Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Pierre Wat

Pierre Wat
Pierre Wat est Professeur à Paris I ; Chaire d'histoire de la peinture du XIXe siècle. Il a notamment publié Constable (Hazan, Paris, 2002) et Turner, menteur magnifique (Hazan, Paris, 2010).

Avis sur cet auteur (1)

  • add_box
    Couverture du livre « Claude viallat » de Pierre Wat aux éditions Hazan

    Claude Stas sur Claude viallat de Pierre Wat

    Dans la collection « Œuvres, écrits, entretiens », les éditions Hazan avaient eu la bonne idée de rassembler pour la monographie d’un artiste, différents aspects de sa personnalité : le plasticien, l’auteur, le théoricien. Par conséquent, l’ouvrage consacré à Claude Viallat, fruit d’une...
    Voir plus

    Dans la collection « Œuvres, écrits, entretiens », les éditions Hazan avaient eu la bonne idée de rassembler pour la monographie d’un artiste, différents aspects de sa personnalité : le plasticien, l’auteur, le théoricien. Par conséquent, l’ouvrage consacré à Claude Viallat, fruit d’une collaboration entre Pierre Wat et l’artiste, ne déroge-t-il pas à la règle : un intéressant entretien avec le peintre et un florilège des textes de ce dernier. La véritable gageure consiste à faire comprendre au lecteur une démarche esthétique qui échoue, par son apparente facilité, à toute tentative de description. Nous sommes devant le travail d’un des membres fondateurs du groupe Supports/Surfaces, sans cesse en recherche, en expérimentation picturale. Pierre Wat qualifie le travail de Viallat de «impasse fructueuse ». Le peintre s’est choisi une marque réniforme et colorée, devenue sa signature et qu’il décline sans cesse sur une variété de supports (de la toile de lin à la bâche de travaux). Forme directement issue de la créativité, elle est directement reconnaissable comme les bandes de Daniel Buren, le bleu d’Yves Klein, le dripping de Jackson Pollock. Si bien qu’une toile (ou une sérigraphie) de Viallat ne se confond avec rien d’autre, alors que la forme ne fait référence qu’à elle-même et rien qu’à elle-même. Ce geste pictural est fondamental, voire archaïque ; il est dénué de toute virtuosité pour ne laisser place qu’au plaisir de la peinture, rien que de la peinture. La qualité des illustrations nous présente parfaitement a diversité dans la continuité de l’œuvre peint de Viallat et nous permet de bien saisir son/ses propos.

Récemment sur lecteurs.com