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Stephen King

Stephen King

Né le 21 septembre 1947 à Portland, aux Etats-Unis, Stephen King publie son 1er roman en 1974. Particulièrement connu pour ses livres d’horreur, il écrit également des histoires fantastiques, policières ou de science-fiction. L’auteur, dont le pseudonyme est Richard Bachman, a à son actif plus d’...

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Né le 21 septembre 1947 à Portland, aux Etats-Unis, Stephen King publie son 1er roman en 1974. Particulièrement connu pour ses livres d’horreur, il écrit également des histoires fantastiques, policières ou de science-fiction. L’auteur, dont le pseudonyme est Richard Bachman, a à son actif plus d’une cinquantaine de romans et 200 nouvelles. Au-delà du caractère souvent terrifiant de ses personnages, Stephen King décrit à travers ses œuvres sa vision des Etats-Unis, dont il dépeint avec réalisme les aspects les plus sombres et violents.

Révélé au grand public par son roman Carrie, en 1974, Stephen King est entre autres l’auteur de Ça, Shining et Misery. Ces 3 romans, comme de nombreuses œuvres de l’écrivain, ont été adaptés au cinéma, notamment par Stanley Kubrick pour Shining. La carrière de Stephen King est d’ailleurs particulièrement liée au cinéma, puisque l’auteur est également scénariste et acteur.

Articles en lien avec Stephen King (3)

Avis sur cet auteur (882)

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    Couverture du livre « Holly » de Stephen King aux éditions Albin Michel

    Alexandra Olivier sur Holly de Stephen King

    Comme a son habitude, Stephen King nous embarques dans des lectures et des thèmes des plus maléfiques.

    Pas sur d'être prête a franchir la porte du 93 Ridge Road, pour retrouver les disparus.
    Les époux Harris, personnes cultivés mais vieillissantes, ont ils trouvé le remède miracle pour ...
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    Comme a son habitude, Stephen King nous embarques dans des lectures et des thèmes des plus maléfiques.

    Pas sur d'être prête a franchir la porte du 93 Ridge Road, pour retrouver les disparus.
    Les époux Harris, personnes cultivés mais vieillissantes, ont ils trouvé le remède miracle pour vieillir en toute sérénité, sans douleurs, sans pertes de mémoires....
    Pourquoi les disparus ne sont ils pas retrouvés? Pas de corps, très peu d indices. Ils sont comme volatilisés.

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    Couverture du livre « Holly » de Stephen King aux éditions Albin Michel

    Marie Kirzy sur Holly de Stephen King

    Que j'ai aimé le personnage de Holly !
    Sacré chemin depuis le jour où Bill Hodges ( dans Mr Mercedes ) a remarqué cette jeune femme introvertie et timide devant une maison funéraire, il y a bien longtemps. Holly Gibney est désormais à la tête d'une agence de détective privée. Au début de SON...
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    Que j'ai aimé le personnage de Holly !
    Sacré chemin depuis le jour où Bill Hodges ( dans Mr Mercedes ) a remarqué cette jeune femme introvertie et timide devant une maison funéraire, il y a bien longtemps. Holly Gibney est désormais à la tête d'une agence de détective privée. Au début de SON roman, elle vient d'enterrer sa mère du Covid lorsqu'une femme appelle pour retrouver sa fille qui a disparu.

    Dès le prologue, l'identité des coupables est connue : Emily et Rodney Harris, professeurs universitaires à la retraite, portant leur respectabilité, leur éducation et leur aisance financière comme autant de masques redoutablement efficaces pour dissimuler leurs forfaits au pluriel.

    On pourrait croire que révéler ainsi d'emblée leur culpabilité affaiblir ait l'intérêt pour le récit. En fait, non, car Stephen King distille habilement des détails qui divulguent l'ampleur de leurs crimes sur le temps long, l'atrocité des actes eux-mêmes, mais aussi la folie qui les guide. On les observe avec une acuité attentive, scrutant chaque élément que l'auteur offre. L'enquête de Holly n'en devient que plus urgente. Et puis, c'est tellement plaisant de découvrir comment cette dernière va retrouver la piste de ces deux vieux psychopathes. le lecteur a un temps d'avance sur elle et se régale à suivre ses déductions et le cheminement de sa traque.

    C'est cependant parfois trop long. Les passages sur l'écriture et le métier d'écrivain avec les frère et soeur Jerome et Barbara ( personnages trop parfaits pour être vrais ), bien que plaisants à lire, ne sont pas réellement utiles à l'intrigue.

