Regis Meney

@b.a.books sur La chandelle de dieu de Regis Meney

Chronique d'un semi-abandon (moins éprouvant qu'un semi-marathon... quoique...)

Mais une chronique, pour quoi faire ? Après tout, je ne peux pas vraiment donner mon avis sur un livre que j'ai fini en diagonale ?
(dans l'oreillette, on me dit que si, je peux, car je fais ce que je veux sur...
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Chronique d'un semi-abandon (moins éprouvant qu'un semi-marathon... quoique...)

Mais une chronique, pour quoi faire ? Après tout, je ne peux pas vraiment donner mon avis sur un livre que j'ai fini en diagonale ?
(dans l'oreillette, on me dit que si, je peux, car je fais ce que je veux sur mon compte. Par contre, on me dit aussi d'arrêter de parler pour ne rien dire, c'est pas beau d'essayer de meubler alors qu'on n'a rien à dire).

Bref, recentrons le débat : nous sommes au Brésil, dans les années 30, et Leo, jeune inventeur-aviateur, espère convaincre quelques sponsors de financer ses projets. Dans la ville imaginaire de Barataïba, il rencontre Maria Branca, mais aussi les déshérités de cette région, le Nordeste : le Poète, Moussa le Prophète qui se prend pour Moïse, Rosa la belle qui fait tourner les têtes, les Rats du Port, gamins espiègles aux cœurs d'or...

Avec tout ce que la littérature sud-américaine peut contenir de réalisme magique et de rythme envoûtant, je m'attendais à plonger dans cet univers coloré et un brin fantastique avec délice. Une ambiance qui avait tout pour me plaire !
Hélas, la structure du roman est inégale, des scènes de tension sont expédiées en 2 lignes quand d'autres, plus anecdotiques, se traînent en longueur. Des explications plus poussées sur certains personnages et enjeux auraient également été les bienvenues...

Bref, un roman qui avait tout pour lui mais qui ne m'a pas convaincue. Le dernier tiers a filé en diagonale... et le livre dans son entier filera lui, en boîte à livres, à la recherche d'un nouveau crush