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Tristan Saule

Tristan Saule
Tristan Saule est né en 1978. Il vit dans l'est de la France.

Avis sur cet auteur (17)

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    Couverture du livre « Et puis, on aura vu la mer » de Tristan Saule aux éditions Le Quartanier

    Evlyne Léraut sur Et puis, on aura vu la mer de Tristan Saule

    « Et puis on aura vu la mer », la vie et des belles personnes.
    La Place Carrée, entre le soleil et le bitume, les rires et les larmes.
    Une marelle entre ciel et terre, cases d’un roman, le quatrième, après « Mathilde ne dit rien », « Héroïne », « Jour encore, nuit à nouveau ». Le cycle d’une...
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    « Et puis on aura vu la mer », la vie et des belles personnes.
    La Place Carrée, entre le soleil et le bitume, les rires et les larmes.
    Une marelle entre ciel et terre, cases d’un roman, le quatrième, après « Mathilde ne dit rien », « Héroïne », « Jour encore, nuit à nouveau ». Le cycle d’une littérature filmique. Les chroniques vivantes, palpitantes, profondément humaines, indépassables, si près de nous et de la réalité.
    On aime plus que tout savoir ce livre en vie, prêt à la lecture. On sait l’heure palpitante, de sens, et de haute contemporanéité.
    Sociétal, politique, serré comme un café fort, il est l’intransigeance d’une réussite. Un livre éperdument pétri d’humanité, de sentiments et de ténacité.
    Retrouver la place carrée, c’est à l’instar d’un rendez-vous d’ouverture, de compassion, de complicité et d’amitié. Les affres d’un monde qui frappent aussi à la vitre des résidences, jusqu’au cœur de chacun (e).
    « Et puis on aura vu la mer », le voile noir de l’Ukraine en guerre, Iryna prise au piège, proie vulnérable, kidnappée par deux hommes : prostitution et morsures sur le cœur.
    Nous sombrons dans un thriller, l’évènementiel véritable de notre monde en faillite.
    « D’un côté la police, de l’autre la gare. Elle réfléchit à peine et s’élance. »
    L’écriture est frénétique, souveraine. La lumière perce sur les lignes. Ici, il est question de fraternité, d’entraide. Nous sommes en plongée dans un récit magnétique, où déambulent les emblèmes du monde d’en bas. Le miroir d’une société qui tremble sous le poids de la misère humaine, à mille mille des clichés.
    Mais être ATSEM, c’est galérer pour s’en sortir. Travailler pour du pain et de l’eau, un quotidien nourri au compte-goutte. Des caresses pour les petits en maternelle, et des jeux pour les éblouir de joie. Donner les soins, comme un baume sur le corps d’enfant douillet et confiant. Répondre aux colères et aux pleurs, aux rires et à sa propre fatigue. C’est la parabole du monde d’en haut.
    Nous sommes dans l’aube électorale. Certains collent des affiches pour Z. Se trompent de direction et deviennent la caricature des incompréhensions, de ceux qui espèrent une meilleure vue depuis la place carrée. Les signaux vifs des idiosyncrasies floutées. Ce roman est la cartographie de la France véritable.
    La place carrée, et Sabrina et Mathilde dont on devine l’aura des altruistes et la tendresse infinie pour les faibles et ceux et celles qui espèrent voir la mer.
    « Quatre petites vagues s’échouent sur le rivage. - On est tous condamnés, dit enfin Mathilde. Les semaines passent. Macron est réélu. La guerre continue. »
    « Et puis son aura vu la mer », le bruit du monde et une trame qui nous prend par la main. Croire en sa chance, comme une réponse au courage. La mer, un emblème qui apaise le sacrifice. Redore comme une consolation, le regard de quête et d’épreuves. Le rythme effréné d’une place carrée qui donne le pouvoir aux siens, aux habitants sans antidote, face aux désillusions, d’une époque trouble, injuste et sournoise, qui trahit ce que d’aucuns espèrent en vérité.
    « Et puis on aura vu la mer » l’éminente littérature qui excelle de sentiments.
    Irradiant, sombre et splendide, c’est un futur classique cinématographique qui sera un jour certain sur grand écran. On aime les fiançailles pavloviennes avec Mathilde revenue d’entre les vagues.
    Magistral, lucide, le fronton des Républiques du cœur.
    Tristan Saule est le pseudonyme de Grégoire Courtois. Son écriture constante et tirée au cordeau est d’une justesse sans faille et surdouée.
    Lisez les quatre romans. Piochez au hasard et sachez que tous peuvent se lire indépendamment.
    « Et puis on aura vu la mer » est le sacre et la marée-haute d’une littérature de renom.
    Publié par les majeures Éditions Le Quartanier éditeur.

