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Ce roman graphique revisite l'histoire de la légendaire fée Morgane, demi-soeur du roi Arthur, dans une version sombre et captivante. Privée de son destin de reine, Morgane se rebelle contre la tyrannie de la Table ronde et les manipulations de Merlin le fou.
Le récit m'a plongée dans un univers médiéval riche en détails et en intrigues, où la magie côtoie la politique et la lutte pour le pouvoir. Morgane, désabusée par les machinations de Merlin et par la domination des hommes, décide de prendre sa destinée en main et de se venger de ceux qui l'ont trahie.
Morgane est fascinante : tour à tour sulfureuse et vengeresse, elle incarne la colère et la soif de pouvoir d'une femme opprimée. Son parcours est semé d'embûches et de trahisons, mais elle reste déterminée à conquérir sa place dans un monde dominé par les hommes.
Le style graphique de Stéphane Fert est à la fois sombre et envoûtant, mettant en scène des décors féeriques et des personnages au caractère bien trempé. Les illustrations détaillées et les couleurs profondes contribuent à créer une atmosphère envoûtante, à la fois mystérieuse et oppressante.
Au fil des pages, je me suis laissée emporter par le destin tragique de Morgane, par sa quête de pouvoir et de liberté. "Morgane" est une oeuvre incontournable pour tous les passionnés de légendes arthuriennes.
Très beau roman dessiné qui mériterait d'être étudié au collège. Un roman ? Pas vraiment, une chronique puissante hélas bien ancrée dans les faits réels de l'histoire.
Voici enfin entre mes mains un des gros cartons de 2021. Récit engagé, nous suivons le parcours chaotique de ces jeunes afro américaines pour accéder au savoir. Il montre par la même occasion qu'une poignée de blancs ont favorisé l'intégration (si on peut dire) des noirs dans la société, pendant que d'autres les chassent ou encore, les utilisent de manière stratégique.
C'est intéressant, on ne peut pas le nier, sans pour autant nous en apprendre beaucoup sur la situation. L'auteur préférant s'attarder sur l'histoire des jeunes femmes plutôt que sur le combat de l'instit' qui a été jusqu'à se faire emprisonner pour avoir éduqué.
Visuellement, c'est très beau. Ça aussi il faudrait être aveugle pour dire le contraire. Mais la colorisation ne traduit pas le malaise du récit, elle rendrait même l'ensemble agréable alors que le fond est violent. Se pose aussi le problème des teints de peau, ne marquant pas suffisamment la différence entre noir et blanc.
Une lecture importante et digne d'intérêt sans confirmer le coup de coeur qui s'est généralisé à sa sortie.
Tout démarre par une soif de connaissance. Et déjà tout est dit, car c'est avant tout une histoire d'émancipation par l'instruction. C'est une très belle lecture, sur fond de ségrégationnisme et de drame. J'ai particulièrement apprécié les dessins dont la douceur contraste avec le récit, et qui mettent parfois les dialogues en pause et nous laissent suivre la narration qu'à travers eux.
C'est un bel hommage à celles qui se sont battues envers et contre tous pour défendre leurs convictions et leurs droits.
Petit bonus, la fin est dédiée à une partie documentaire sur certains des personnages (car c'est inspiré de faits réels).
Un album à mettre entre toutes les mains.
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