Avant toute chose, je tiens à vous mettre en garde contre la couverture que j’ai trouvé fort trompeuse au regard du contenu du livre ainsi que de la mention « roman noir ».
Je suis loin de vouloir toujours mettre les livres dans des cases ou absolument les classer dans l’un ou l’autre genre littéraire. Mais ici, je n’ai vraiment pas estimé qu’il s’agissait à proprement parler d’un roman noir. Donc si c’était ce que vous cherchiez à tout prix, je ne pense pas que vous serez comblés.
Sur fond de harcèlement scolaire, on découvre un brin de la vie de Romy, une jeune fille de 16 ans, fan absolue du chanteur David Bowie. Greta, son harceleuse est découverte ligotée, bâillonnée et en état d’hypothermie dans un cabanon de jardin. Vient l’enquête menée par un policier de campagne.
J’ai trouvé ce roman très contemplatif. L’agression de son ennemie passe en arrière-plan au final, c’est plus la vie de Romy qui est mise en avant, avec l’acceptation de soi et les premiers émois amoureux qui y sont traités.
Étant moi-même grande fan de Bowie, j’aurais vraiment aimé apprécier plus l’histoire, l’ambiance. Mais hélas, je suis passée à côté de cette lecture je crois. C’est pour cela que j’attire directement votre attention dès le départ. Ce n’était peut-être pas le bon moment pour le lire mais surtout, j’aurais préféré de ne pas avoir été un peu trompée sur la « marchandise ». Dommage…
Comme déjà écrit, ce n’est que mon humble avis personnel. N’hésitez surtout à vous procurer ce livre pour en forger votre propre opinion !
J'ai eu l’occasion de lire tous les romans de Rosalie Lowie , je peux vous garantir que celui ci est mon préféré, elle a mis la barre très haute,
L'histoire commence, dans les années 70 en Italie, les employés d'une grande firme; décident de faire grève, revendiquer une augmentation de leur salaire à la valeur de leur travail. Évidemment rien ne se passe pas prévu, le directeur ne donne aucune chance au leader. Les enfants décident de se venger de la disparition de leur père, une vengeance ratée, ils doivent quitter le pays,pour La France, avec une nouvelle identité, construire une nouvelle vie.Dans cette première partie l'auteure capte ses lecteurs, sans aucune difficulté,. Nous sommes dans un récit temporel.En France de nos jours, nous retrouvons avec un grand plaisir notre duo de choc Marcus et Zoé, qui filent toujours le grand amour. La disparition d'enfants totalement mystérieuse, cette affaire sera confiée à Markus et ses acolytes, Une affaire difficile à résoudre un véritable sac de nœud, aucune piste pour les orienter. l'auteure n'a aucune pitié et se joue de ses lecteurs, mettant leurs neurones à rude épreuve. L'auteure est machiavélique, nous met dans le questionnement, quel liens unissent les affaires de ses deux périodes. Nous sommes tenues en haleine du début jusqu'au twist final, jusqu’aux dernières lignes. Une histoire à moult rebondissements, aucun temps de s'ennuyer, un rythme intense qui monte au fur et à mesure de la lecture, une intrigue et un suspens intenses .La psychologie des personnages est disséquée en profondeur, un point existentiel dans ce récit. La plume de l'auteure est toujours aussi percutante, visuelle, saupoudré un brin de sensibilité .
Le polar n’est pas “mon genre” littéraire de prédilection. Mais un bon polar de temps à autre, j’aime bien !
J’ai découvert ce roman en participant à un café littéraire organisé pour la team de la communauté Cultura Livres dont je fais partie. Merci à l’équipe Cultura et aux éditions Nouveaux auteurs.
Ce roman est la suite d’un premier tome Un bien bel endroit pour mourir. S’il peut se lire indépendamment du premier, ce second opus reprend quelques personnages qui sont les fils rouges de l’autrice notamment Marcus Kubiak. Ce n’est pas du tout gênant pour qui n’aura pas lu le premier roman.
Ce qui l’est un peu plus, c’est l’irruption à deux moments du roman, d’une précédente affaire. Si je comprends l’idée de permettre une transition d’un roman à l’autre vers un 3e tome en l’occurrence, j’ai ressenti cela comme un peu trop intrusif, coupant le rythme de l’intrigue.
Au-delà de l’intrigue policière qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout (bon, à un moment, j’ai eu quand même une idée du possible assassin), j’ai vraiment apprécié le ballet, le “chassé croisé” de personnages entre policiers et potentiels suspects. Pour moi, la psychologie des personnages est vraiment un élément phare de ce polar et le grand talent de Rosalie Lowie.
On retiendra tout particulièrement ce personnage qui va s’exprimer régulièrement au cours du roman et dont on ne connaît pas l’identité.
Ceci dit, c’est une très bonne lecture qui vous embarque et vous dépose à la fin sur une plage de la côte d’Opale, un beau voyage en prime dans cette belle région.
Wimereux est une station balnéaire sur la Côte d’Opale dont est originaire Rosalie Lowie.
C’est dans cette petite ville qu’elle a choisi de situer ses intrigues policières. Le premier roman « Un bien bel endroit pour mourir » a permis de découvrir le policier Marcus Kubiak et la journaliste Zoé Rousseau.
On retrouve ce duo dans « Dernier été sur la côte ». Je précise que les deux romans peuvent être lus de façon indépendante.
Marcus Kubiak est réveillé en pleine nuit par un appel téléphonique de son meilleur ami, Jonas Becker. Ce dernier, totalement affolé, lui raconte qu’il vient de se réveiller dans sa garçonnière. Dans le lit à ses côtés gît sa maîtresse du moment, sauvagement assassinée et lui même tient dans sa main un couteau.
Or, Jonas Becker n’a aucun souvenir de la soirée. Marcus Kubiak est persuadé de l’innocence de son ami malgré les apparences qui le désignent comme le coupable idéal.
Le policier, aidé de son équipe et de la journaliste, mènera l’enquête tambour battant. Les suspects vont se succéder.
Il y a dans le roman la voix-off d’une jeune femme qui raconte son enfance plus que perturbée auprès d’une mère sans cesse à la recherche d’un homme riche pouvant subvenir à ses besoins. On peut lui prêter tour à tour le visage des différentes suspectes. Jusqu’à la fin, on ignore de quelle protagoniste de l’histoire il s’agit.
» Dernier été sur la côte » est un polar divertissant.
J’ai aimé la part donnée aux policiers dans le roman : leurs relations professionnelles, leurs caractères avec pour certains leurs faiblesses, l’impact de leur métier sur leur psychisme et leur vie personnelle et familiale.
L’intrigue est bien ficelée, pleine de rebondissements et un dénouement original.
Un roman qui peut être emporté en vacances ou en long wee-end.
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