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Regis Jauffret

Regis Jauffret
Régis Jauffret est né en 1955 à Marseille. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, dont une pièce de théâtre et de nombreux romans, en particulier Les jeux de plage (éditions Verticales, 2002), Univers, univers, prix Décembre (éditions Verticales, 2003, Folio n° 4170), L'enfance est un rêve d'enfan... Voir plus
Régis Jauffret est né en 1955 à Marseille. Il a publié une quinzaine d'ouvrages, dont une pièce de théâtre et de nombreux romans, en particulier Les jeux de plage (éditions Verticales, 2002), Univers, univers, prix Décembre (éditions Verticales, 2003, Folio n° 4170), L'enfance est un rêve d'enfant (éditions Verticales, 2004), Asile de fous, prix Femina (collection blanche, 2005).

Articles en lien avec Regis Jauffret (3)

Avis sur cet auteur (52)

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    Couverture du livre « Papa » de Regis Jauffret aux éditions Seuil

    Franco sur Papa de Regis Jauffret

    J'ai beaucoup aimé le sujet mais malgré la petite taille du livre je trouve que l'auteur a un peu délayé son propos.

    J'ai beaucoup aimé le sujet mais malgré la petite taille du livre je trouve que l'auteur a un peu délayé son propos.

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    Couverture du livre « Le dernier bain de Gustave Flaubert » de Regis Jauffret aux éditions Seuil

    Christlbouquine sur Le dernier bain de Gustave Flaubert de Regis Jauffret

    En ce 8 mai 1880, Gustave Flaubert s’apprête à prendre ce qui s’avèrera être son dernier bain. Quelques heures plus tard, en effet, le grand écrivain décèdera. Alors qu’il est plongé dans sa baignoire remontent à la surface les souvenirs de sa vie et les fantômes de ses personnages, notamment...
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    En ce 8 mai 1880, Gustave Flaubert s’apprête à prendre ce qui s’avèrera être son dernier bain. Quelques heures plus tard, en effet, le grand écrivain décèdera. Alors qu’il est plongé dans sa baignoire remontent à la surface les souvenirs de sa vie et les fantômes de ses personnages, notamment celui d’Emma Bovary.
    Régis Jauffret a scindé son livre en trois parties. La première utilise la première personne du singulier pour donner la parole à Gustave Flaubert dans une sorte d’autobiographie qui retrace la vie de l’écrivain. La seconde revient au “il” et se concentre sur les derniers instants de Gustave Flaubert. La troisième, intitulée “Chutier” regroupe les textes que Régis Jauffret n’a pas retenus. Evacuons tout de suite cette dernière partie, j’ai renoncé à la lire. La typographie minuscule m’a rebutée et, même si l’idée m’a parue excellente, j’ai refermé le livre sans lire les presque 60 pages de cette partie.

    Nous sommes ici dans une biographie qui n’a rien de conventionnel. La première partie, dans laquelle Gustave Flaubert a la parole, revient sur la jeunesse et la vie de l’écrivain. On y découvre un Flaubert vivant, bon vivant même, amoureux de femmes et d’hommes, habité par la littérature et l’idée de laisser une œuvre qu’il peaufine inlassablement. Gustave explique, raconte, commente même notre XXIème siècle et le travail de Régis Jauffret ! Et c’est à la fois amusant, décalé et bien envoyé !

    La seconde partie s’attache aux dernières heures. En revenant au “il” Régis Jauffret en profite pour convoquer les fantômes des personnages créés par Flaubert et notamment Emma Bovary. Qui n’est pas très contente et qui éreinte ce pauvre Gustave. Car Emma se sent malmenée, incomprise et reproche son destin à son auteur. Et Gustave peine à se défendre au cours de ce voyage hallucinatoire.

    C’est un livre étonnamment moderne et plein de vie, qui donne une image très différente de ce qu’on pourrait imaginer de Flaubert si on ne le connait qu’à travers son œuvre.

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    Couverture du livre « Bravo » de Regis Jauffret aux éditions Points

    Elizabeth Pianon sur Bravo de Regis Jauffret

    Un homme de 87 ans se marie.
    Je me demande comment, vu son âge l'histoire va pouvoir tenir 275 pages.
    Mais, à la page 27, je me rend compte qu'il s'agit en fait de nouvelles.
    Je n'affectionne pas particulièrement, mais là, je me suis régalée.
    Des nouvelles sur la vieillesse.
    Et avec le ton...
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    Un homme de 87 ans se marie.
    Je me demande comment, vu son âge l'histoire va pouvoir tenir 275 pages.
    Mais, à la page 27, je me rend compte qu'il s'agit en fait de nouvelles.
    Je n'affectionne pas particulièrement, mais là, je me suis régalée.
    Des nouvelles sur la vieillesse.
    Et avec le ton et le style de l'auteur, on ne peut que se régaler.
    D'accord, certaines sont bien glauques, mais d'autres sont tellement tendres, ou loufoques.
    Ils en vivent des choses tous ces vieux !
    Quand on est jeune, on croit qu'ils sont finis, qu'il ne se passe plus rien, mais que nenni.
    Ils ne sont peut-être pas loin de la tombe, mais leur personnalité est toujours bien présente et ils ne s'en laissent pas conter.
    Il fallait le talent d'écrivain de Régis Jauffret et sa belle écriture pour mener à bien ces seize nouvelles délectables.
    Même si je les ai toutes aimées, ma préférence va à « L'explosion du langage », un petit chef d’œuvre de littérature.

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    Couverture du livre « Papa » de Regis Jauffret aux éditions Seuil

    Bernault Jean-Serge sur Papa de Regis Jauffret

    " Le lendemain j'ai passé l'après-midi à lire dans un café au bord de l'eau. Il me semblait avoir enterré un personnage secondaire de ma vie. Nous avions si peu parlé, si peu fait de choses ensemble et il ne m'avait jamais donné l'impression d'être un homme dont en cas de nécessité je pourrais...
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    " Le lendemain j'ai passé l'après-midi à lire dans un café au bord de l'eau. Il me semblait avoir enterré un personnage secondaire de ma vie. Nous avions si peu parlé, si peu fait de choses ensemble et il ne m'avait jamais donné l'impression d'être un homme dont en cas de nécessité je pourrais espérer le moindre secours. En réalité je n'avais guère eu de père, presque pas. J'avais dû me contenter dans mon enfance d'un petit bout de papa comme un gosse à qui on jetterait le huitième d'un carré de chocolat pour accompagner le pain de son goûter. Autant manger son pain sec. Même pas un huitième de père, quelques miettes, une pincée de Papa...
    Alfred n'existait pas beaucoup, il existait à peine. Une dentelle de papa, quelques fils autour de vides, d'absences, de déception de ne trouver personne au lieu de quelqu'un."