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    Couverture du livre « Jour encore, nuit à nouveau » de Tristan Saule aux éditions Le Quartanier

    Eva Tu vas t'abîmer les yeux sur Jour encore, nuit à nouveau de Tristan Saule

    Après « Mathilde ne dit rien » et « Héroïne », voici le troisième tome de la série des « Chroniques de la Place Carrée » de Tristan Saule.

    On y fait la connaissance de Loïc, un habitant plutôt ordinaire de la cité. Un jeune homme d’une trentaine d’années, employé dans une usine des environs,...
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    Après « Mathilde ne dit rien » et « Héroïne », voici le troisième tome de la série des « Chroniques de la Place Carrée » de Tristan Saule.

    On y fait la connaissance de Loïc, un habitant plutôt ordinaire de la cité. Un jeune homme d’une trentaine d’années, employé dans une usine des environs, qui vit seul mais est assez proche de sa famille : les parents, les grands-parents, et sa grande sœur, qui est quant à elle mariée et mère de deux enfants. Un peu par hasard, Loïc découvre les cours de théâtre donnés par Ali, et s’y épanouit: pressenti pour jouer un rôle important dans la pièce qu’écrit le professeur, il crée en parallèle sa propre œuvre.

    Le quotidien en apparence tranquille de Loïc bascule avec le confinement lié au Covid. Lorsque les mesures sanitaires s’assouplissent, le jeune homme n’arrive plus à sortir de chez lui: il ne se rend plus à l’usine, décline les activités proposées par ses amis, se retranche chez lui malgré les interventions de sa sœur, et scrute la vie de la cité à travers le viseur de son fusil installé à la fenêtre…

    J’ai trouvé que ce troisième tome se distinguait des deux premiers : c’est un roman noir, poisseux, oppressant, dans lequel on plonge dans la tête d’un jeune homme perturbé. Privé d’interactions, tournant en rond chez lui, il perd la notion de la réalité, et s’enferme dans la peur et la paranoïa.

    Avec ce fusil pointé sur la place carrée, le danger n’est jamais loin, et j’ai retenu mon souffle tout au long du récit, en me demandant qui allait être victime des démons de Loïc. L’intrigue revient sur des épisodes de sa vie, qui entraînent doutes et confusions : son passé est-il aussi sombre que ce que l’on devine, ou sommes-nous entraînés dans les fantasmes d’un cerveau malade?

    Si le livre a du mal à maintenir son intensité sur la longueur, et tourne parfois un peu en rond, à l’image du personnage principal, le côté sombre et dérangeant, l’atmosphère de huis clos étouffant, sont parfaitement réussis, et j’ai été agréablement surprise par le fait que Tristan Saule sache se renouveler et proposer une œuvre différente dans le cadre de cette série, surtout après la déception que j’avais ressentie à la lecture du précédent opus.

    Vivement le prochain tome !

