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Pierre Raufast

Pierre Raufast
Pierre Raufast est né à Marseille en 1973. Depuis son premier roman, La Fractale des raviolis (prix de la Bastide et prix Talents Cultura 2014), il se plaît à jouer avec les structures narratives. Quand il n'écrit pas, il travaille dans la cybersécurité (et vice versa).

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Avis sur cet auteur (65)

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 2 : le système de la tortue » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Henri-Charles Dahlem sur La trilogie baryonique Tome 2 : le système de la tortue de Pierre Raufast

    Des hommes et des robots

    Dans ce second tome, toujours aussi passionnant, Pierre Raufast va nous raconter l'expédition des Orcas vers une exoplanète. Une mission délicate pour un équipage qui n'est pas au bout de ses surprises. Haletant!

    Quel plaisir de retrouver l'univers et les...
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    Des hommes et des robots

    Dans ce second tome, toujours aussi passionnant, Pierre Raufast va nous raconter l'expédition des Orcas vers une exoplanète. Une mission délicate pour un équipage qui n'est pas au bout de ses surprises. Haletant!

    Quel plaisir de retrouver l'univers et les personnages imaginés par Pierre Raufast dans ce second tome de sa trilogie baryonique! Précisons toutefois d'emblée qu'un large résumé du tome 1 permet à ceux qui voudraient attaquer d'emblée leur lecture avec ce second volume de le faire, quitte à revenir ensuite à cet épisode initial.
    Le système de la tortue s'ouvre sur un épisode dramatique. La jeune Slow est très perturbée par la découverte qu'elle vient de faire. Les plafonds de Tao, le théorème sur lequel repose leur société n'est pas juste. Slow a repéré une faille dans la démonstration. Mais consciente des implications de sa découverte, elle préfère confier ses doutes à son père, un professeur de renom. Conscient des enjeux, ce dernier lui demande de garder le silence. Et va prévenir les autorités. Convoquée par le président, il lui annonce que son père sera exilé et qu'elle sera mise aux arrêts avant de rejoindre l'école des cadets en vue de missions dans l'espace. Cet éloignement lui interdira de dévoiler une découverte qui remettrait en cause son pouvoir. Un moindre mal en somme, car l'alternative envisagée était sa mise à mort.
    On retrouve Slow un peu plus tard, au moment où son vaisseau s'apprête à regagner sa base afin de préparer la grande expédition vers Tortue-B. À nouveau convoquée par le président Kamal Narkami, elle choisit de ne pas rentrer et de rester en orbite.
    Pendant ce temps, Kirsten Golovine a remporté le duel entre les deux agences rivales et dirigera les opérations au sol, même si la politique et les intérêts du fabricant TT-Bot doivent être pris en compte.
    Un accord est finalement trouvé. «Le M-Orca aura huit modules, dont sept habités. Sur les quatorze équipiers, les rôles sont désormais tous définis. À part la commandante et son second qui navigueront dans un Explorer-Orca, il y aura pas mal de spécialistes pour l’exploration de Tortue-B. Une botaniste, une géologue, un bactériologiste et un zoologiste se partageront des Lab-Orcas. Trois Orcas standards seront utilisés par la physicienne, la chimiste, l'ingénieur systémique, l'analyste signal, le médecin et la logistique. Un autre E-Orca sera occupé par deux militaires. Le dernier module est traditionnellement inoccupé, car réservé pour les parties communes, les réunions et les repas. Il servira aussi de refuge au cas où et sera équipé d’un dortoir.»
    Mais très vite, ce plan est remis en question, car on découvre que Mia et Slow font partie de l'équipe et qu'il est trop tard pour stopper la mission.
    Une mission qui va occuper la seconde partie du roman et nous réserver bien des surprises, entre tentatives de sabotage et première mondiale.
    Pierre Raufast, avec sa virtuosité déjà dévoilée dans le premier tome, sait tenir son lecteur en haleine, vulgariser au mieux son savoir scientifique et remettre au goût du jour les principes d'Isaac Asimov avec ses trois lois de la robotique qu'il n'est pas inutile de rappeler ici: 1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ; 2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi ; 2. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi. Ces lois seront-elles toujours valables en 2176? C'est l'une des interrogations qui vont accompagner notre équipage jusqu'au Système de la tortue. Inutile d'ajouter avec quelle impatience on attend le troisième volet de cette trilogie!
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024».Enfin, en vous y abonnant, vous serez par ailleurs informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlz.fr/oULe

