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Thomas Gunzig

Thomas Gunzig

Thomas Gunzig, né en 1970 à Bruxelles, est l’écrivain belge le plus primé de sa génération et il est traduit dans le monde entier. Nouvelliste exceptionnel, il est lauréat du Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, du prix Victor Rossel pour son premier roman Mort d’un parfait bilingue...

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Thomas Gunzig, né en 1970 à Bruxelles, est l’écrivain belge le plus primé de sa génération et il est traduit dans le monde entier. Nouvelliste exceptionnel, il est lauréat du Prix des Éditeurs pour Le Plus Petit Zoo du monde, du prix Victor Rossel pour son premier roman Mort d’un parfait bilingue, mais également des prix de la RTBF et de la SCAM, du prix spécial du Jury, du prix de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Française de Belgique et enfin du très convoité et prestigieux prix Triennal du Roman pour Manuel de survie à l’usage des incapables. En 2017 il reçoit le prix Filigranes pour son roman La Vie sauvage. Star en Belgique, ses nombreux écrits pour la scène et ses chroniques à la RTBF connaissent un grand succès. Il a publié et exposé ses photos sur Bruxelles, Derniers rêves. Scénariste, il a signé le Tout Nouveau Testament aux deux millions d’entrées dans le monde, récompensé par le Magritte du meilleur scénario et nominé aux Césars et Golden Globes. Sont aussi parus au Diable vauvert, ses romans : 10 000 litres d’horreur pure, Assortiment pour une vie meilleur, Et avec sa queue il frappe.

 

 © Corentin Vandenbranden

Avis sur cet auteur (44)

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    Couverture du livre « Feel good » de Thomas Gunzig aux éditions Au Diable Vauvert

    Sevlipp sur Feel good de Thomas Gunzig

    Un roman acide, sucré et salé.
    Trois ingrédients qui se marient ici parfaitement.
    Une femme qui galère, qui fait de son mieux pour boucler les fins de mois, qui aime son enfant et que la perte de son emploi va faire basculer dans la précarité.
    Un romancier raté, des livres qui ne se vendent...
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    Un roman acide, sucré et salé.
    Trois ingrédients qui se marient ici parfaitement.
    Une femme qui galère, qui fait de son mieux pour boucler les fins de mois, qui aime son enfant et que la perte de son emploi va faire basculer dans la précarité.
    Un romancier raté, des livres qui ne se vendent pas, une épouse qui se lasse, une fille qui ne vous admire pas.
    Un rapt et le chemin de ces deux là va se croiser.
    C'est un roman qui sait manier l'ironie, la critique d'une société oppressante, la satire du milieu de l'édition tout en restant au final doux et émouvant.
    Une belle découverte.

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    Couverture du livre « Rocky, dernier rivage » de Thomas Gunzig aux éditions Au Diable Vauvert

    envielivresque sur Rocky, dernier rivage de Thomas Gunzig

    Un livre que j’ai lu dans le cadre du prix @leromandesetudiants de @franceculture

    Malheureusement un livre avec lequel ça n’a pas matché pour ma part.
    Je pense que c’est principalement le sujet qui ne me tenté pas.
    On se retrouve sur un île, c’est la fin du monde.
    Une seule famille a...
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    Un livre que j’ai lu dans le cadre du prix @leromandesetudiants de @franceculture

    Malheureusement un livre avec lequel ça n’a pas matché pour ma part.
    Je pense que c’est principalement le sujet qui ne me tenté pas.
    On se retrouve sur un île, c’est la fin du monde.
    Une seule famille a survécu et on va suivre cette famille.

    Un huit clos, qui personnellement me fait me sentir vraiment à l’étroit.
    Le fait d’être bloqué sur cette île, de ne plus jamais pouvoir en partir…

    Malgré tout, j’ai trouvé pas mal de choses intéressantes.
    Tout au long du livre, on alterne les points de vue des membres de la famille.
    Toutefois les personnages sont assez détestables, mais c’est voulu.

    Un livre qui me fait me poser une question quand même.
    Est-ce que j’aimerais faire partie des derniers survivants et rester seuls à jamais sur une île déserte ?
    Franchement je pense que je m’ennuierais assez rapidement !

