Graphisme percutant pour cette BD très noire sur thème de la vengeance.
Les dessins parlent d’eux-mêmes à tel point que les 19 premières pages sans texte racontent sans besoin des mots, le début de l’histoire en dépeignant le climat ambiant de New-York City en 1962 et le profil de Parker, un voleur professionnel solitaire, beau, brut, froid, violent et qui semble habité par la colère, investi d’une mission personnelle et très sûr de lui.
L’auteur nous plonge dans l’atmosphère du milieu des gangsters sans pitié. On apprend que Parker a été trahi par la femme qu’il aimait et qu’il s’est fait doubler par son associé lors d’un braquage. Bien décidé à récupérer la part du butin qui lui est due, Parker nous entraine dans une spirale de violence sans concession. On plonge alors dans le monde de la mafia, son organisation et ses hiérarchies.
Sur un mode pubs des années 50, les dessins décrivent le monde des truands américains d’après-guerre, immeubles, avenues, quartiers, bars, hôtels, voitures, pin-up, flingues, alcool, poker, etc. mais aussi nous informent avec forte expression de la psychologie de chacun des personnages.
In fine, ce Parker, gangster professionnel, héros d’une vendetta, criminel qui, sans état d’âme, tue froidement ses ennemis, devient une sorte de justicier presque sympathique malgré tout.
Une BD dynamique et surtout des dessins monochromes bleus au style rétro qui regorgent d’énergie et de réalisme. Quand une bouteille éclate contre un mur, on l’entend. Quand un uppercut plie un corps, on sent le choc douloureux exploser dans le plexus. Quand un homme se fait étrangler, soudainement le souffle nous manque ! Illustrations très vivantes…
Signé Richard Stark, pseudonyme de l’écrivain américain Donald E. Westlake, ce polar est certes efficace quoique un peu trop violent à mon goût mais je reste admirative des illustrations de Darwyn Cooke, dessinateur sans conteste de grand talent.
L’intégrale m’avait été conseillée à acheter les yeux fermés mais vu le poids du livre et méfiante d’autre part, j’ai préféré commencer par ce premier tome inaugurant une série de 4 volumes.
Je pense retourner chez mon sympathique libraire parisien ‘Bulles en vrac’ très approvisionné et lui acheter le tome 2 pour découvrir la suite de ce polar aux illustrations bleues et bleu gris sensationnelles de Monsieur Darwyn Cooke et suivre ce Parker pas très moral mais toutefois bien attachant…
Superbe, cette série, dévorée tome après tome à leur sortie en France dans cette belle collection Dargaud ! Une ambiance Pulp-euse à souhait. Parker est vraiment l'anti héros qu'on se plaît à adorer...
Malheureusement, Darwyn Cooke, le dessinateur, est décédé en 2016 :(.
L'intégrale est définitivement complète.
Il faut savourer cette intégrale qui regroupe ces 4 tomes (seulement) de Parker... Le dessin est à l'image de ce anti-héros, vif, tranchant, et va droit à l'essentiel. Est ce qu'on peut se prendre de sympathie pour Parker ? Oui on peut telle est admirable sa volonté farouche de dépasser les obstacles pour atteindre son but... Aussi immoral soit-il. Il y a un côté jouissif... Qui n'aurait pas envie d'être Parker de temps en temps ?
Un vrai polar à l'ancienne, un mise en page et un dessin super originaux, bref un régal.
Parker ; intégrale
À bout de course !
Argent sale
Parker
Parker Tome 3 ; le casse
Ask the Parrot
Dirty Money
Demandez au perroquet
Parker Tome 2 ; l'organisation
Parker t.1 ; le chasseur
Breakout
Firebreak
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