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Sebastien Goethals

Sebastien Goethals
Sébastien Goethals est né en 1970. De 2000 à 2002, il met en images les trois albums de Tower (Vents d'Ouest). Mais l'autre domaine de compétence de Sébastien est l'animation, et notamment la création de personnage. Il a ainsi travaillé sur le long métrage Kong et les séries Lost Continent et Sta... Voir plus
Sébastien Goethals est né en 1970. De 2000 à 2002, il met en images les trois albums de Tower (Vents d'Ouest). Mais l'autre domaine de compétence de Sébastien est l'animation, et notamment la création de personnage. Il a ainsi travaillé sur le long métrage Kong et les séries Lost Continent et Stargate. Il fait son retour à la BD aux côtés de Damien Marie avec Ceci est mon corps chez Bamboo en 2009, puis en participant à l'aventure de Destins sur le tome 10. Également avec Damien Marie, il publie ensuite Need, Ceci est mon sang et Dans mes veines, dans la collection Grand Angle de Bamboo.Le site de l'auteur : http://goethalssebastien.ifrance.com

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « Le voyage de Marcel Grob » de Philippe Collin et Sebastien Goethals aux éditions Futuropolis

    HEIM sur Le voyage de Marcel Grob de Philippe Collin - Sebastien Goethals

    Un roman graphique de 191 pages, beau et instructif. Même si le thème de la 2ème guerre mondiale a souvent été abordé dans la littérature, celui des "Malgré-nous" l'a été aussi, un peu moins.
    Il nous plonge d'abord dans l'histoire d'une région, l'Alsace-Moselle, dont la population a été...
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    Un roman graphique de 191 pages, beau et instructif. Même si le thème de la 2ème guerre mondiale a souvent été abordé dans la littérature, celui des "Malgré-nous" l'a été aussi, un peu moins.
    Il nous plonge d'abord dans l'histoire d'une région, l'Alsace-Moselle, dont la population a été française, allemande à la faveur de la guerre franco-allemande de 1870, française suite à l'armistice de 1918 puis à nouveau sous le joug allemand sous la 2ème guerre. Les alsaciens nés entre 1871 et 1918 avaient par exemple la nationalité allemande, puis sont devenus français avec les deux langues dans leur patrimoine culturel.

    Ce roman graphique c'est aussi l'histoire d'un jeune alsacien enrôlé de force dans l'armée allemande sous peine de voir sa famille subir de tragiques conséquences et donc être considéré comme un Waffen SS. Quid des exactions commises par les Waffen SS. Quel regard porter sur une personne si elle est dans le camp des bourreaux malgré elle ? Exécuter les ordres sous la contrainte est-ce être complice ? Fallait-il fuir avec l'assurance presque certaine d'être tué ? Cette lecture questionne et pose la question de l'analyse avec le regard du XXIème siècle sur des événements du passé, loin du contexte de cette guerre.

    La fin du roman apporte également une synthèse fort utile du drame des malgré-nous, de ce qu'était la SS et la Waffen SS, du massacre de de Marzabotto en Italie, mais aussi des sanctions envers les crimes nazis.
    Une lecture plaisante et vraiment riche servie par un beau graphisme et des dialogues pertinents.

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    Couverture du livre « La patrie des frères Werner » de Philippe Collin et Sebastien Goethals aux éditions Futuropolis