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    Couverture du livre « Rocky, dernier rivage » de Thomas Gunzig aux éditions Au Diable Vauvert

    nathalie vanhauwaert sur Rocky, dernier rivage de Thomas Gunzig

    Fred pensait avoir tout prévu. Il y a cinq ans, lorsque l'effondrement du monde était en marche, il a emmené sa famille sur une île choisie à 600 kilomètres des côtes, ni trop chaude, ni trop froide. Un petit îlot sur lequel Safety for Life, une société spécialisée avait tout prévu pour...
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    Fred pensait avoir tout prévu. Il y a cinq ans, lorsque l'effondrement du monde était en marche, il a emmené sa famille sur une île choisie à 600 kilomètres des côtes, ni trop chaude, ni trop froide. Un petit îlot sur lequel Safety for Life, une société spécialisée avait tout prévu pour survivre. Tout, je vous dis, de la nourriture et des vivres pour de nombreuses années, de la nourriture pour l'esprit : musique de tous les genres, films et séries, livres, tout ce que l'on peut imaginer et même un couple de domestiques. Quand on est millionnaire on peut tout se permettre.

    Oui mais 5 ans plus tard seuls au monde, on sait que l'argent ne fait pas le bonheur car l'argent si on est seul au monde, il ne vaut plus rien et ses privilèges on les perd. Oui ça ils l'ont appris à leurs dépends... mais la vie à continuer.

    Enfin la vie, Hélène son épouse est dépressive et sous Xanax, Alexandre - 18 ans - ne va pas mieux, il est en manque d'amour et de concert live et sa soeur Jeanne, adolescente trompe l'ennui dans des séries télé débiles et est persuadée de reprendre sa vie d'avant. Fred lui est perdu, il voulait sauver les siens mais sa famille est en perdition.

    Il pensait avoir tout prévu mais un événement imprévu va chambouler leur quotidien et sa famille va se déchirer ou au contraire se retrouver?

    Je ne vous donne pas la réponse, à vous de lire pour savoir. C'est un récit postapocalyptique qui se passe en huis-clos et qui nous fait réfléchir sur les vraies valeurs de ce monde, du sens à donner à nos vies, à la famille.

    J'ai beaucoup aimé la lecture qui se passe comme un thriller, un humour caustique et une plume tendre à la fois qui décortiquent les rapports humains.

    Un livre qui se dévore.

    Beaucoup aimé.

    https://nathavh49.blogspot.com/2023/11/rocky-dernier-rivage-thomas-gunzig.html

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    Couverture du livre « Rocky, dernier rivage » de Thomas Gunzig aux éditions Au Diable Vauvert

    Chantal YVENOU sur Rocky, dernier rivage de Thomas Gunzig

    Ils sont riches, ils sont privilégiés. Mais tout cela pourrait rapidement se conjuguer au passé, tant la catastrophe annoncée depuis des décennies est imminente. Alors ls s’organisent. Celui qui a fait fortune lorsque le feu couvait met sa famille à l’abri, à 600 km des côtes, il a même effacé...
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    Ils sont riches, ils sont privilégiés. Mais tout cela pourrait rapidement se conjuguer au passé, tant la catastrophe annoncée depuis des décennies est imminente. Alors ls s’organisent. Celui qui a fait fortune lorsque le feu couvait met sa famille à l’abri, à 600 km des côtes, il a même effacé toute trace de l’île sur Google.
    Son épouse, ses deux adolescents et un couple d’employés se retrouvent en huis clos sur ce petit territoire où rien ne manque, aucun risque immédiat de disette ou d’ennui : les provisions abondent let les disques durs regorgent de tout ce ce que la culture effondrée a pu créer de divertissement.

    Mais que deviennent les valeurs de l’humanité dans un tel isolement ? Quel est le sens de cette mise à l’abri ? Comment simuler une normalité que la catastrophe a balayée ? Que signifie tout simplement être riche dans un contexte où l’argent n’a plus court ?


    Coup de coeur absolu pour ce roman post apocalyptique, qui m’a rappelé les huis clos qu’écrivit. Robert Merle dans les années 70. Huis clos qui finissaient toujours dans le sang.


    Le pourquoi de l’effondrement est abordé dans un scénario crédible, mais là n’est pas le sujet. Il s’agit surtout d’interroger le sens de nos existences, en tant que prisonniers d’un système d’autodestruction, une obsolescence programmée. Le paradigme est mort, il faut tout réinventer.


    Véritable tourne-page, difficile à lâcher.

    368 pages Au diable Vauvert 31 août 2023