombreuses références littéraires restent dans une juste mesure, elles sont en cohérence avec l'identité de la narratrice et inscrivent le propos dans l'universel.
    La narratrice n'a pas été affectée en Ouzbékistan contrairement à ce qu'elle espérait. Au début de sa lettre elle exprime avec véhémence son refus d'entériner cette situation.Elle est déterminée à rejoindre avec son compagnon et ses deux enfants Tachkent. Puis le ton change , il lui faut convaincre son interlocutrice,elle entre dans le registre personnel , prend la directrice à témoin et se confie à elle jusqu'à dévoiler sa vie intime.Partir en Ouzbékistan est une nécessité absolue pour sauver son couple et se sauver elle-même par un nouveau projet.
    Le questionnement philosophique sur l'amour fil conducteur du livre est développé de façon intéressante .La narratrice s'interroge sur son couple , l'usure du couple , l'amour ,l'adultère .

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    Couverture du livre « Une ombre qui marche » de Tiphaine Le Gall aux éditions L'arbre Vengeur

    Littéraflure sur Une ombre qui marche de Tiphaine Le Gall

    Avertissement : ceci n’est pas un roman, c’est un « roman-essai », gigogne, une mise en abyme. Si vous aimez les digressions érudites et les parenthèses scholastiques, vous serez comblés. Mais il est possible que cette lecture vous ennuie, que vous la rangiez dans la catégorie « onanisme...
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    Avertissement : ceci n’est pas un roman, c’est un « roman-essai », gigogne, une mise en abyme. Si vous aimez les digressions érudites et les parenthèses scholastiques, vous serez comblés. Mais il est possible que cette lecture vous ennuie, que vous la rangiez dans la catégorie « onanisme neuronal »… Et qu’il vous tombe des mains.
    Tiphaine Le Gall, s’est bien amusée avec son vrai faux sujet d’étude, Timothy Grall, son double masculin (« le Graal de Le Gall »). Grall est un écrivain charismatique dont le dernier opus « L’œuvre absente » va déstabiliser par son impertinence. Il se résume à des pages blanches qui rappellent la controverse du « Carré blanc sur fond blanc » de Malevitch ou la blague spirituelle que font les filles en offrant à leur prétendant un livre (complètement vierge) intitulé « Ce que les hommes savent des femmes ». Les passions se déchaînent. On crie au génie ou on dénonce l’énième foutaise, digne d’un mauvais art conceptuel.
    Tiphaine Le Gall a réussi une prouesse : parler du vide et faire l’exégèse du blanc avec maestria, tout en taclant les critiques littéraires (ah, le clin d’œil de la page 156 et les explications qui suivent).
    Pour parvenir à ses fins, Tiphaine Le Gall convoque Montaigne, Flaubert, Nietzsche, Bergson, Ricoeur et de façon plus surprenante, Nicolas bouvier et son « Usage du monde ». Les réflexions de Le Gall sont intéressantes (dénonciation du matérialisme, pessimisme ambiant en temps de pandémie, art contre production, engagement du lecteur, le désir par le vide, etc..) mais - c’est ma grande réserve – elles ressemblent trop souvent à des notes de cours joliment orchestrées. Ou peut-être suis-je trop attachée à la forme d’un roman plus classique.
    Bilan :

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    Couverture du livre « Une ombre qui marche » de Tiphaine Le Gall aux éditions L'arbre Vengeur

    Aurélien RIZZON sur Une ombre qui marche de Tiphaine Le Gall

    Quelle originalité pour le premier livre que je découvre en cette rentrée littéraire 2020 !

    Cet OVNI littéraire vient se calquer sur le modèle d’une sorte de thèse / analyse d’une œuvre littéraire. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de roman, ce livre est tout simplement inclassable....
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    Quelle originalité pour le premier livre que je découvre en cette rentrée littéraire 2020 !

    Cet OVNI littéraire vient se calquer sur le modèle d’une sorte de thèse / analyse d’une œuvre littéraire. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de roman, ce livre est tout simplement inclassable. L’œuvre imaginaire analysée, décortiquée ici s’intitule « l’œuvre absente », je ne dévoile rien mais l’intitulé vous donne déjà un bon indice sur le « problème » posé par cette œuvre.

    Franchement, j’ai passé un moment assez remarquable à la lecture de ce livre. C’est très bien écrit, c’est drôle, parfois un peu grotesque ou fantasque mais une chose est sûre, c’est un pastiche qui tient sérieusement la route. Je dirai même que c’est plutôt brillant par moment.

    Les premières parties sont bluffantes et j’applaudis des deux mains le travail de l’écrivaine. Je serai un peu plus mitigé sur la fin car j’ai commencé à caler un peu. Bien que l’auteur soit allé au bout de son idée et que l’on ne peut pas vraiment lui reprocher ce point, cela commençait à faire un peu trop. L’analyse littéraire part très loin et on perd ce petit côté « roman » du début avec notamment la découverte de l’auteur de cet étrange ouvrage. Car au-delà de l’imitation d’essai universitaire, ce livre présente bien aussi la biographie d’un personnage un peu singulier.

    Même si la fin de lecture m’a un peu perdu, il n’en reste pas moins que ce livre vaut vraiment le détour pour sa grande originalité, son audace et son humour. L’ensemble se veut aussi être une réflexion plus profonde sur le monde universitaire, la critique d’œuvres, le monde littéraire…

    Ce livre a clairement retenu mon attention, je n’avais pour ma part jamais lu un roman de ce type. L’ensemble est de qualité et sort vraiment de l’ordinaire, ce qui en fait une lecture assez marquante pour le lecteur curieux que je suis. Je ne sais pas si c’est un livre qui plaira au plus grand nombre car c’est très particulier mais pour les lecteurs curieux cherchant une expérience de lecture différente, je le recommande.

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