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Richard Millet

Richard Millet
Richard Millet est né à Viam, en Corrèze, en 1953. Il vit de sept à quatorze ans au Liban, sa deuxième culture, puis rentre à Paris. Son écriture rend hommage à sa terre natale et à son pays d'adoption. En 1977, il rencontre Louis-René des Forêts, l'auteur du 'Bavard'. Celui-ci lui enseigne qu'éc... Voir plus
Richard Millet est né à Viam, en Corrèze, en 1953. Il vit de sept à quatorze ans au Liban, sa deuxième culture, puis rentre à Paris. Son écriture rend hommage à sa terre natale et à son pays d'adoption. En 1977, il rencontre Louis-René des Forêts, l'auteur du 'Bavard'. Celui-ci lui enseigne qu'écrire est une véritable épreuve physique. Son vingt-cinquième roman, 'Ma vie parmi les ombres', se déroule en Corrèze. Il signe des nouvelles comme 'Sept passions singulières' et des essais dont 'Harcèlement littéraire'. Richard Millet aurait souhaité être pianiste, une passion pour le clavier qu'il assouvit en amateur.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Dictionnaire amoureux ; de la Méditerranée » de Richard Millet aux éditions Plon

    Laurent Lebourg de CAJELICE sur Dictionnaire amoureux ; de la Méditerranée de Richard Millet

    Avec son enfance corrézienne puis levantine, Richard Millet dont les trois langues maternelles furent l'occitan, le français et l'arabe, peut amplement s'affirmer comme méditerranéen. Il a donc toute sa légitimité dans la rédaction de ce remarquable dictionnaire. Cet abécédaire nous permet de...
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    Avec son enfance corrézienne puis levantine, Richard Millet dont les trois langues maternelles furent l'occitan, le français et l'arabe, peut amplement s'affirmer comme méditerranéen. Il a donc toute sa légitimité dans la rédaction de ce remarquable dictionnaire. Cet abécédaire nous permet de pénétrer librement dans le jardin secret d'un écrivain au style exigeant, de connaître ses goûts, de partager ses souvenirs, de glaner quelques anecdotes, mais surtout de profiter pleinement de son riche panthéon culturel. La Méditerranée célébrée par Richard Millet est celles des mythes et des légendes allant de la naissance de Vénus à l'histoire des Sept Dormants d'Ephèse. Cette «mer au milieu des terres» est aussi la muse inspiratrice de saints et de poètes comme Augustin le Berbère ou Cavafy le Grec. Elle demeure l'écrin de villes immortelles comme Alexandrie et de hauts lieux où souffle l'esprit à l'image des géants de Nemrud Dagi. Terre promise du cèdre et de l'olivier, à l'ombre desquels on goûte un rosé de Ksara ou un Beaumes-de-Venise, elle convient aisément aux esthètes cultivant un certain art de vivre en compagnie d'un bon livre. Les amateurs de littérature apprécieront particulièrement les notices consacrées aux écrivains appartenant à ces rivages. Camus, Bosco, Maurras et Pasolini sont autant de branches du riche éventail de ce recueil amoureux. Millet les juge à l'aune de leur plume, jamais selon leurs engagements politiques. Inutile de vous dire que le portrait caricatural dont l'auteur fut récemment victime, ne résiste pas à la lecture de quelques pages toutes en nuances de ce précieux ouvrage. Une dernière confidence, vous serez agréablement surpris de lire pour la première fois un dictionnaire de la lettre A à Z sans même vous en rendre compte !

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    Couverture du livre « Ma vie parmi les ombres » de Richard Millet aux éditions Folio

    jeanPierre B..t sur Ma vie parmi les ombres de Richard Millet

    l'enfance au milieu de ces femmes ds cette terre que je connais bien, c'est beau, bien écrit, ce livre m'a touché

    l'enfance au milieu de ces femmes ds cette terre que je connais bien, c'est beau, bien écrit, ce livre m'a touché

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    Couverture du livre « La confession négative » de Richard Millet aux éditions Folio

    (M.) Dominique Léger sur La confession négative de Richard Millet

    Je sors de ce livre avec l’impression d’un profond malaise et ne ressens pas la nécessité d’en rendre compte avant de lever un doute : ce récit à la 1ère personne est-il celui du narrateur ou de l’écrivain ? Dans le premier cas, le lecteur pourrait apprécier la volonté d’appréhender les limites...
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    Je sors de ce livre avec l’impression d’un profond malaise et ne ressens pas la nécessité d’en rendre compte avant de lever un doute : ce récit à la 1ère personne est-il celui du narrateur ou de l’écrivain ? Dans le premier cas, le lecteur pourrait apprécier la volonté d’appréhender les limites de l’abjection humaine que révèle la guerre (cf les « événements » au Liban en 1975), rejoignant ainsi la raison d’exister d’un livre comme Les bienveillantes dont Richard Millet est l’éditeur ; il s’agirait d’une confession « négative », encore que l’adjectif paraisse bien faible. Et dirait que le souffle du style (« …, sentant que toute vie s’organise en périodes dont la longueur dépend de la musicalité des contingences ») est au service de la puissance de l’analyse.
    Si le récit est celui de l’écrivain - la présomption est fondée par son passé, alors je rejette ce livre truffé de sentences telles que : « la créolisation de la langue », « la veulerie propre aux périodes de décadence », « le fait de tuer aussi proche de la prière que de l’acte sexuel ou de l’écriture », , «[rejeter] la démocratie, en son acception petite-bourgeoise, pour vivre [… ], le dégoût de l’humanité, le sentiment des crépuscules, l’interrogation sur les fins dernières… », « écrire afin de connaître le sort des meurtriers », « de la même façon que la civilisation européenne s’était achevée avec la Grande Guerre », « selon une théologie du mal qui m’amenait à penser que tuer ou aimer, c’était un même geste, le sexe, comme l’art, n’étant qu’un meurtre infiniment différé »… Bref entre psychopathie et réaction !
    Un avis préalable au récit dit : « Les propos tenus par certains personnages… ne reflètent en rien la pensée de l’auteur, en particulier ceux qui concernent le monde musulman ». Prudence ou vérité ?