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Sylvie Germain

Sylvie Germain
Sylvie Germain est l'auteur d'une œuvre singulière, couronnée de nombreux prix littéraires : Prix Femina pour Jours de colère, Grand Prix Jean Giono pour Tobie des Marais, Prix Goncourt des lycéens pour Magnus, Prix Jean Monnet de littérature européenne et Grand Prix SGDL de littérature pour l'en... Voir plus
Sylvie Germain est l'auteur d'une œuvre singulière, couronnée de nombreux prix littéraires : Prix Femina pour Jours de colère, Grand Prix Jean Giono pour Tobie des Marais, Prix Goncourt des lycéens pour Magnus, Prix Jean Monnet de littérature européenne et Grand Prix SGDL de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Elle a publié aux éditions Albin Michel Magnus, L'inaperçu, Hors champ, Le monde sans vous, Rendez-vous nomades et Petites scènes capitales.

Vidéos relatives à l'auteur

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    Corinne, libraire à la librairie "Tournons les pages" de Gournay sur Marne, nous parle de ses trois coups de coeur de cette rentrée littéraire : Le cas Eduard Einstein de Laurent Seksik Petites scènes capitales de Sylvie Germain L'extraordinaire voyage du fakir qui...

Articles en lien avec Sylvie Germain (3)

  • Des livres attendus pour la rentrée littéraire 2014
    Des livres attendus pour la rentrée littéraire 2014

    Comme toute rentrée littéraire de septembre, pointent quelques titres qui d'emblée laissent supposer le succès à venir. Parmi eux, des auteurs incontournables qui semblent une fois de plus très inspirés, des auteurs qui confirment leurs talents. Une rentrée foisonnante où les personnages historiques ont encore breaucoup de choses à révéler, des enchevêtrements familiaux aux sources inattendues, de quoi surprendre et satisfaire la curiosité des lecteurs !  

  • Parole de libraire à Gournay sur Marne
    Parole de libraire à Gournay sur Marne

    Corinne, libraire à la librairie "Tournons les pages" de Gournay sur Marne, nous parle de ses trois coups de coeur de cette rentrée littéraire.

  • La rentrée littéraire 2013 sur lecteurs.com ? La parole aux Explorateurs
    La rentrée littéraire c'est aussi sur lecteurs.com

    L’idée a germé en juin : pourquoi lecteurs.com, qui compte plus de 200 000 dévoreurs de livres avertis, n’aurait pas son mot à dire sur la rentrée qui s’annonçait ? L’enthousiasme aidant, épicé d’un petit grain de folie, l’aventure a commencé. D’abord, un appel à candidature a été lancé via le site et les réseaux sociaux, qui a vu des réponses fuser sur-le-champ. Il a fallu être impitoyable pour sélectionner 21 participants parmi les passionnés.

Avis sur cet auteur (75)

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    Couverture du livre « Le livre des nuits » de Sylvie Germain aux éditions Folio

    Emmanuelle Luang sur Le livre des nuits de Sylvie Germain

    Un style particulier, entre réalité et fantastique, onirique même. La mort, les drames, la guerre, la folie, tout est relié à la terre, la forêt. Tout est décrit de façon poétique. C'est beau. C'est puissant. Y'a une "âme" dans ce livre. Je lirai la suite sans aucun doute.

    Un style particulier, entre réalité et fantastique, onirique même. La mort, les drames, la guerre, la folie, tout est relié à la terre, la forêt. Tout est décrit de façon poétique. C'est beau. C'est puissant. Y'a une "âme" dans ce livre. Je lirai la suite sans aucun doute.

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    Couverture du livre « Le livre des nuits » de Sylvie Germain aux éditions Folio

    Alex-Mot-à-Mots sur Le livre des nuits de Sylvie Germain

    Je ne m’attendais pas à cette atmosphère particulière : un homme qui vit seul avec sa tribu au fond d’un village, entre la défaite de Sedan et la fin de la seconde guerre mondiale.

