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Sioux Berger

Sioux Berger

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « 1986 » de Sioux Berger aux éditions De Boree

    L'atelier de Litote sur 1986 de Sioux Berger

    Après Les pentes voici le second roman de Sioux Berger. Avec 1986 l'autrice nous offre un superbe roman où les histoires de famille qui surgissent du passé, viennent percuter le présent de la jeune Suzanne.
    Suzanne est montée à Paris comme on dit, poursuivre ses études. Elle y retrouve son...
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    Après Les pentes voici le second roman de Sioux Berger. Avec 1986 l'autrice nous offre un superbe roman où les histoires de famille qui surgissent du passé, viennent percuter le présent de la jeune Suzanne.
    Suzanne est montée à Paris comme on dit, poursuivre ses études. Elle y retrouve son grand frère brillant étudiant en Normal Sup, déjà installé. A eux deux, ils s'élèvent ainsi de la condition de leur parents garagistes. L'histoire commence le 17 septembre 1986, tous deux feront partis des blessés de l'attentat de la rue de Rennes. A la suite de cet événement traumatique, Suzanne qui est une jeune fille sensible va vivre de nombreux flash qui la transporte dans les tranchées de 1914. Elle subit ces visions qu'elle ne comprend pas et trouvera du soutien auprès de sa professeur de Lettres mais aussi en tenant sont journal intime.
    On plonge avec ferveur dans ce roman intime et poétique mais pas que. L'auteur aborde un thème qu'elle maîtrise parfaitement et intègre des éléments de psychogénéalogie à son intrigue. Elle explore les liens entre les générations et les héritages familiaux. L'accent est mis sur l'influence des traumatismes vécus par les ancêtres sur la psyché de Suzanne. C'est tout bonnement passionnant, la transmission intergénérationnelle, le poids des secrets familiaux et l'importance de la guérison pour rompre le cycle des blessures du passé. L'écriture est fluide et reste légère, j'ai retrouvé avec plaisir les codes des années 80. C'est l'occasion d'une réflexion profonde sur l'impact de notre passé familial, sur notre identité et notre bien-être psychologique. Ce livre invite le lecteur à s'interroger sur ses propres héritages silencieux et à prendre conscience de l'importance de la connaissance e soi et de la guérison émotionnelle pour construire un avenir plus épanouissant. Bonne lecture.

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    Couverture du livre « 1986 » de Sioux Berger aux éditions De Boree

    Marie Nel sur 1986 de Sioux Berger

    Je suis très contente de retrouver Sioux Berger que j'ai découvert l'année dernière avec son premier roman, "Les Pentes" publié lui aussi aux éditions De Borée. J'avais particulièrement aimé la façon dont elle m'avait transportée dans son monde. C'est donc avec grand plaisir que j'ai commencé la...
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    Je suis très contente de retrouver Sioux Berger que j'ai découvert l'année dernière avec son premier roman, "Les Pentes" publié lui aussi aux éditions De Borée. J'avais particulièrement aimé la façon dont elle m'avait transportée dans son monde. C'est donc avec grand plaisir que j'ai commencé la lecture de ce second roman.

    Autant, dans son précédent roman, l'autrice m'avait emmenée dans un monde futuriste, autant ici, je suis remontée quelques années en arrière. Comme on peut se douter en voyant le titre du livre, l'action du livre se passe en 1986. Ce fut déjà pour moi, un retour vers mes années d'adolescence, j'avais seize ans, et j'ai retrouvé avec plaisir dans ce livre certaines chansons que j'avais aimées, le walkman, plein de choses qui n'existent plus maintenant ou qui n'existaient pas encore. La vie était complètement différente. Pas d'internet, pas de téléphone portable, ça peut sembler un détail, mais ça change tout dans la façon de communiquer des personnages.