    Surtout, on sent Stephen King investi dans une volonté politique de donner son avis sur la société américaine. le portrait est sombre, celui d'une Amérique plus fracturée que jamais : attaque du Capitole, effet Trump sur l'air du temps, antivax, racisme systémique. Il tire à balles réels mais, même si je suis totalement d'accord avec son constat, j'ai trouvé que l'irruption de toutes ces références étaient lourdaudes et donnaient au récit un côté moralisateur lassant sous le poids des répétitions. Sans chausser de gros sabots, le contexte de 2021 en plein coeur de la crise Covid se suffisait en lui-même pour apporter de la profondeur presque horrifique au décor. Durant cette période aux Etats-Unis, le péril et l'isolement étaient partout, les morts flottent au-dessus du récit, hôpitaux et morgues pleins.

    Malgré ces réserves et l'agacement qui en a découlé, j'ai pris, comme toujours, du plaisir à lire ce dernier opus de Stephen King. J'en reviens à Holly. C'est elle le coeur battant du récit. Superbe personnage, loyale, consciencieuse, ingénieuse mais dévorée par le doute et l'emprise d'une mère autoritaire dont les maximes continuent de la gronder même une fois morte. Holly est « une femme terrorisée à l'idée de se tromper, et convaincue d'avoir tort aussi souvent qu'elle a raison. »

    Sa présence marquante éclaire tout le récit. Grâce au talent de King et la tendresse qu'il a pour son héroïne ( mais aussi Jérôme et Barbara ), on a l'impression que c'est elle qui prend les décisions, que c'est elle qui guide l'intrigue plutôt que d'être la marionnette de son auteur.

    Elle « aime penser ( sans y croire totalement ) qu'une sorte de Providence opère dans la lutte du bien contre le mal, aveugle mais puissante, telle une statue de la Justice qui brandit sa balance. Une force à l'oeuvre dans les affaires humaines se tient du côté des plus faibles et des plus naïfs, face au mal. »

    Au final, j'ai été touchée par la recherche acharnée de la vérité qui l'anime et anime tout le roman. Tant pis, si on est loin du thriller angoissant décrit par la quatrième de couverture. La vraie horreur est celle de la condition humaine, la mort, la vieillesse et le deuil qui l'accompagnent.

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    Couverture du livre « Holly » de Stephen King aux éditions Albin Michel

    Lison CARPENTIER sur Holly de Stephen King

    Quel plaisir de découvrir le dernier King en retrouvant Holly, notre chère détective privée un peu perchée qui mérite bien un roman éponyme! Cela tombe bien car celui-ci lui est (presque) entièrement consacré! Un roman ancré dans son époque, celui de la crise Covid et du gouverment Trump, un...
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    Quel plaisir de découvrir le dernier King en retrouvant Holly, notre chère détective privée un peu perchée qui mérite bien un roman éponyme! Cela tombe bien car celui-ci lui est (presque) entièrement consacré! Un roman ancré dans son époque, celui de la crise Covid et du gouverment Trump, un roman dénué de fantastique, pleinement ancré dans le réel, mais un réel bien ensanglanté qui dégouline… Accrochez-vous!

    Cela commence gentiment… Jorge Castro est professeur de littérature américaine au Bell College. Un soir, il part tranquillement faire un jogging dans sa résidence lorsqu’il rencontre un couple de retraité qu’il connait assez bien, ce sont d’anciens collègues de travail : Rodney Harris et son épouse Emily sont en effet d’ex-professeurs renommés, l’un passionné de sciences et l’autre férue de lettres et de poésie. Pour l’heure, ils tentent de résoudre un problème de taille: Emily ne parvient pas à hisser le fauteuil roulant en panne de son mari dans leur van, il lui faudrait un peu d’aide… Jorge se précipite… On ne le reverra plus.