    Ses quatre femmes lui donneront jumeaux et jumelles, presque tous au prénom double.

    Le silence règne à la...
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    Je ne m’attendais pas à cette atmosphère particulière : un homme qui vit seul avec sa tribu au fond d’un village, entre la défaite de Sedan et la fin de la seconde guerre mondiale.

    Ses quatre femmes lui donneront jumeaux et jumelles, presque tous au prénom double.

    Le silence règne à la ferme, les femmes meurent en poussant des cris, seules paroles. Les larmes aussi sont retenues.

    J’ai aimé que la péniche du grand-père s’appelle A la Grâce de Dieu, que celle du père soit nommé La Colère de Dieu, et que la maison du fils auraient dû se nommer A l’aplomb de Dieu.

    J’ai aimé Vitalie, la grand-mère, dont les larmes blanches ont un goût de coing et de vanille.

    J’ai aimé les étoiles dans les yeux du fils, une pour chaque enfant qu’il aura.

    Mais quand il fait alliance avec un loup, j’ai trouvé l’homme reclus moins intéressant.

    J’ai aimé le vocabulaire si particulier du récit : les re-tirer / -affleurer / -découvrir. Mon préféré étant déjeter, très présent dans le texte.

    Un premier roman, qui date de 1985, de nombreuses fois primés, et qui offre une plongée dans les nuits du début du XXe siècle.

    Une citation :

    Après avoir été un batelier rejeté par les fleuves, il n’était plus à présent qu’un paysan rejeté par la terre, un amant et un père rejeté par l’amour, – un vivant rejeté par la vie sans cependant être accueilli par la mort. Il était de nulle part. C’ets pourquoi il n’avait nulle ha^te des e relever de ce seuil où il dormait assis. (p.223)

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la fille Margot, la Maumariée, aux treize jupons blancs, chacun correspondant aux treize années qui lui reste à vivre sa journée de mariage éternellement.

    https://alexmotamots.fr/le-livre-des-nuits-sylvie-germain/

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    Couverture du livre « Jours de colère » de Sylvie Germain aux éditions Folio

    Alex-Mot-à-Mots sur Jours de colère de Sylvie Germain

    e sujet du français du Bac de cette année a raison : ce livre est un chant, celui de la vie de 9 frères vivants.

    9 frères issus de l’amour d’Ephraim Mauperthuis pour Reinette-la-Grasse.

    J’ai aimé Reine qui a une faim insatiable.

    J’ai eu de la peine pour Ephraim tombé amoureux de Reine...
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    e sujet du français du Bac de cette année a raison : ce livre est un chant, celui de la vie de 9 frères vivants.

    9 frères issus de l’amour d’Ephraim Mauperthuis pour Reinette-la-Grasse.

    J’ai aimé Reine qui a une faim insatiable.

    J’ai eu de la peine pour Ephraim tombé amoureux de Reine et que renie son père.

    J’ai aimé les surnoms de chacun des fils du couple nés le 15 août chaque année pendant 9 ans, leur force de vie issue de la terre.

    Car ce roman est un hymne à cette terre de l’Yonne perdue au milieu des forêts.

    J’ai aimé le magnolia de la mère de Camille, le bleu des yeux de Reine que l’on retrouve tout au long du récit.

    J’ai aimé les corps omniprésents.

    Mais si j’ai aimé écouter le chant de la narration, j’avoue avoir eu du mal avec les triplettes d’adjectifs descriptifs.

    Un roman sur la colère et sa force de destruction comme son titre l’indique, mais surtout un formidable hymne à la vie qui fait fit des ressentiments.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la fête de la vierge célébrée en musique par la fratrie.

    https://alexmotamots.fr/jours-de-colere-sylvie-germain/

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    Couverture du livre « Le vent reprend ses tours » de Sylvie Germain aux éditions Albin Michel

