Shida Bayzar

Madame Tapioca sur Les nuits sont calmes à Téhéran de Shida Bayzar

« Les nuits sont calmes à Téhéran » est une sublime fresque, à la fois instructive et émouvante. Shida Bazyar y raconte le destin d'une famille iranienne réfugiée en Allemagne après la chute du shah.
5 membres d’une même famille parlent de l’exil, de leur rapport à l’Iran, à leur pays aimé et...
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« Les nuits sont calmes à Téhéran » est une sublime fresque, à la fois instructive et émouvante. Shida Bazyar y raconte le destin d'une famille iranienne réfugiée en Allemagne après la chute du shah.
5 membres d’une même famille parlent de l’exil, de leur rapport à l’Iran, à leur pays aimé et détesté.
Tous les dix ans, un membre de la famille Hedayat prend la parole: le père, la mère, la fille et le fils. Et c’est la petite dernière, née en Allemagne qui clôt l’histoire…
Le roman commence à Téhéran en 1979. Behsad, un jeune révolutionnaire communiste, se bat pour un nouvel ordre après l'expulsion du Shah. Il raconte ses actions clandestines, son espoir en un Iran nouveau et comment, au cœur de la lutte, il rencontre l'amour de sa vie, Nahid.
Dix ans plus tard on retrouve Behsad et Nahid en Allemagne. Ils ont fui leur pays après la prise du pouvoir des mollahs avec leurs enfants.
La révolution, l'oppression, la résistance, le désir absolu de liberté, l’attachement aux racines, l’exil, la double culture, la famille, le tout raconté par 5 voix inoubliables qui vont rester graver dans ma tête un petit moment.
C’est fin, c’est politique, c’est humain, c’est contemporain et c’est terriblement éclairant sur la situation en Iran.
Shida Bazyar, jeune auteure allemande d’origine iranienne, signe là son premier roman. « Nachts ist es leise in Teheran » s’est déjà écoulé à plus de 30 000 exemplaires outre-Rhin, a obtenu le Prix Uwe-Johnson du premier roman et mérite de connaitre le même succès chez nous.