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Henri-Charles Dahlem sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    Partis à la recherche de l'antimatière

    Dans ce roman de science-fiction, Pierre Raufast raconte la tentative de sauvetage d'un équipage bloqué dans un trou noir en 2173. L'occasion d'ausculter l'état de notre planète et d'imaginer les progrès scientifiques. Passionnant!

    Quand s'ouvre ce...
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    Partis à la recherche de l'antimatière

    Dans ce roman de science-fiction, Pierre Raufast raconte la tentative de sauvetage d'un équipage bloqué dans un trou noir en 2173. L'occasion d'ausculter l'état de notre planète et d'imaginer les progrès scientifiques. Passionnant!

    Quand s'ouvre ce roman d'anticipation, nous nous retrouvons en 2173, à bord du vaisseau Orca-7013 qui achève sa mission et prend la direction de la terre. Pour Youri, son commandant de 59 ans, qui s'était engagé à l’Agence de recherche de l’antimatière à sa sortie d’école, c'est le sixième et dernier voyage. Parti à la recherche de l'antimatière, il semble une fois de plus rentrer bredouille: «On a vu des soleils dans les parages, on a détecté quelques planètes gazeuses. La spectrométrie n’a rien trouvé d’extraordinaire. Ce système ressemble étrangement à la soixantaine de systèmes que j’ai déjà visités.»
    Un second vaisseau, l'Orca-7131, féminin celui-là, s'apprête à franchir un trou noir. Mais pour l'heure Slow révise son examen de commandante. À 28 ans, la jeune femme a prouvé qu'elle avait des capacités exceptionnelles, même si elle n'aime pas trop l'histoire ou s'agace de l'absence de logique dans l'évolution de l'Histoire. Sara, la commandante de bord se charge de lui rafraîchir la mémoire: «Au début du XXIe siècle, la Terre se réveille avec la gueule de bois. Ses habitants comprennent que le dérèglement climatique est inéluctable et que la civilisation est en danger. Malheureusement, le progrès technique est alors limité. L’énergie est maladroitement assurée par un panaché d’énergies fossiles et de fission nucléaire ; l’informatique quantique n’en est qu’à ses balbutiements. (...) Globalement, c’est le bazar jusqu’en 2049. Les gouvernements n’arrivent pas à s’entendre, se rejettent la responsabilité du dérèglement climatique et tout le monde tire la couverture à soi. Puis vient la construction des premières centrales à fusion nucléaire. C’est une vraie révolution. Grâce à cette énergie propre et quasi infinie, les humains règlent enfin leur problème énergétique.» Mais le dérèglement climatique est irréversible et cause des milliards de mort et provoque une migration de masse. Ce n'est qu'en 2126, avec la création de l’Agence de recherche de l’antimatière, que l'espoir renaît.
    Mais les expéditions ne sont pas sans risque, l'énergie des trous noirs devant être compensée par un trou blanc, les passages refermés immédiatement. Quand Sara et Slow s'engagent dans l'ouverture, le vaisseau connaît une avarie et disparaît des écrans radar. Il a bien traversé le trou noir, mais ce dernier n'a pas été refermé. C'est le branle-bas de combat sur terre. Déjà les titres les plus alarmistes font la une. Et Mia, la fille de Sara, oubliée sur terre, exprime d'abord sa colère avant d'espérer le retour sa mère.
    Après avoir évalué la situation, la communauté scientifique décide l'envoi d'un vaisseau de secours, l'Orca-7013 de Tom et Youri. Si tout l'enjeu est dès lors de savoir si Sara et Slow pourront être sauvées, l'ampleur des questions que posent leur incursion va engendrer des débats scientifiques, politiques et éthiques tout aussi passionnants pour le lecteur. Mais n'est-ce pas là la définition même du genre qui associe au mieux science et fiction?
    Pierre Raufast a appris depuis son premier roman, La fractale des raviolis, à construire une tension dramatique qui s'intensifie au fil des pages, sans toutefois oublier l'humour, qui est aussi sa marque de fabrique. Les lecteurs de ses précédents romans en retrouveront du reste des références au fil de cet ouvrage. Et en parlant de références, on trouvera aussi de grands noms de la SF, d’Isaac Asimov à Arthur C. Clarke, dans ce livre aussi riche que passionnant. Sans aller jusqu'à ranger Pierre Raufast, qui rappelons-le est diplômé de l'École des Mines de Nancy, dans le camp de ceux qui pensent que les progrès scientifiques apporteront la solution au dérèglement climatique, on notera combien les progrès enregistrés en robotique, physique quantique ou encore intelligence artificielle ont permis de surmonter bien des périls. Sans anticiper sur les deux prochains volumes de cette trilogie baryonique que l'on attend avec impatience, on sent bien cette volonté de ne pas opposer la science à l'écologie, mais d'en faire un allié face aux défis gigantesques qu'il va falloir affronter.
    Laissons à Asimov le soin de conclure cette chronique avec cette citation des Cavernes d'acier qui me semble parfaitement résumer la philosophie de cette Tragédie des Orques: «Nous chercherons à comprendre ce qui restera toujours incompréhensible. Et c'est précisément cela qui fait de nous des hommes.»
    https://urlz.fr/lJ3b