    Chantal Lafon sur Le vent reprend ses tours de Sylvie Germain

    Suivre tes traces, toi le poète de la rue !
    L’écriture de Sylvie Germain est juste magnifique, elle donne une vision de la richesse de cette langue si difficile à apprendre et si merveilleuse à utiliser.
    Ce livre raconte l’amitié entre un gamin, mal aimé, livré à lui-même, avec un artiste de...
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    Suivre tes traces, toi le poète de la rue !
    L’écriture de Sylvie Germain est juste magnifique, elle donne une vision de la richesse de cette langue si difficile à apprendre et si merveilleuse à utiliser.
    Ce livre raconte l’amitié entre un gamin, mal aimé, livré à lui-même, avec un artiste de rue roumain, libre et d’une fantaisie qui montre l’expérience d’un vécu tragique.
    Le gamin c’est Nathan, 9 ans et le tendre Gavril qui a des yeux fascinants, couleur de pièces de monnaie « bronze doré, presque orangé » et qui avec rien fait son miel. Gavril c’est la fantaisie et la sagesse, une philosophie de vie.
    Nathan a la langue qui fourche, pas habitué à ce qu’on lui prête attention sauf pour se moquer, il va trouver un ami.
    « Ce débit haletant l’épuisait, sa voix s’essoufflait, et bientôt s’amuïssait, il restait bouche entrouverte, les yeux embués, l’air ahuri. »
    C’était dans les années 80.
    En septembre 2015, Nathan est de passage à Paris, pour son travail, il est sorti de son hôtel, sans but juste pour s’aérer, mais surpris par une forte averse, il se réfugie sous un abri bus, son regard est attiré par des affiches collées. Une en particulier l’hypnotise, un avis de recherche pour un octogénaire qui s’est enfui de l’hôpital où il séjournait.
    Ce visage il ne l’a jamais oublié, mais que fait-il là, affiché à tous vents, alors que Gavril est censé être mort 25 ans plus tôt ?
    Pour Nathan, cette photo est un choc. Il va rouvrir la parenthèse enchantée qui a duré 8 ans dans sa vie.
    Avec des aller-retour entre passé et présent, l’auteur nous fait assister à la naissance d’un homme.
    Nathan va enquêter, pourquoi lui a-ton menti ? Dans quel but ?
    « C’est drôle, je réalise à l’instant que j’ai quasiment le même âge aujourd’hui que Gavril quand je l’ai rencontré. J’aurai bientôt quarante-quatre ans, il en avait à peine quarante-cinq. Il me semblait alors si vieux du haut de mes neuf ans. Le plus vieux des deux, en fait, c’était moi. »
    Nathan va nous dévoiler le mystère de la vie de Gavril, Roumain aux origines métissées, allemandes et tsiganes, dont la famille a subi les persécutions.
    Pour Nathan, il devient urgent d’aller en Roumanie, il a besoin de s’imprégner de ce pays dont Gavril vantait la beauté, ses paysages, ses églises en bois, ses monastères, son pays ancien et sauvage.
    Nous allons, par la magie de cette écriture, marcher dans les pas de Gavril et assister à la mue de Nathan, car comme souvent dans les livres de Sylvie Germain, il n’est jamais trop tard pour désirer la vie et rien d’autre.
    Un livre qui vous interroge, vous interpelle, vous fascine.
    Y a-t-il un âge pour naître ?
    L’auteur nous montre la richesse des rencontres insolites, celles qui se font sans préjugés, et qui développe une philosophie sans laquelle l’existence serait terne.
    L’importance des mots, ce fait naturellement entre l’enfant bègue qui a peur de lui-même et cet homme venu d’ailleurs qui en fait sa richesse, qui montre la beauté de la poésie, de la fantaisie, de l’imaginaire, il est celui qui voit plus loin.
    Vraiment une histoire qui m’a profondément bouleversée, j’ai cette impression d’avoir rencontré ce duo, et ces deux êtres vont laisser des traces.
    Il y a des écrivains qui sont sur notre route pour nous enrichir, Sylvie Germain, en fait partie.
    ©Chantal Lafon
    https://jai2motsavousdire.wordpress.com/2022/07/18/le-vent-reprend-ses-tours/