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Sibylle Grimbert

Sibylle Grimbert
Une absence totale d'instinct est le quatrième roman de Sibylle Grimbert.

Articles en lien avec Sibylle Grimbert (1)

Avis sur cet auteur (25)

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    Couverture du livre « Le dernier des siens » de Sibylle Grimbert aux éditions Anne Carriere

    RIVERA sur Le dernier des siens de Sibylle Grimbert

    Terrible miroir où l'on voit l'homme dans toute sa splendeur. La fin du grand pingouin. Passage difficile devant tant de cruauté. Les images sont inutiles. L'auteure nous les décrit. Espèce éradiqué par l'homme au 19ème siècle. Ce roman retrace une histoire d'amour entre Gus, un homme, et le...
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    Terrible miroir où l'on voit l'homme dans toute sa splendeur. La fin du grand pingouin. Passage difficile devant tant de cruauté. Les images sont inutiles. L'auteure nous les décrit. Espèce éradiqué par l'homme au 19ème siècle. Ce roman retrace une histoire d'amour entre Gus, un homme, et le dernier grand pingouin. Très touchant.

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    Couverture du livre « Le dernier des siens » de Sibylle Grimbert aux éditions Anne Carriere

    PatiVore sur Le dernier des siens de Sibylle Grimbert

    Je n'avais jamais lu Sibylle Grimbert. Le titre m'a plu, je trouvais la couverture belle, le livre m'a bouleversée ! Un de mes grands coups de cœur à l'automne 2022.
    Eldey (Île de Feu en islandais) est un îlot volcanique situé au sud-ouest de l’ouest de l’Islande. Les habitants de ce monolithe...
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    Je n'avais jamais lu Sibylle Grimbert. Le titre m'a plu, je trouvais la couverture belle, le livre m'a bouleversée ! Un de mes grands coups de cœur à l'automne 2022.
    Eldey (Île de Feu en islandais) est un îlot volcanique situé au sud-ouest de l’ouest de l’Islande. Les habitants de ce monolithe étaient des grands pingouins européens mais ils ont disparu… C’est maintenant une réserve naturelle protégée et inaccessible au public mais il ne reste que des fous de Bassan.
    Auguste (surnommé Gus), 23 ans, à bord de la chaloupe, voit dans l’eau un rescapé « dont un moignon d’aile cassée pendait sur son ventre » (p. 14) alors il le sauve. C’est que Gus est un jeune scientifique envoyé par le Musée d’Histoire naturelle de Lille, alors ramener un pingouin vivant, même blessé, c’est mieux qu’un pingouin mort.
    J’ai aimé la confiance qui s’installe entre Gus (et sa famille ensuite) et Prosp (ce n’était pas gagné, ça a été tout un travail d’approche et de compréhension mutuelles), l’affection qui les unit dans leurs similitudes et leurs différences, même si, évidemment il aurait été préférable que Prosp vive parmi les siens sans massacre… Le dernier des siens est un roman touchant inspiré de faits réels, d’un côté la violence du massacre, de l’autre l’improbable et incroyable amitié entre l’humain et le pingouin. Et puis, cette prise de conscience, bien tardive… une fois qu’il est trop tard et tellement peu d’humains se sentant concernés… Ferons-nous de même à notre époque ? Ne rien voir, ne rien comprendre, ne rien faire, agir lorsqu’il sera trop tard…?
    https://pativore.wordpress.com/2022/12/31/le-dernier-des-siens-de-sibylle-grimbert/

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    Couverture du livre « Le dernier des siens » de Sibylle Grimbert aux éditions Anne Carriere

    AntoineTuileries sur Le dernier des siens de Sibylle Grimbert

    Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire la terrible scène liminaire où ces mignonnes petites bêtes se font allègrement massacrer ; et être d'un bel optimisme pour croire que tous les hommes ne sont pas indifférents à la détresse animale. De ce massacre, la narrateur parvient à sauver un...
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    Il faut avoir le coeur bien accroché pour lire la terrible scène liminaire où ces mignonnes petites bêtes se font allègrement massacrer ; et être d'un bel optimisme pour croire que tous les hommes ne sont pas indifférents à la détresse animale. De ce massacre, la narrateur parvient à sauver un pingouin, un seul, "le dernier des siens". A la fois roman de la solitude et de l'amitié, l'auteure Sibylle Grimbert signe un roman étonnant. Au delà de l'invitation à voguer dans l'espace et à naviguer dans le temps, l'auteure nous invite, en creux, à nous interroger à notre rapport aux animaux, voire plus largement à l'autre qu'il soit à plumes ou à poils. Une très belle découverte.

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    Couverture du livre « Le dernier des siens » de Sibylle Grimbert aux éditions Anne Carriere

    sandrinalillebookine sur Le dernier des siens de Sibylle Grimbert

    Peut-être que ce pingouin sera le dernier des siens ?
    C'est ce qu'Auguste, dit Gus, un jeune zoologiste le personnage principal de cette histoire, va tenter de savoir. Il assiste aux massacres de grands pingouins, sur les cotes de l'Islande, sauf un des leurs déjà blessé et qu'il sauve in...
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    Peut-être que ce pingouin sera le dernier des siens ?
    C'est ce qu'Auguste, dit Gus, un jeune zoologiste le personnage principal de cette histoire, va tenter de savoir. Il assiste aux massacres de grands pingouins, sur les cotes de l'Islande, sauf un des leurs déjà blessé et qu'il sauve in extremis pour l'étudier. De retour chez lui, aux Orcades, missionné par le musée d'histoire naturelle de Lille, il observe, se familiarise avec cet animal vivant et apprend.

    L'histoire est romancée mais nourrie de faits historiques et de recherches, se situe au 19e siècle, en 1835 et les années suivantes.

    Ce livre parle de la fin des espèces, et des traces qu'il en reste dans les musées, soumet le lecteur aux conséquences des massacres d’espèces de la faune qui en viennent à être décimés.
    Il traite aussi de la relation entre l'Homme et l'animal de compagnie dans ce lien qui nous unit depuis des millénaires, de l'apprivoisement de ce pingouin. Gus développe de l'anthropomorphisme à l'égard de Prosp rien qu'en lui donnant un prénom. Il essaye de maintenir Prosp, primitivement sauvage, dans son environnement pour l'apprivoiser.
    L'empathie vient du fait de ce lien d'amitiés entre les 2, au départ si improbables et de la compassion que l'on éprouve à l'idée que cet espèce de pingouin comme celui du dodo (dont l'auteur parle aussi) a disparu à jamais. Est-ce que Prosp se rend-il compte de son état de solitude ? D'être le dernier des siens ?
    Une très belle histoire qui pose des tas de questions sur notre relation à l'animal et à la nature. Je me suis laissée emmener dans ses contrées lointaines, espérant voir Prosp retrouver son milieu d'origine et se reproduire, voir les milieux préservés pour défendre les espèces en voie de disparition. Touchée par cette relation qui est portée par une écriture maitrisée ! C'est aussi un très beau voyage dans le temps passé.

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