Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
La libération du récit originel permet comme prévu aux auteurs de délirer sur ces cinq princesses qui reprennent les ficelles de David Chauvel sur l’anthologie Sept. Ne nous le cachons pas, Robilar vise le grand public ce qui limite un peu un esprit Fluide glacial par trop punk que laissait pourtant présager la très jolie couverture. Une fois passées les grimaces, les bouffons et la course de carrosse introductive plutôt drôles, on déroule des épreuves cliché (une déco de chambre par-ci, un gâteau par-là) destinées à utiliser les mécaniques du rire en décalage. Le soucis c’est que contraint par ces enchaînements répétés des cinq princesses le rythme effréné se casse un peu et on enchaîne alors les pages avec des gags attendus. Le comique de répétition c’est risqué… [...]
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Très alléché par une fort jolie couverture et de forts bons échos je me suis plongé dans cette variation sur le Chat botté assez enthousiaste. Avant toute chose je tiens à préciser qu’il s’agit d’un album 100% Delcourt qui s’inscrit dans une ligne fort bien connue avec des auteurs qui ont fait toute leur carrière dans ces collections aux jolies couleurs et aux dessins « BD ». Je suis Sylvain Guinebaud sur les réseaux sociaux et apprécie beaucoup ses dessins animaliers humoristiques. Si ses planches sur Robilar sont agréables avec un trait à la fois rapide et détaillé je relève un encrage qui passe moyennement à l’impression avec un résultat parfois imprécis, estompé. Très attaché aux encrages j’ai trouvé que cela affaiblissait la technique costaude du dessinateur. Il reste que son rôle n’est pas des moindre dans cette équipée à trois puisque dans cette farce qui tient plus de Rabelais que de Perrault son art de la grimace est tout à fait efficace.
Sur l’histoire je passerais rapidement puisque hormis une introduction assez étrange nous narrant les origines « nobles » du chat avant de tomber chez le « Marquis » sans que l’on comprenne bien son utilité, on suit l’intrigue connue de tous… jusqu’à une fin ouverte qui permettra sans doute dès le tome deux de s’extraire du carcan littéraire. La principale qualité de ce Robilar est ainsi dans son texte. David Chauvel est connu, outre son rôle de directeur de collection, pour Wollodrin, variante de Fantasy s’inscrivant dans l’univers des méchants orcs. On va retrouver ici cette envie de dépasser le conte en mode farce mais surtout en jouant sur le langage des gueux et des seigneurs, passages les plus truculents de l’album. Allant à la rencontre de différents groupes de personnages (des chats de gouttière complètement stones aux paysans au langage de cul-terreux), le chat va donc fomenter son plan de gloire d’abord, de vengeance ensuite comme on l’imagine sur la suite.[...]
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Un vrai coup de coeur ! J'ai trouvé les dessins géniaux, le ton caustique à souhait et l'histoire captivante. Le tout en une seule BD, que demander de plus ?
Ce troisième tome nous fait découvrir un peu plus l’univers. Lorsque les chevaliers dragons échouent dans leur mission, c’est un nouvel ordre qui s’occupe du dragon et de son éradication en détruisant le monstre et les alentours. C’est alors que des hommes et femmes se rendent sur les lieux pour récupérer des objets modifiés par le pouvoir chaotique des dragons.
Dans cet épisode, nous suivons un chevalier dragon qui a le regret de nous pouvoir enfanter, et une famille de chercheurs d’objets trouvés après la destruction des dragons.
Le scénario est mieux travaillé et plus complet que dans les précédents albums. Nous lisons une histoire plus prenante avec un décor qui s’installe mieux et des personnages plus ancrés dans leur univers.
Le graphisme est certainement le plus réussi des trois premiers albums. Le dessin paraît plus sérieux, plus adapté au genre. Le chevalier est moins dénudé et cet album ne fait pas la part belle au glamour ni aux formes sexy mais plus à l’horreur du monstre, ce qui pour ma part, permet de relever le niveau de la série. Les couleurs sont plus sombres et se prêtent elles aussi mieux au genre.
En somme, un troisième opus qui lance enfin la série.
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