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    Couverture du livre « Héroïne » de Tristan Saule aux éditions Le Quartanier

    Anita Millot sur Héroïne de Tristan Saule

    Après une lecture très appréciée du premier opus (« Mathilde ne dit rien ») me voici plongée « corps et âme » dans le second volet des « Chroniques de la Place carrée », en compagnie des nouveaux protagonistes (et de quelques anciens …)

    Laura est une infirmière, amoureuse de Marion (qu’elle a...
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    Après une lecture très appréciée du premier opus (« Mathilde ne dit rien ») me voici plongée « corps et âme » dans le second volet des « Chroniques de la Place carrée », en compagnie des nouveaux protagonistes (et de quelques anciens …)

    Laura est une infirmière, amoureuse de Marion (qu’elle a croisée dans un cinéma d’art et d’essai) de Mozelle, dans l’Est de la France … Malheureusement, Marion est mariée et mère de famille … Cynthia et Thierry jeunes parents d’une adorable Fiona ne s’en sortent plus (au point de voler les couches culottes dans une grande surface …) Mathilde, Tonio, Lounès et le petit Idriss sont là également (voir le premier tome) Ainsi que Joëlle, Bolleg, la petite Zoé et tant d’autres ! …

    C’est Noël (2019) une période pas forcément joyeuse pour tout le monde … Puis viendront janvier et février 2020 et des informations préoccupantes dans les médias, concernant un virus chinois potentiellement dangereux … Finalement en mars, Emmanuel Macron devra annoncer – à la stupeur générale – la fermeture des écoles puis un confinement national ! (Comme c’est déjà le cas dans de nombreux pays de la planète …)

    Un roman (plus social que policier) particulièrement touchant. La souffrance – morale ou physique – des habitants les plus vulnérables (ceux de la Place carrée notamment) est palpable, dans une petite ville qui doit faire face aux insolubles trafics de drogue, aux problèmes financiers des uns, aux déceptions amoureuses des autres … En passant par la brutale épidémie de coronavirus, qui tue les moins chanceux et traumatise leurs familles … Une écriture particulièrement « visuelle », un style percutant et une analyse profondément humaine, de la part de l’auteur de cette bien sombre chronique ! La lecture du troisième volet ne saurait tarder, en ce qui me concerne !

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    Couverture du livre « Mathilde ne dit rien » de Tristan Saule aux éditions Le Quartanier

    Anita Millot sur Mathilde ne dit rien de Tristan Saule

    Dans son joli pavillon, Gaëlle est accostée par une grande femme « baraquée », vêtue d’une combinaison d’ouvrier, qui – sous prétexte de lui rebrancher sa fibre – va la menacer d’une façon aussi silencieuse qu’effrayante. Elle lui dira simplement que son mari doit payer « ce qu’il doit à...
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    Dans son joli pavillon, Gaëlle est accostée par une grande femme « baraquée », vêtue d’une combinaison d’ouvrier, qui – sous prétexte de lui rebrancher sa fibre – va la menacer d’une façon aussi silencieuse qu’effrayante. Elle lui dira simplement que son mari doit payer « ce qu’il doit à Mohammed » … La femme est vraiment impressionnante, avec ce regard glacial et hermétique, qui paralyse Gaëlle …

    Cette femme, c’est Mathilde. Qui est-elle et pourquoi en est-elle arrivée là ? … Est-ce la détresse de Nadia et de Mohammed, bientôt expulsables pour non-paiement de loyer (à cause de l’ignoble escroquerie de Jean-Philippe – le fameux mari de Gaëlle ?…)

    Mathilde est une travailleuse sociale qui vit dans la cité de la place carrée. Elle tente tant bien que mal d’aider des gens qui ne le lui rendent pas forcément. Mathilde, depuis douze ans est une « survivante », une morte vivante dont personne ne sait rien. Qui a juste une grande peur : celle de voir le soleil s’éteindre dans un futur proche et que le jour ne revienne plus …

    Une intrigue sociale particulièrement noire, à mi-chemin entre le roman policier et un drame à la Zola ou une tragédie Balzacienne. C’est terriblement pessimiste et désespéré. Pas de jugement de la part de l’auteur, juste un « état des lieux » … Un récit très bien écrit, on ne peut plus percutant ! Un livre coup de poing !

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