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Rachel Khong

Rachel Khong
Rachel Khong est originaire de Californie et a déjà publié dans plusieurs revues. Bye-bye, vitamines est son premier roman.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Bye-bye, vitamines » de Rachel Khong aux éditions Les Escales

    Marie-Hélène Fasquel sur Bye-bye, vitamines de Rachel Khong

    Un roman vraiment réussi, un pari gagné : le style de l’auteure reproduit les effets de la maladie d’Alzheimer de façon extrêmement frappante et vivante. Les répétitions, en particulier sous forme d’anaphores, les phrases qui s’empilent, s’enchaînent parfois sans liens entre elles, juxtaposées,...
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    Un roman vraiment réussi, un pari gagné : le style de l’auteure reproduit les effets de la maladie d’Alzheimer de façon extrêmement frappante et vivante. Les répétitions, en particulier sous forme d’anaphores, les phrases qui s’empilent, s’enchaînent parfois sans liens entre elles, juxtaposées, nous donnent à voir les difficultés vécues par le malade mais aussi et peut-être surtout par ses proches.
    L’histoire de ces personnages profondément attachants, en particulier Ruth et les élèves d’Howard, leur combat, leur quête de la normalité pour Howard, nous offrent un livre drôle et parfois même loufoque.
    Ce texte est composé de deux sortes d’écrits : les extraits d’un carnet qu’Howard rédigeait jadis lorsque sa fille était enfant ainsi que les « instants » que cette dernière collectionne désormais à sa place.
    Ruth a ses propres difficultés de couple mais le fait de s’occuper de son père malade la conduit à lâcher prise, lentement mais sûrement et à chercher un sens à sa propre vie. Ce séjour d’un an chez ses parents lui permet ainsi, non pas de régresser comme on pourrait le craindre avec ce retour aux sources, mais au contraire de grandir.
    Un roman qui nous interroge fatalement sur la mémoire, l’oubli et l’importance de la famille. Un texte qui nous rappelle à quel point la mémoire n’est pas un simple stockage de données mais une reconstruction continue et dynamique du passé et du présent, étroitement dépendante de nos émotions.
    Ce livre différent dans sa forme, est à l’image de la maladie. Paradoxalement on en ressort ragaillardi.

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