    Bd.otaku sur La patrie des frères Werner de Philippe Collin - Sebastien Goethals

    Deux ans après leur succès avec « Le voyage de Marcel Grob » (120 000 exemplaires vendus), le duo Collin - Goethals récidive et nous propose « la patrie des frères Werner ». On franchit le Rhin et ce deuxième opus commence là où le premier s’arrêtait : à la fin de la seconde guerre mondiale. La...
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    Deux ans après leur succès avec « Le voyage de Marcel Grob » (120 000 exemplaires vendus), le duo Collin - Goethals récidive et nous propose « la patrie des frères Werner ». On franchit le Rhin et ce deuxième opus commence là où le premier s’arrêtait : à la fin de la seconde guerre mondiale. La couverture de ce nouvel album reprend la maquette du premier : même typographie, avec le titre placé en bandeau sur le tiers inférieur. Même reprise d’une légende avec une date de la couleur du titre : au « JUIN 1944, un jeune français de 17 ans est enrôlé dans la Waffen SS » fait écho le « JUIN 1974 : orphelins de guerre, deux espions communistes se retrouvent pour el match de l’Est contre l’Ouest » et même attitude enfin de Marcel et d’Andreas tous deux de trois quarts. Il me semble qu’il y a donc une volonté affichée de la part des auteurs non pas de surfer sur une recette éprouvée mais de construire ces œuvres en miroir voire en diptyque : après avoir montré une jeunesse prise en otage par la machine nazie, les auteurs vont raconter comment le communisme a également façonné une jeunesse perdue.

    Dans « Le voyage », la période contemporaine était en couleurs et les souvenirs au lavis. Ici toute la bande dessinée est au lavis et chaque séquence est réalisée dans différentes palettes toutes en bichromie oscillant entre l’ocre rouge ou rosé, le sépia, le jaune, le gris vert et le gris bleuté. Sébastien Goethals est assisté pour ce faire par Horne Perreard et c’est très réussi. La mise en page est classique et oscille entre 6 et 9 cases donc reste plutôt aérée même si l’on ne compte qu’une pleine page. On y retrouve les gouttières et il n’y a pas d’incrustations mais des cases bien délimitées. Contrairement à l’ouvrage précédent, il n’y a pas d’analepses mais un récit linéaire et chacune des séquences est souvent datée de surcroît ce qui favorise grandement la lisibilité.

    La narration est donc très fluide. C’est nécessaire pour une histoire aussi complexe. On a à la fois un récit historique, une histoire familiale, une tranche d’histoire du sport et un récit d’espionnage. « Le voyage de Marcel Grob » était basé sur des faits réels (la biographie du grand-oncle du scénariste), ici on a un mélange : le match de foot et les joueurs sont bien sûr authentiques mais les frères Werner sont inventés. Le récit évite le didactisme tout en étant prenant puisqu’il est effectué à hauteur d’homme et mélange la grande Histoire à des destins individuels. Collin est chroniqueur de « l’œil du tigre » et il parvient à rendre palpitant un match de foot (sport que je déteste !) grâce à un exposé très clair de tous les enjeux géopolitiques.
    On a la chronique d’un double destin. Et la mise à mal des liens du sang par idéologie. Ainsi la relation des frères Werner est comme une métaphore de la destinée des deux Allemagnes. Les dialogues sonnent justes et de nombreuses pages muettes sont elles aussi très efficaces (la découverte émerveillée par Andreas de sa chambre d’hôtel fort commune qu’il juge très luxueuse est évocatrice du dénuement qui règne en RDA).


    Le graphisme est élégant, la mise en page aussi bien que très classique. Goethals a gagné en fluidité : ses personnages sont moins figés. Les cadrages pour le match de foot sont innovants. J’ai beaucoup aimé le surdécoupage et le ralenti de l’action au moment du but fatidique de la RDA. En revanche je trouve que les personnages féminins sont très souvent ratés : Steffi Herzog ou la prostituée de Hambourg sont « hommasses ». La directrice de l’hôtel ne se ressemble plus d’une case à l’autre. Les traits de Konrad et Andreas adultes sont aussi fluctuants ce qui peut parfois nuire à la lisibilité. Les personnages d’après nature (les joueurs), les héros enfantins et les regards sont eux réussis et expressifs.

