Maturin a onze ans et il admire son grand frère de dix-sept ans, Victor, qui partage avec lui sa passion pour la musique. Mais Victor ne s’entend pas avec leur père et chaque retour de l’internat donne lieu à deux jours de tensions et de conflits.
Maturin n’a qu’un seul rêve, que son père et son frère s’entendent enfin.
« Mon grand frère » est un roman qui parle de l’adolescence, des conflits familiaux et des différences dans les fratries.
C’est un roman qui fera sûrement écho chez des enfants qui traversent ce genre de situation conflictuelle entre des parents dépassés et un aîné en pleine émancipation.
Le narrateur, Maturin, est attachant mais peut-être un peu immature pour son âge. Sa naïveté semble parfois un peu étrange pour ses onze ans. Mais mon expérience des enfants se limitant à deux spécimens, je ne peux pas vraiment juger sur un panel représentatif.
C’est un roman mélancolique et un peu triste qui n’a qu’à demi séduit mes enfants de huit et dix ans qui préfèrent les narrations empruntent d’humour.
Probablement plutôt un roman cathartique à conseiller à des enfants qui connaissent la situation.
A lire avec du rock anglais en fond sonore.
Prenez un instant et écoutez "Le murmure des nuages"...
Miri, sept ans, est atteinte de mucoviscidose. Près d'elle, ses parents qui l'aident à respirer, avec la batterie de traitements qui accompagne cette affection. L'auteur et papa prend son rôle très à coeur et partage de nombreux moments avec sa fille...
Que d'émotion dans ces pages, que de tendresse. Malgré le côté dramatique de la chose, Thierry Radière fait passer un formidable message, un message d'espoir, avec un grand "E", à tous les parents qui connaissent les mêmes difficultés.
"Miri, tu es comme une pierre précieuse dotée d'un coeur d'oiseau que je sens battre contre ma main. Rien d'autre ne compte que ta joie de vivre et nous ferions n'importe quoi pour que tu continues à rester ainsi. On croirait à te voir que tous les rêves que l'on en a en nous finissent par se réaliser, même celui de guérir."
Bien au-delà des personnes concernées par la maladie, il touche le lecteur par la grâce des mots, le ciel est grand ouvert et chaque nuage le rejoint, pour avancer encore. Adaptant au mieux ces lourds traitements, essayant de distraire Miri lors des séances de respiration, il doute de ses capacités de thérapeute. Et c'est dans le courage et de la foi de sa petite qu'il trouve la force de continuer, effaçant d'une main les statistiques, refoulant les idées sombres et levant les yeux vers le ciel.
Beau, très beau, touchant et remarquable de sincérité et d'amour...
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