    Outre donc ce retour dans le passé, j'ai fait la connaissance de Suzanne, une jeune fille étudiante, qui semble un peu perdue, un peu à côté de la plaque. Elle vit un peu dans son monde. Elle vit avec son grand frère Louis chez ses parents. Je parlais des souvenirs de cette année 1986, il n'y en a pas que des bons. Et Suzanne va en être mêlée. Elle est avec son frère, quand un jour de septembre, ils feront partie des victimes de l'attentat de la rue de Rennes où une bombe va exploser devant un magasin Tati. Heureusement, Suzanne s'en sort sans blessures, Louis est plus touché qu'elle. Chez Suzanne, les blessures seront surtout psychologiques. Elles vont faire remonter des émotions qui viennent d'un passé lointain. Elle a des sortes de prémonition, de fulgurances qui lui font l'effet d'avoir déjà vécu les scènes. Elle a des visions qui lui viennent de la première guerre mondiale. Elle confie tout à son journal qu'elle a surnommé François. Elle a peu de soutien de la part de ses parents qui se préoccupent bien plus de Louis que d'elle. Heureusement, elle trouvera un réconfort et une aide de la part de sa professeure de littérature, Geneviève. Celle-ci va la guider, lui donner des pistes de réflexion. Suzanne se cherche, se demande si elle doit continuer à se plier à ce que les autres veulent d'elle, ou au contraire exister pour ce qu'elle veut vraiment. Sa relation avec Paul est-elle finalement si bénéfique pour elle...plein de questions sur son présent qui trouveront certaines réponses dans le passé de sa famille.

    J'ai tout de suite ressenti beaucoup d'affection pour Suzanne, j'aurais pu être elle, j'aurais pu la croiser, peut-être être son amie. J'ai aimé sa fragilité qui cache un caractère fort qu'elle ne s'imagine même pas. J'ai eu envie de l'aider moi aussi, comme le fait Geneviève, de lui dire de ne pas prendre cette direction, de faire attention. J'ai vraiment eu la sensation de vivre près d'elle tout au long du livre, comme si j'assistais aux scènes. C'est le style de Sioux Berger qui rend cela possible. Ses personnages sont vrais, réels, elle leur donne beaucoup de densité et d'épaisseur. D'ailleurs, un des personnages a réellement existé. En effet, Suzanne va trouver des lettres venant d'un poilu de la première guerre mondiale, qui écrit à sa famille. Ce soldat et ses lettres ont réellement existé, et c'est encore plus troublant et émouvant lorsque l'on a cette information. Cet homme est d'ailleurs un personnage très actif, c'est d'ailleurs amusant de se rendre compte qu'un personnage qui n'existe qu'à travers les lettres qu'il écrit, prenne autant de place. Un autre personnage que j'ai beaucoup aimé suivre, c'est Geneviève. Qu'est-ce que j'aurais aimé avoir une telle professeure, comme cela doit être instructif de parler avec une telle personne. Sa vie avec son fils Grégoire est tellement intéressante. Il règne un certain mystère autour d'elle, j'aimerais beaucoup la retrouver dans un autre roman. Je la verrais bien l'héroïne à part entière, c'est peut-être une piste à creuser pour Sioux Berger, il y a du potentiel derrière ces deux personnages que sont la mère et le fils. Ils ont beaucoup de choses à nous apprendre.

    Les personnages sont très bien travaillés. Il n'y a pas qu'eux. Les lieux, les faits sont eux aussi très précis. Les retours dans le passé avec les lettres du soldat, et le présent de Suzanne en 1986 sont étayés par des faits réels. Je me suis retrouvée à cette époque, où j'étais au lycée, avec l'actualité de l'époque, l'attentat de la rue de Rennes, la loi Devaquet et les manifestations étudiantes, le début de la construction de la pyramide du Louvres....Plein de faits historiques qui ancre l'histoire encore plus dans la réalité et qui m'ont rappelé certains bons souvenirs. Le style est toujours aussi bon, beaucoup de fluidité, l'histoire se déroule au rythme du calendrier de 1986. Il y a beaucoup de poésie dans les mots, dans les faits. L'attachement à Suzanne se fait très facilement. La narration est double,

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    Couverture du livre « 1986 » de Sioux Berger aux éditions De Boree

