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Philippe Guillaume

Philippe Guillaume
Né en 1954, Philippe Guillaume est tombé dès son plus jeune âge dans la marmite de la bande dessinée. En lui offrant l'album de Tintin Coke en Stock avec lequel il apprendra à lire, ses parents vont à la fois susciter sa passion immodérée pour le neuvième art et sa fascination pour le journalisme... Voir plus
Né en 1954, Philippe Guillaume est tombé dès son plus jeune âge dans la marmite de la bande dessinée. En lui offrant l'album de Tintin Coke en Stock avec lequel il apprendra à lire, ses parents vont à la fois susciter sa passion immodérée pour le neuvième art et sa fascination pour le journalisme. Sa jeunesse et son adolescence seront ainsi nourries par la lecture du Journal de Mickey qu'il partage chaque semaine avec son père, puis celle des magazines Tintin, Spirou et, plus tard Pilote. Tout en poursuivant des études de droit, il entame en 1974 sa carrière de journaliste au quotidien boursier “ La Cote Desfossés ”. Après un court passage dans la presse professionnelle vinicole, il fait partie en 1985 de l'équipe de lancement de “ La Tribune ” avant de rejoindre “ Les Echos ” en 1989 où, il a dirigé jusqu'en janvier 2010, le service des marchés financiers. Son expertise boursière ne l'a pas pour autant détourné de la bande dessinée. Ancien vice-président de l'ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée), il a assuré pendant de longues années la chronique BD dans les colonnes des “ Echos ” où il a inauguré en 2002 avec IR$ une série de prépublications (Blake et Mortimer, XIII, Alpha...), accompagnées chaque été de programmes éditoriaux originaux. C'est Éric Stalner, dont il a fait la connaissance par un ami commun, qui lui présente Pierre Boisserie en 2003 lors d'un salon. Très vite, le courant passe entre le journaliste et le scénariste qui, tous deux admiratifs de l'½uvre d'Alexandre Dumas, décident de s'en inspirer librement pour écrire ensemble Dantès, un thriller dans l'univers de la Bourse. Cette série rencontre un succès public mais aussi critique. Grand collectionneur – il possède plusieurs milliers d'albums, dont de très nombreuses éditions originales –, Philippe Guillaume anime aussi l'association qui organise, depuis 2006, le festival de bande dessinée de Mantes-la-Jolie. Marié, il est père de trois enfants et grand-père de deux petites jumelles.

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Une féministe révolutionnaire à l'atelier : l'envers de Renault Flins » de Elena Vieillard et Philippe Guillaume et Fabienne Lauret aux éditions La Boite A Bulles

    Lionel Arnould sur Une féministe révolutionnaire à l'atelier : l'envers de Renault Flins de Elena Vieillard - Philippe Guillaume - Fabienne Lauret

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    C’est la deuxième BD que je lis en assez peu de temps sur ce sujet que peu de gens connaissent mais que je trouve particulièrement frappant. Je veux parler des établis. Les établis, ce sont ces personnes qui, à une époque où...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net


    C’est la deuxième BD que je lis en assez peu de temps sur ce sujet que peu de gens connaissent mais que je trouve particulièrement frappant. Je veux parler des établis. Les établis, ce sont ces personnes qui, à une époque où l’idéologie, les idées, et surtout le sens du collectif avaient un sens, ont décidé, non par obligation mais bien par choix et sens du sacrifice, d’aller travailler en usine (« s’établir »). C’était pour eux le moyen d’être au coeur du monde ouvrier afin d’y faire germer et murir les graines de la révolution prolétarienne qu’ils ou elles appelaient de leurs voeux. L’autre BD en question est bien sûr l’excellent Elise et les nouveaux partisans de Tardi et Dominique Grange. Je dois dire que, l’aspect politique et idéologique mis à part, je suis vraiment admiratif de ces gens qui ont su faire passer leurs convictions profondes, leurs valeurs, parfois naïvement et/ou maladroitement, mais toujours sincèrement, devant le confort assuré que leur offrait une vie petite bourgeoise héritée d’un cadre familial sécurisant.

    La deuxième raison qui m’a fait accrocher à cette BD, en dehors de la très grande authenticité qu’elle dégage (probablement sa plus grande qualité), est plus personnelle puisqu’elle se passe près de chez moi (du moins où j’ai passé ma jeunesse…). Même plus que ça d’ailleurs puisque j’ai travaillé deux étés de suite dans cette même usine de Renault Flins au début des années 90, touchant du bout des doigts la dure réalité de ces milliers d’ouvriers, dont de nombreux immigrés, qui ont fabriqué nos voitures pendant des décennies. Cet embryon de début de légitimité me permet malgré tout de vous dire que cet ouvrage m’apparaît particulièrement fidèle à la réalité. En outre, on y apprend plein de choses sur le monde ouvrier et syndical, notamment que ce dernier, le monde syndical, bien que censé porter de belles valeurs, oublie trop souvent de se les appliquer à lui-même… à commencer par l’égalité homme-femme…

    Après, comme il s’agit d’une BD, on doit un minimum parler du dessin… Perso, je ne suis pas très fan de ce style mais, comme bien souvent dans ce genre de BD témoignages, ce type de dessin pas très sophistiqué fait néanmoins tout à fait le job.