    Collin a réussi à donner toute la complexité des relations fraternelles et c’est le point fort de cet album. Les caractères sont bien typés avec l’aîné réfléchi et avide de reconnaissance (qui se trouve un père de substitution avec Gronau et surinvestit la mère patrie) tandis que le cadet, plus chien fou, met en doute « au nom du père », la doctrine de la RDA (qui occulte sa judéité et ne reconnaît pas le massacre de ses parents). J’ai beaucoup aimé l’utilisation de l’épisode historique des « enfants-loups » pour créer le lien indissociable entre les deux frères. Leur relation est au cœur de l’histoire et crée des enjeux dramatiques et des conflits de loyauté. Il n’y a pas de manichéisme même dans l’histoire amoureuse qui va lier Steffi et Andreas. L’épilogue de 1992 lie encore une fois superbement la destinée des héros et des sœurs ennemies que sont RFA et RDA en montrant le match de la réconciliation. La boucle est bouclée : tous les thèmes historique, intime et sportif sont à nouveau liés dans un scénario maîtrisé. Un bel album.

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    Couverture du livre « Le voyage de Marcel Grob » de Philippe Collin et Sebastien Goethals aux éditions Futuropolis

    bulle.noire sur Le voyage de Marcel Grob de Philippe Collin - Sebastien Goethals

    Tout a déjà été dit. Qu’ajouter de plus devant un tel témoignage ? C’est une lecture nécessaire, qu’il faut encourager et conseiller. Je salue bien sûr les auteurs de cet album, qui ont su habilement associer l’interrogatoire dans le bureau du juge et les souvenirs de Marcel Grob qui ont la...
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    Tout a déjà été dit. Qu’ajouter de plus devant un tel témoignage ? C’est une lecture nécessaire, qu’il faut encourager et conseiller. Je salue bien sûr les auteurs de cet album, qui ont su habilement associer l’interrogatoire dans le bureau du juge et les souvenirs de Marcel Grob qui ont la force des drames vécus. Le récit est dynamique, on ne s’ennuie pas une seconde. On ne peut qu’apprécier aussi la volonté d’éviter tout jugement, tout manichéisme. A chaque page, le lecteur pourra s’interroger … Qu’aurais je fait à sa place ?

    « Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
    S'il fallait plus que des mots?
    ……
    Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps
    D'avoir à choisir un camp »
    JJ Goldman – Né en 17 à Leidenstadt.

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    Couverture du livre « La patrie des frères Werner » de Philippe Collin et Sebastien Goethals aux éditions Futuropolis

    Lalo65 sur La patrie des frères Werner de Philippe Collin - Sebastien Goethals

    La patrie des frères Werner lu et chroniqué avec SophieWag Deux frères orphelins, se retrouvent seuls dans Berlin après la guerre. Recueillis par des Allemands à Leipzig, ils deviennent citoyens est-allemands par la force des choses. Enrôlés par la Stasi, ils vont avoir tous deux des missions...
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    La patrie des frères Werner lu et chroniqué avec SophieWag Deux frères orphelins, se retrouvent seuls dans Berlin après la guerre. Recueillis par des Allemands à Leipzig, ils deviennent citoyens est-allemands par la force des choses. Enrôlés par la Stasi, ils vont avoir tous deux des missions différentes. Konrad sera infiltré à l'ouest tandis qu'Andréas devient le kiné de l'équipe de foot de la RDA. En 1974, après 12 ans de séparation, les deux frères vont se recroiser lors de la coupe du Monde de football. Les liens sont toujours très forts entre eux mais les enjeux nationaux et idéologiques sont importants également.
    Un roman graphique magnifiquement orchestré: scénario et graphisme apportent chacun sa part de mystère et de révélation. Un dossier historique très documenté complète le tout. Un chef d'oeuvre tant graphique qu'historique.Une bande dessinée historique de Philippe Collin et Sébastien Goethals sur les deux Allemagne entre 1945 et la Coupe du Monde de football de 1974. Un scénario digne des films sur la Stasi et des dessins qui portent l'histoire, à lire absolument!

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