    Leschroniquesdelyane sur 1986 de Sioux Berger

    Un roman qui mêle le bruit et le sang, le passé et le présent.
    Suzanne donne rendez-vous à son frère Rue de Rennes à Paris et après quelques minutes, comme d’habitude, ils se disputent. Nous sommes en 1986, le souffle de l’explosion les cloue à terre. Alors que son frère se remet lentement,...
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    Un roman qui mêle le bruit et le sang, le passé et le présent.
    Suzanne donne rendez-vous à son frère Rue de Rennes à Paris et après quelques minutes, comme d’habitude, ils se disputent. Nous sommes en 1986, le souffle de l’explosion les cloue à terre. Alors que son frère se remet lentement, elle reprend une vie d’étudiante que de nombreuses visions rendent difficile et qui la plongent souvent en plein désarroi. Quand en plus, son professeur lui parle de lettres oubliées… qui font écho en elle, son avenir devient chaotique et incertain. Son journal et François la suivent et la réconfortent dans le plus grand secret. Comment réconciliera-t-elle sa famille avec le passé ? Son frère réussira-t-il à reprendre le cours de son existence ?
    À travers plusieurs histoires de vies et l’attentat de la rue de Rennes en filigrane, Sioux Berger entremêle le passé des années 14/18 avec la réalité des années 86 durant lesquelles le terrorisme avait mis un linceul de peur sur la France. L’environnement sociologique des enfants « montés » à Paris pour étudier et réussir est bien rendu à travers la pression exercée par le regard des parents et la volonté du fils ainé.
    La jeune fille dont la vie bascule à l’instant du drame est intéressante par le cheminement que l’on suit pas à pas pour son émancipation et sa place dans la famille, dans le monde du travail et dans les relations amoureuses. Elle est prête à tout bouleverser ayant compris que tout peut s’arrêter n’importe quand.
    Le journal qu’elle tient et les lettres qu’elle découvre mettent une note de mystère et de suspense. En revanche, la fluidité du récit a eu du mal à s’imposer, comme si j’avais les idées générales mais que je n’arrivais pas à en comprendre les interactions.
    C’est le deuxième roman de cette auteure plus connue pour ses ouvrages « bien-être », elle confirme l’intérêt que j’avais eu pour son premier roman « Les Pentes ».
    Je remercie Virginie chez De Borée Editions pour l’envoi de 1986 en Service Presse.

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    Couverture du livre « Les pentes » de Sioux Berger aux éditions De Boree

    Marie Nel sur Les pentes de Sioux Berger

    Ce roman m’a tout de suite intéressée par son résumé. Il est intriguant, il se passe dans un futur proche, et il promet de nous emmener dans une société différente de maintenant. Étant très sensible à tout ce qui se passe sur notre planète, l’écologie, la destruction petit à petit de nos milieux...
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    Ce roman m’a tout de suite intéressée par son résumé. Il est intriguant, il se passe dans un futur proche, et il promet de nous emmener dans une société différente de maintenant. Étant très sensible à tout ce qui se passe sur notre planète, l’écologie, la destruction petit à petit de nos milieux de vie, j’ai tout de suite été intéressée par ce livre. La couverture est en plus très énigmatique, en noir et blanc, avec cette maison posée sur une pente. Tout était réuni pour que j’ai envie d’ouvrir cet ouvrage.

    Je ne vais pas trop revenir sur le contenu de l’histoire, car le résumé reste flou et je n’ai pas envie de dévoiler ce que l’autrice a voulu que vous découvriez en lisant. Il faut donc juste savoir que l’on est en 2050, et que la société n’est plus du tout celle que l’on connait. Plus de forêt, des usines électriques à la place, les gens vivent dans les villes, tout est hyper connecté, hyper contrôlé. Mais il reste tout de même des réfractaires à ce système. Je pense que c’est le propre de l’humain, il y aura toujours des personnes qui essaieront de vivre autrement et de résister. Ils vivent dans des maisons construites sur des pentes, les villages sont complètement désertés. Ils arrivent à cultiver la terre, à trouver de l’eau, ils vivent sans électricité, ils se sont complètement adaptés à leur milieu. Sofia est une jeune fille qui vit à Paris, elle a réussi à trouver des feuilles dont elle fait un stock et de l’encre. Elle peut ainsi écrire à sa famille qui vit sur les Pentes. Mais bien sûr, plus de facteur ou de poste, donc elle a trouvé un moyen pour arriver à faire parvenir ses lettres. Malheureusement, un employé du gouvernement va découvrir ces échanges, il se demande bien à qui elle peut envoyer des lettres vu que plus personne ne vit en dehors des villes. Et lorsqu’il lira une certaine information sur l’un de ces courriers, il fera tout ce qui est possible pour posséder ce qui manque cruellement à la société où il vit. Mais les habitants des Pentes ne vont pas se laisser faire, tout ce qu’ils veulent, c’est vivre tranquille, une sorte de résistance va alors se mettre en place pour conserver ce qu’ils ont de si précieux et que les gens de la ville aimeraient avoir.

    Je ne peux pas vous en dire plus, je ne peux pas vous révéler quel trésor possèdent les Pentes, ce serait vraiment dommage. Ce qui est beau je trouve dans ce secret, c’est que ce n’est pas quelque chose de matériel, c’est un trésor que nous possédons tous et qui manque à cette société hyper organisée. Ce n’est pas l’envie qui me manque de tout vous dire, mais ce serait vraiment dommage. L’idée de l’autrice est vraiment très ingénieuse, elle montre que l’humain est capable de résilience, de s’adapter et de vivre sainement et positivement. Et comme dans toute société, lorsqu’il y a des problèmes, il y en a toujours qui en veulent plus, qui veulent déposséder les uns pour avoir tout. C’est ce qu’il va se passer. L’employé du gouvernement va tout faire pour déposséder les gens des Pentes de leur secret, il va user de stratagèmes parfois honteux, exactement comme on sait que l’homme est capable de faire.