    En tout cas, voici une BD qui a une vraie valeur documentaire. Pour ceux que ça intéresse.

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    Couverture du livre « Le banquier du Reich : coffret Tomes 1 et 2 » de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume et Cyrille Ternon aux éditions Glenat

    Passemoilelivre sur Le banquier du Reich : coffret Tomes 1 et 2 de Pierre Boisserie - Philippe Guillaume - Cyrille Ternon

    Une BD très bien faite et riche en contenu informatif. Nous sommes en Allemagne en 1923, Hjalmar Schacht, financier est appelé au chevet de l’économie pour la redresser d’une situation désastreuse consécutive au traité de versailles. Brillant, un peu cabotin et très imbu de lui même il trouve...
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    Une BD très bien faite et riche en contenu informatif. Nous sommes en Allemagne en 1923, Hjalmar Schacht, financier est appelé au chevet de l’économie pour la redresser d’une situation désastreuse consécutive au traité de versailles. Brillant, un peu cabotin et très imbu de lui même il trouve des solutions pour relancer la machine, dont la production de matériels militaires. Il contribue ensuite à mettre fin aux conséquences de la crise de 1929 et de son chômage de masse.Plus économiste que politique, il est un peu aveugle aux orientations antisémites des nazis et collabore au régime sans le cautionner jusqu’au début de la guerre, puis s’en éloigne progressivement. Le scénario de l’histoire est astucieux, avec l’interview du Mossad qui veut des détails qui pourraient lever des attitudes ambiguës du personnage.

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    Couverture du livre « L'or des Belges Tome 1 » de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume et Stephane Brangier aux éditions Dargaud

    bulle.noire sur L'or des Belges Tome 1 de Pierre Boisserie - Philippe Guillaume - Stephane Brangier

    Cette couv nous renvoie illico à un bon film de guerre et pour cause…
    1940, les nazis ont besoin d’or pour couvrir leurs frais de guerre, ils comptent se servir là ou ils se sont installés… Problème, les belges ont anticipé et envoyé 200 tonnes d’or pur vers l’Afrique… La course peut commencer...
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    Cette couv nous renvoie illico à un bon film de guerre et pour cause…
    1940, les nazis ont besoin d’or pour couvrir leurs frais de guerre, ils comptent se servir là ou ils se sont installés… Problème, les belges ont anticipé et envoyé 200 tonnes d’or pur vers l’Afrique… La course peut commencer !

    Tout les ingrédients sont réunis. Et parmi eux des personnages têtes d’affiches : le capitaine Beney et le lieutenant Nurmi côté France libre aidés de Dickens, indigène local… Rosberg côté allemand..et d’autres personnages encore bien mystérieux…

    Le récit de Pierre Boisserie est trépidant et a le mérite de s’appuyer sur des faits historiques bien méconnus… La mer et le ciel étant trop risqués, les allemands décident de faire transiter l’or par des chemins a priori plus calmes.. le rail et la route. Les anglais et De Gaulle avec eux ont bien tenté un débarquement qui s’est soldé par un fiasco…

    Ce tome 1 lance parfaitement une intrigue solide et passionnante. Le duo Boisserie – Guillaume qui a déjà fait des siennes (Dantès, la banque, le banquier du Reich) nous offre un dyptique à suivre avec attention !

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    Couverture du livre « Dantès Tome 1 ; la chute d'un trader » de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume et Erik Juszezak aux éditions Dargaud

    Gérald LO sur Dantès Tome 1 ; la chute d'un trader de Pierre Boisserie - Philippe Guillaume - Erik Juszezak

    Ce premier tome qui s’inspire du Comte de Monte-Cristo se déroule à Paris de nos jours. Un trader d’une banque est promu à la tête d’un service et opère sur un marché spécifique en réalisant des opérations à la limite de la légalité. Mais ces opérations malheureuses vont vite se révéler à terme...
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    Ce premier tome qui s’inspire du Comte de Monte-Cristo se déroule à Paris de nos jours. Un trader d’une banque est promu à la tête d’un service et opère sur un marché spécifique en réalisant des opérations à la limite de la légalité. Mais ces opérations malheureuses vont vite se révéler à terme dangereuses. Une bande dessinée qui se déroule dans le monde des affaires, nous en connaissons une ou deux, mais celle-ci est plutôt bien réalisée. Le récit tient bien la route et explique bien l’univers boursier, même si pour cette bande dessinée, c’est simplifié. Le scénario est bien construit et avance petit à petit mettant en place les pierres du désastres que nous sentons arriver.
    Le graphisme est intéressant, à la hauteur de ce que l’on attend dans ce genre de bande dessinée, des personnages bien réalisés dans des décors travaillés sans une quantité de couleurs perturbantes.
    Un premier album qui ne déçoit pas, un premier album qui annonce une série qui devrait être passionnante. A suivre…