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Pierre Autin-Grenier

Pierre Autin-Grenier
Pierre Autin-Grenier est né un 4 avril du siècle dernier, à Lyon. Depuis déjà pas mal de lunes, il tente de vivre dans le Vaucluse et respire dans sa ville natale où il confectionne la chronique douce-amère des saisons et des jours et trouve délice à Siffler dans la rue. Ses livres ont paru chez ... Voir plus
Pierre Autin-Grenier est né un 4 avril du siècle dernier, à Lyon. Depuis déjà pas mal de lunes, il tente de vivre dans le Vaucluse et respire dans sa ville natale où il confectionne la chronique douce-amère des saisons et des jours et trouve délice à Siffler dans la rue. Ses livres ont paru chez L'arbre éditeur, L.O Four, Syros, Le Dé Bleu, Les Presses du Languedoc, Gallimard (L'Arpenteur), L'Arbre à Paroles, Editions du Ricochet, La Dragonne, Editions en Forêt/Verlag Im Vald, Editions du Chemin de Fer, Cadex, Finitudes. Chez le même éditeur "Chroniques des faits"

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « C'est tous les jours comme ca » de Pierre Autin-Grenier aux éditions Finitude

    Philippe Bernadou de DELOCHE sur C'est tous les jours comme ca de Pierre Autin-Grenier

    «Le maître de la forme brève» est de retour. Il s'est même, pour notre plus grande joie, dédoublé, endossant les habits élimés d'Anthelme Bonnard, une forte gueule, un peu Père Peinard, un peu Ribouldingue ?et beaucoup Autin-Grenier, tout de même.
    Nous sommes dans un monde à peine futur, déjà...
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    «Le maître de la forme brève» est de retour. Il s'est même, pour notre plus grande joie, dédoublé, endossant les habits élimés d'Anthelme Bonnard, une forte gueule, un peu Père Peinard, un peu Ribouldingue ?et beaucoup Autin-Grenier, tout de même.
    Nous sommes dans un monde à peine futur, déjà terriblement présent, où les interdictions édictées par la Police du peuple font florès : interdit de jouer de la musique dans les rues, de posséder un couteau suisse avec tire-bouchon, de lire en public, etc..., dans un monde qui s'enlise dans ses propres déchets.
    Plus que jamais ici, l'humour est la politesse du désespoir. Il faut toute la précision - disons-le : toute la beauté - de la langue d'Autin-Grenier, qui jongle avec les registres, du savant à l'argotique, qui toujours case le mot juste à la bonne place, pour que la hargne ne finisse pas par se détester elle-même et qu'il reste assez d'espoir en l'homme pour s'en faire une cocarde. Voilà qui est fort et bousculant comme un café arrosé à huit plombes du mat...