Le festival América qui s'est déroulé à Vincennes, est l'occasion d'aborder la ittérature américaine avec Guillaume, libraire, à la librairie Mot à Mot à Fontenay-sous-bois pour nous faire part de ses trois coups de coeur.
Le festival América qui s'est déroulé à Vincennes, est l'occasion d'aborder la ittérature américaine avec Guillaume, libraire, à la librairie Mot à Mot à Fontenay-sous-bois pour nous faire part de ses trois coups de coeur. La...
Le festival América qui s'est déroulé à Vincennes, est l'occasion d'aborder la ittérature américaine avec Guillaume, libraire, à la librairie Mot à Mot à Fontenay-sous-bois pour nous faire part de ses trois coups de coeur.
Un roman étonnant, on se laisse prendre par le personnage principal : un anti héros, un personnage détestable. Mais l'auteur avec un coup de génie fait de son personnage un homme que l'on a envie de comprendre, d'aider car peut être qu'au fond de nous on a tous une part d'ombre..
Le groupe facebook À l'assaut des pavés et ses lectures communes me donnent l'occasion de lire des romans que j'ai depuis un certain temps, ET-ÇA-FAIT-DU-BIEN de découvrir qu'on peut avoir des super bonheurs littéraires dans ses étagères !!!
Saul Karoo est script doctor, son métier consiste à dénaturer des chefs-d'oeuvre, ou des scénarios problématiques, pour les aligner sur les canons hollywoodiens.
Et bien évidemment il évolue au milieu des amitiés factices du cinéma.
J'ai adoré ce mec, ses raisonnements à la noix et son côté tête à claques qui le rendent attachant et drôle. C'est un loser magnifique !
Ce mec est dingue et c'est drôle ! Sa tournure d'esprit est complètement délirante...
Mais j'avoue que peu à peu il m'est apparu comme une larve immonde, un pauvre mec qui un jour sera vieux sans jamais avoir été adulte. le comble du pathétique de mon point de vue, parce qu'il est lâche, égoïste, menteur et immature.
Mais bon, il reste attachant malgré tout, du moins parce qu'il est un personnage de fiction.
De A à Z c'est que du bonheur, une écriture qui coule toute seule, des réflexions sur la vie, le monde, la connerie aussi ainsi que la superficialité de certains milieux.
Des travers tels que l'hypocrisie et le cynisme y sont très bien décortiqués, sans complaisance, du moins tant que ça concerne les autres. Quand il est questions de lui-même, Saul se trouve une multitude d'excuses toutes plus convaincantes les unes que les autres.
Il sait pourtant qu'il fait du mal à tout le monde par couardise. Et puis un jour il croit trouver une occasion de se racheter auprès de quelqu'un à qui il pense devoir beaucoup.
Alors que la première partie m'a donné l'impression d'un voyage intérieur dans la tête de Saul, sa vie, sa personnalité, la deuxième partie m'a paru plus vivante avec l'arrivée de Leila et donc plus agréable.
La construction de ce roman, l'histoire de Saul, m'a évoqué le travail d'un maçon qui monte un édifice brique par brique.
J'ai énormément aimé !
L'auteur sait terriblement bien disséquer les non-dits, les pensées, les événements de la vie.
Il semble que Steve Tesich n'ait écrit que deux romans et ça c'est bien dommage parce que c'est un véritable coup de cœur pour moi !
Eblouissant, et rare, un livre dont on ne sort pas sans éprouver un certain malaise. Découvert au cours d’une rubrique télévisuelle, j’ai cédé à ma curiosité littéraire et l’ai acheté peu de temps après : quelle profondeur, quel style, humour noir, grinçant, autour de cet homme, aux abords antipathiques, mais auquel on s’attache, jusqu’à la fin, terrible. Un livre que j'ai relu.
Karoo est un bijou de 600 pages à découvrir absolument. Saul Karoo, le protagoniste qui donne son nom au livre, est un scénariste talentueux qu’un producteur peu scrupuleux (on ne peut s’empêcher de penser à Harvey Weinstein) utilise afin de détricoter les films qu’il juge inaboutis, c’est-à-dire, sans avenir commercial. Le chef d’œuvre d’un vieux cinéaste tombe entre les mains de Saul. Coïncidence, le (petit) rôle de la serveuse romantique y est joué par la mère du garçon que Saul avait adopté (elle avait 14 ans à l’époque…). Saul Karoo récupère les scènes coupées où elle apparaît et, pour la mettre en valeur, transforme un mélodrame puissant en une comédie légère. À cet égard, le récit de son travail de déconstruction est fascinant (pages 300 à 305). Saul Karoo fait et défait les histoires, au point de ne plus savoir ce qui relève de la fiction ou de sa réalité. Miné par des soucis de santé peu ordinaires (dont son hilarante impossibilité à s’enivrer), martyrisé par son ex-femme qui lui reproche, entre autres, de se désintéresser de son fils adoptif, Saul se meut en démiurge et en pygmalion. Il y a du Faust dans cette histoire car influencer la vie de son prochain au point de vouloir la changer fait de lui un mauvais génie. Malgré lui. Ses intentions sont bonnes, et l’enfer en est pavé, au bout de sa quête de rédemption. Saul Karoo est un personnage attachant, un loser magnifique doublé d’un manipulateur qui s’ignore, dans l’incapacité de vaincre une culpabilité qui le suit comme son ombre. Karoo est un roman virtuose, moderne, cynique, subtile dans son utilisation à peine dissimulée des plus grands mythes de notre histoire, dont celui d’Ulysse qui ponctue merveilleusement le récit.
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