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Rédactrice sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    Premier épisode de La Trilogie Baryonique, roman de science-fiction de Pierre Raufast, qui, décidément, n'est jamais là où on l'attend !

    J'ai eu le grand plaisir de participer à la rencontre littéraire en ligne organisée le 19 mars dernier par VLEEL avec l'auteur Pierre Raufast et David...
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    Premier épisode de La Trilogie Baryonique, roman de science-fiction de Pierre Raufast, qui, décidément, n'est jamais là où on l'attend !

    J'ai eu le grand plaisir de participer à la rencontre littéraire en ligne organisée le 19 mars dernier par VLEEL avec l'auteur Pierre Raufast et David Meulemans directeur des Éditions Aux Forges de Vulcain.
    J'étais alors précisément en train de le terminer !
    Bon c'est vrai, ça fait déjà un petit moment, alors il était grand temps de vous parler de ce livre que j'ai beaucoup apprécié.

    Je connaissais Pierre Raufast notamment pour ses Embrouillaminis, OLNI de l'auteur qui s'amusait à nous perdre dans un dédale de procédé créatif littéraire à la manière des "livres dont vous êtes le héros".

    Finalement, avec le recul, je me dis que si on n'attendait pas forcément l'auteur dans le genre de la science-fiction, il serait sans doute à l'aise partout parce qu'il est un de ces auteurs qui aiment jouer (et nous perdre aussi !) avec/dans les mots.

    Je trouve qu'ici Pierre Raufast dépoussière un genre qui finit toujours par tourner un peu en rond. Je me suis beaucoup amusée à découvrir cette première mise en place des personnages, de leur environnement et de cette intrigue qui tourne irrémédiablement à la catastrophe.
    Physique quantique, trou noir, voyage spatial : voilà un combo parfait pour moi qui aime les sciences et l'astrophysique !
    Je vous rassure tout de même, pas besoin d'être agrégé de physique pour comprendre, il suffit de se laisser porter par l'histoire, c'est limpide…
    Je précise tout de même que les dits "baryons" (du nom de la trilogie) sont des particules composites non élémentaires (j'apprends, et ça parlera peut-être aux fans de Naruto, que le "mode baryon" du fameux manga c'est un peu comme une fusion nucléaire… ) bon, c'est quand même bien de le savoir au cas où ^^!
    Mais je m'égare ou je vous perds…

    Je disais donc, on n'échappera pas non plus aux conséquences de la crise environnementale et à l'avènement de l'intelligence artificielle (avec toutes les problématiques qui vont avec).

