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Tahar Ben Jelloun

Tahar Ben Jelloun
Écrivain franco-marocain connu depuis son prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée et son engagement contre le racisme en France. Tahar Ben Jelloun est né en 1944 à Fès, mais il a passé son adolescence à Tanger. Il étudie la philosophie à Rabat. Ses études sont interrompues par un séjour forcé d... Voir plus
Écrivain franco-marocain connu depuis son prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée et son engagement contre le racisme en France. Tahar Ben Jelloun est né en 1944 à Fès, mais il a passé son adolescence à Tanger. Il étudie la philosophie à Rabat. Ses études sont interrompues par un séjour forcé de 18 mois dans un camp militaire. C'est là qu'il commence à écrire. Il enseigne dans des lycées à Tétouan, puis à Casablanca où il collabore au Magazine Souffles. En 1971, à la suite de l'arabisation de l'enseignement, il s'installe à Paris pour y poursuivre des études de sociologie. Au départ, le séjour ne devait durer que trois ans, juste le temps de faire une thèse de 3e cycle de psychiatrie sociale sur les troubles mentaux des immigrés hospitalisés, mais rapidement il se met à écrire. Il publie en 1972 un recueil de poésie, puis son premier roman l'année suivante Harrouda. Il collabore régulièrement au journal Le Monde.

Avis sur cet auteur (61)

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    Couverture du livre « Partir » de Tahar Ben Jelloun aux éditions Folio

    Sylvie ADAM BEAUCOURT sur Partir de Tahar Ben Jelloun

    Azel ne se sent pas bien dans son pays. Celui-ci est corrompu et malgré son bon niveau d'études, il ne parvient pas à trouver du travail. Comme tant d'autres dans son entourage (dont l'auteur raconte les espoirs et les mésaventures, voire leur disparition), il est sans emploi. Miguel, un homme...
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    Azel ne se sent pas bien dans son pays. Celui-ci est corrompu et malgré son bon niveau d'études, il ne parvient pas à trouver du travail. Comme tant d'autres dans son entourage (dont l'auteur raconte les espoirs et les mésaventures, voire leur disparition), il est sans emploi. Miguel, un homme riche, lui offre cette possibilité. le voilà donc en Espagne, mais à quel prix... Celui de sa déchéance. Jusqu'où ira-t-il ainsi, c'est ce qu'on se demande.
    Une écriture magnifique, pleine de poésie. L'un des romans de Tahar ben Jelloun que je préfère pour l'instant.

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    Couverture du livre « Le mariage de plaisir » de Tahar Ben Jelloun aux éditions Gallimard

    Fanny C. sur Le mariage de plaisir de Tahar Ben Jelloun

    Tahar Ben Jelloun déroule la vie d'Amir , commerçant prospère d'une part à Fès au Maroc , d'autre part dans ses déplacements au Sénégal.
    L'Islam autorise les hommes qui partent en voyage à contracter un mariage à durée déterminée pour se préserver de la fréquentation des prostituees.
    Notre...
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    Tahar Ben Jelloun déroule la vie d'Amir , commerçant prospère d'une part à Fès au Maroc , d'autre part dans ses déplacements au Sénégal.
    L'Islam autorise les hommes qui partent en voyage à contracter un mariage à durée déterminée pour se préserver de la fréquentation des prostituees.
    Notre personnage , Samir, épouse au Sénégal Nabou qui deviendra sa seconde épouse au Maroc, on n'est plus dans le CDD…
    Comment Nabou, femme de couleur, va-t-elle être accueillie au Maroc? Et les enfants du couple?

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    Couverture du livre « Les yeux baissés » de Tahar Ben Jelloun aux éditions Points

    Sylvie ADAM BEAUCOURT sur Les yeux baissés de Tahar Ben Jelloun

    J'ai adoré dès le départ l'histoire de cette petite fille marocaine qui doit garder le troupeau de moutons sans pouvoir aller à l'école. Elle vit chez sa tante, une personne monstrueuse qui n'hésite pas à empoisonner son petit frère par vengeance. En effet, la petite fille a été désignée par son...
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    J'ai adoré dès le départ l'histoire de cette petite fille marocaine qui doit garder le troupeau de moutons sans pouvoir aller à l'école. Elle vit chez sa tante, une personne monstrueuse qui n'hésite pas à empoisonner son petit frère par vengeance. En effet, la petite fille a été désignée par son grand-père comme étant celle qui sera capable de trouver le trésor dans la montagne. En attendant, elle souffre de par la violence de cette tante et de l'absence de son père qui est parti travailler en France et qu'elle voit une fois l'an. Par contre, hors de question de baisser les yeux... A la mort de son petit frère, le père décide d'amener sa famille à Paris. Elle découvre alors à 10 ans l'école et a soif d'apprendre. Elle rattrape son retard petit à petit et fait des études. le retour au pays est impossible, la malédiction s'est abattue sur le village depuis qu'ils sont partis. La jeune fille s'invente alors des personnages pour expliquer les croyances qui l'ont toujours accompagnée et auxquelles elle ne croit plus. Cela devient alors difficile à suivre, les personnages se multiplient. Deux vieux racontent leurs souvenirs, un écrivain lui raconte ses rêves et lui fait lire l'histoire d'une autre petite fille. L'auteur s'égare... On passe sans transition du rêve à la réalité. Elle revient aussi régulièrement sur ses souvenirs et on passe d'une époque à l'autre. Elle finit par retourner au village pour tenter de mener les habitants au trésor. Elle accepte donc les traditions sans les contredire et se rend compte qu'elle a toujours été entre deux mondes, sans patrie réelle. En s'accrochant, cela reste quand même très agréable à lire.

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    Couverture du livre « Le dernier ami » de Tahar Ben Jelloun aux éditions Points

    Ophelie GAUDIN sur Le dernier ami de Tahar Ben Jelloun

    C'est un beau récit à la construction pourtant mal exploitée par l'auteur : le récit par Ali, puis par son ami Mamed, puis par Ramon qui est leur ami commun (récit bâclé à mes yeux) et enfin cette lettre posthume de Mamed à Ali qui n'a presque plus de surprise quand on y parvient. En effet, si...
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    C'est un beau récit à la construction pourtant mal exploitée par l'auteur : le récit par Ali, puis par son ami Mamed, puis par Ramon qui est leur ami commun (récit bâclé à mes yeux) et enfin cette lettre posthume de Mamed à Ali qui n'a presque plus de surprise quand on y parvient. En effet, si j'ai été tout de suite happée par la curiosité de connaître le contenu de cette lettre posthume dont la mention ouvre le livre, on la devine avec le récit de Mamed.

    La jeunesse est magnifiquement bien racontée, cette vie dans un pays ayant à sa frontière la guerre avec la France (France/Algérie) et qui résonne parfois avec les problématiques marocaines. Cette ode aussi à la Suède, qui contrairement aux autres, n'a pas été un pays colonisateur même si Tahar Ben Jelloun le dit en citant le Royaume-Unis (la France est évidemment aussi concernée) et met en oeuvre les valeurs qu'elle prône.

    C'est une histoire d'amitié qui, comme les histoires d'amour, n'est pas linéaire et toujours au beau fixe : elle suit les aléas de la vie humaine et des évènements de chacun.

    Le récit s'essouffle vite pourtant. C'est dommage car la jeunesse racontée est lumineuse, chaude et enjouée tout en traitant de sujets graves (la virginité féminine qui est aussi une affaire masculine finalement, le camp de redressement par rapport à leurs idées politiques par exemple, etc.).

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