    J’ai trouvé l’idée vraiment très originale de la part de l’autrice. Déjà, les installations, la vie des gens, qu’ils soient en ville ou non, tout ce qu’ils ont perdu, leurs façons de vivre, de s’alimenter, tout est vraiment très bien trouve et travaillé. Tout semble très cohérent et hyper réaliste. Et ça, ça fait très peur, car 2050, c’est demain, et au rythme où vont certaines choses, avec des décisions des dirigeants parfois inadaptées à la situation, on se dit que l’on pourrait très bien connaître la même situation que ce livre. L’autrice est réaliste et à la fois optimiste et porteuse d’espoir. Elle montre avec beaucoup de sensibilité que le bonheur est tout simplement dans les petites choses de chaque instant. Il est tout à fait possible de vivre sans trop de possessions, que la simplicité de la vie est parfois plus essentielle que le reste. Ça serait déjà bien que certains s’en rendent compte maintenant, qu’ils voient que l’on peut vivre tout aussi bien, sans pour autant voyager à l’autre bout de la planète. Je pensais que le confinement et les deux ans que l’on vient de vivre allaient montrer aux gens le plaisir des choses simples, mais je pense que les mauvaises habitudes reviennent au galop. L’humain est vraiment incapable de retenir les leçons…

    Mais bon je m’égare la. Revenons à ce livre. Comme vous pouvez le voir, il pousse à la réflexion et à la réaction. En le lisant, on ne peut faire autrement que de le comparer à notre vie actuelle. On commence à connaître certains faits du livre, et c’en est très troublant. J’aime beaucoup quand mes lectures me poussent dans mes retranchements, me permettent de comparer avec ma vie actuelle. Ce livre est vraiment très réaliste, l’autrice a très bien travaillé les lieux, les personnages, les faits, les caractères. Elle décrit tout très bien sans jamais alourdir le texte, la lecture se fait vraiment très facilement.

    Le livre est un mélange d’échanges épistolaires et de récit des faits. Il n’y a pas de chapitres, il y a juste des séparations. J’ai trouvé que cela donnait beaucoup de rythme à la lecture. On ne peut pas se dire, encore un chapitre et j’arrête, tout s’enchaîne à la suite et on a beaucoup de mal à s’arrêter de lire. En plus, l’intrigue est passionnante et bien menée. L’autrice a su instaurer une sorte de suspense, de tension qui monte au fur et à mesure, une inquiétude et j’avais tellement envie de savoir comment cela allait se résoudre que je n’arrivais pas à m’arrêter de lire. Le livre est assez court, moins de deux cents pages, il se lit donc vite. Il n’empêche qu’il est très dense, et très complet. Le sujet n’est pas survolé et est très bien traité.

    La narration est double, à la fois à la troisième personne lorsqu’on suit les personnages et à la fois à la première personne lors des échanges de lettres. Et j’ai bien aimé, cela m’a permis en même temps de garder une certaine distance et de rentrer dans la peau des personnages et de ressentir ainsi toutes leurs émotions. Et elles sont multiples, on peut passer de la joie et de la paix aux peines et dangers. Je me suis attachée à Sofia, à sa famille, mais aussi à d’autres personnages que je ne peux révéler. J’ai adoré par exemple, la grand-mère de Sofia, son humour, sa simplicité dans sa vie. Les touches d’humour que l’autrice a disséminé ici et la dans son récit sont vraiment jubilatoires et apportent des moments d’insouciance, dans des situations parfois graves et dangereuses. Et tout ceci manié par une belle plume, un beau style, l’autrice sait amener des émotions, avec beaucoup de sensibilité.

    Je me suis vraiment régalée avec cette histoire. Sioux Berger signe ici un premier roman, et c’est plutôt très réussi. Je suis enchantée. Et je compte bien la suivre et lire ses prochaines publications.
    Je ne peux que vous recommander ce livre. Partez vous aussi à la rencontre des Pentes, de cette société toute proche dans le futur. J’espère que cela vous fera autant réfléchir que moi, je pense que ce sera le cas, on ne peut que faire un parallèle avec nos vies actuelles. Nous pouvons encore changer les choses, à nous de réagir…