    Appelée à enquêter sur la disparition d’une jeune bibliothécaire, Holly Gibney n’est pas au mieux de sa forme. En pleine épidémie de Covid, elle assiste sur Zoom aux obsèques de sa maman Charlotte, décédée des suites d’une épidémie qu’elle croyait inoffensive, à l’instar de Donald Trump, dont elle était une fervente admiratrice. Le collègue et ami d’Holly, Pete Huntley est cloué au lit par le virus, Jérôme Robinson quant à lui est en pleine tournée promotionnelle pour le roman qu’il vient d’écrire, Holly se retrouve seule à gérer l’agence Finders Keepers. Elle est contactée par la mère de la jeune femme disparue depuis plusieurs semaines. Le vélo de Bonnie Dahl a été retrouvé abandonné, un message laconique sur le guidon laissant supposer une fugue ou un suicide. Ce qui n’est absolument pas le caractère de la jeune femme… Holly se lance seule sur les traces de la bibliothécaire et va découvrir que d’autres disparitions ont eu lieu dans la même zone depuis plusieurs années…

    Je ne vais pas vous raconter ce qu’il se passe dans ce livre juteux… Simplement que pour certains tout est bon pour tenter de remédier à la vieillesse… Le mythe du vampire est revisité par Stephen King sans une once de fantastique. C’est ce qui m’a particulièrement plu dans ce livre. Non pas que tout soit du plus grand réalisme mais un couple de retraités tueurs en série, pourquoi pas? Le récit se base sur des faits très sérieux puisqu’il est question de la gestion du covid par le gouvernement Trump et bien évidemment King s’en donne à coeur joie. Rien de tel qu’écrire un roman pour régler ses comptes : à quel point cela devait lui démanger d’écrire ce livre!! Ce n’est pas le seul sujet réactionnaire qu’aborde le maitre : le racisme envers les noirs est également évoqué. J’ai beaucoup aimé les passages consacrés à Barbara Robinson pour qui King écrit de belles pages sur le mystére de la création littéraire.

    Et puis ce roman est un bel hommage à un personnage devenu récurrent : Holly Gibney que l’on voit s’épanouir, elle est assurément l’un des personnages les plus aboutis de Stephen King, à la fois entière et toute en nuances, elle nous surprend toujours, et ce jusqu’à l’ultime scène ! La présence bienveillante de Bill Hodges plane encore sur les personnages et fait aussi de ce roman l’apothéose d’une série prodigieuse! Holly est un très bon cru, vous en reprendrez bien un peu? Justement, j’ai un peu mal au dos, alors je me demande si…

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    Couverture du livre « Holly » de Stephen King aux éditions Albin Michel

    Catherine Giry-Deloison sur Holly de Stephen King

    Voilà un livre qui va vous donner envie d'être végétarien !
    Automne 2012 dans une ville non nommée des États-Unis.
    Jorge Castro fait son jogging quotidien lorsqu'il tombe sur un couple de retraités qu'il connaît bien.
    Emily et Harris sont d'anciens collègues enseignants de l'université où...
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    Voilà un livre qui va vous donner envie d'être végétarien !
    Automne 2012 dans une ville non nommée des États-Unis.
    Jorge Castro fait son jogging quotidien lorsqu'il tombe sur un couple de retraités qu'il connaît bien.
    Emily et Harris sont d'anciens collègues enseignants de l'université où il est employé et ils sont en bien mauvaise posture. La femme tente en effet vainement de pousser dans un van le fauteuil roulant dans lequel est assis son mari.
    N'écoutant que son courage, Jorge se précipite pour leur venir en aide. Bien mal lui en a pris ! Il se retrouve dans le sous-sol de la maison des Harris enfermé dans une cage. Il ne le sait pas encore, mais il va servir de cure de jouvence aux deux vieillards qui souffrent de pathologies liées à leur âge avancé.
    Neuf ans plus tard, la détective privée Holly est contactée par une mère inquiète de la disparition de sa fille.
    Au-delà de l'enquête qui évolue lentement par cercles concentriques, le dernier opus de celui qu'on surnomme le « roi de l'horreur » mérite d'être lu pour plusieurs raisons :
    le duo d'assassins dont les dégustations de cervelles et autres abats déclenchent du dégoût, tout en satisfaisant un voyeurisme malsain et jubilatoire ;
    le personnage d'Holly, apparu à plusieurs reprises dans l'œuvre de Stephen King, une grande solitaire qui, à la cinquantaine bien tassée, souffre encore du mépris de sa mère ;
    la période durant laquelle se déroule le récit, celle du Covid, qui donne lieu à des moments cocasses nous rappelant nos psychoses passées et l'absurdité de nos comportements ;
    l'amour de la littérature et de la poésie que l'auteur ne peut s'empêcher de déclarer en nourrissant son récit de références.

    https://papivore.net/litterature-anglophone/critique-holly-stephen-king-albin-michel/