    Là où l'auteur est décidément très fort c'est qu'au-delà des comportements sociaux qu'il nous donne à voir (et c'est parfois très drôle, à la manière d'un space opera), il met aussi en place une sorte de questionnement plus profond qui se nourrit des dialogues entre ses personnages bien sûr, mais qui est aussi un dialogue entre son histoire et le lecteur. Je subodore que la portée de cette trilogie soit plus vaste qu'on ne le pense de prime abord !

    Le rendez-vous est pris en 2173 à bord d'un ORCA, vaisseau du futur qui sillonne l'univers (grâce aux trous noirs !) à la recherche de l'antimatière.
    Mais cette fois tout ne va pas se passer si facilement et un vaisseau est en perdition… Au passage il a mis en danger la terre (je vous laisse découvrir de quelle manière, c'est évidemment délectable !).
    Pour tout vous dire, je me suis régalée avec ce premier épisode, mais il va falloir attendre la fin de cette année pour capturer la suite… Patience !

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    Couverture du livre « La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque » de Pierre Raufast aux éditions Aux Forges De Vulcain

    Michel Giraud sur La trilogie baryonique Tome 1 : la tragédie de l'orque de Pierre Raufast

    Mars 2173. Après que le réchauffement climatique ait fait périr une partie de l'humanité, des découvertes scientifiques ont redonné un espoir. On sait maintenant traverser le temps, pour partir à la découverte de galaxies situées à des années-lumière.
    Cette innovation permet aux hommes d'aller...
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    Mars 2173. Après que le réchauffement climatique ait fait périr une partie de l'humanité, des découvertes scientifiques ont redonné un espoir. On sait maintenant traverser le temps, pour partir à la découverte de galaxies situées à des années-lumière.
    Cette innovation permet aux hommes d'aller à la découverte de l'antimatière, seule susceptible de fournir l'énergie qui va bientôt manquer... À bord de leur vaisseau, Youri et Tom rentrent d'une de ces missions de recherche. Aux commandes du leur, Sara et Slow en démarrent une nouvelle.
    Mais soudain, un "grain de sable" provoque l'accident...

    Je ne suis pas un grand amateur de science fiction, et pourtant j'ai bien aimé. Les talents de conteur de l'auteur sans doute ! Je ne ferai qu'un reproche : l'issue est assez prévisible. C'est un peu comme dans Stars Wars, on sait que les gentils vont s'en sortir sans trop de dommages et que les méchants vont souffrir...
    J'ai bien aimé le traitement des personnages : ils ont des doutes et des certitudes, mais les événements les conduisent à s'interroger, à se remettre en cause. Enfin, presque tous... Cela reste néanmoins assez superficiel ; on sent que l'auteur "en garde sous le coude" en prévision des prochains tomes...
    Pas facile d'écrire un roman de science fiction sans créer des néologismes. P. Raufast n'y échappe pas, mais il parvient à leur donner une musique ou une consonnance très parlantes. On n'est pas trop dérouté et on visualise assez bien ce dont il veut nous parler.
    Je pas:se sur la qualité de l'écriture : ce n'est évidemment pas du Proust ou du Céline, mais la narration est dynamique et la lecture facile et agréable. J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture.
    Je termine sur un coup de gueule : le travail d'édition est déplorable ! La correction est inachevée : j'ai compté une bonne dizaine de fautes, de mots répétés, d'incohérences de noms, etc. Le titre est sans rapport avec le texte : où est la tragédie ? Cela m'a beaucoup agacé pendant la lecture, et coûte certainement un ♥ à cet ouvrage qui mérite mieux.

    Je remercie Babelio, Pierre Raufast et les éditions Aux forges de Vulcain de m'avoir permis de découvrir ce livre et son auteur.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/04/01/la-tragedie-de-lorque-pierre-raufast-aux-forges-de-vulcain-une-bonne-science-fiction/