Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
Le 21e album de la série relève de nombreux défis.
Une soirée de lancement sous le signe du W
Un nouveau scénariste talentueux pour ce nouvel opus du patron le plus sexy de la bande dessinée: Largo Winch! Homme idéal, beau, riche et bienveillant, il découvre ici avec horreur qu'une de ses filiales emploie illégalement des enfants! Son sang ne fait qu'un tour, il décide de changer tout cela mais va inévitablement se heurter à des réticences et à de vrais ordures!
Des dessins somptueux et plus apaisés du merveilleux Philippe Franq, magicien du crayon, des couleurs toujours éblouissantes au service de l'action. Un Largo plus réaliste, plus conscient de l'urgence écologique, plus responsable, j'ai même envie de dire plus mature (mais qui suis-je pour le juger? Une lectrice et les lectrices ont tous les droits, non?). J'ai adoré ce premier tome d'un dyptique dont j'attends la suite avec impatience!
Largo Winch, un personnage à la longévité exceptionnelle… Pensé dès 1973 par Jean Van Hamme, apparu en BD en 1990 avec Philippe Francq, 23 tomes plus tard, le monde a bien changé et il était peut-être temps de faire basculer Largo dans un nouveau monde.
Tel est l’objectif me semble t-il de ce nouveau diptyque inauguré par cet album. Un récit attaché à l’actualité, une volonté de changer un peu l’image du personnage et d’ancrer la série dans un nouveau modèle. Avec un Largo qui sort des enfants qui travaillent dans une mine d’étain lui appartenant, un Largo qui veut prendre en compte les enjeux écologiques, sociaux et éthiques et qui souhaite investir dans les secteurs innovants. Le voilà confronté au couple Manskind bien plus en avance dans l’industrie spatiale, sorte d’Elon Musk en plus pervers.
Deux intrigues s’imbriquent. La lecture est fluide, agréable et la fin de ce tome nous promet une suite haletante. Que dire du dessin de Francq ? Je le trouve plus allégé, plus lisible, plus élégant…
Au final un tome plutôt réussi qui inaugure une nouvelle ère pour Largo Winch. Une évolution nécessaire pour cette série qui nous accompagne depuis longtemps maintenant.
On retrouve un peu du Largo d'antan. Un peu mieux que le tome précédent mais je regrette le scénario de Van Hamme!
Nerio Winch, un des hommes les plus riche du Monde, à la tête d'un empire financier de dix milliards de dollars, qui n'a ni enfants ni héritiers potentiels, décide d'adopter secrètement un orphelin yougoslave du nom de Largo Winczlav pour assurer la continuité de son Groupe lorsqu'il disparaitra. Lorsqu'il meurt assassiné, les actionnaires de son Groupe découvrent avec stupeur que le vieux Nério avait un fils adoptif et qu'il avait réglé sa succession sans leur en parler.
Né en Yougoslavie, Largo Winch (né Winczlav donc) va avoir un destin hors du commun. Dans ce premier opus il est loin de se douter de ce qui l'attend. Son souci du moment, c'est plutôt de s'évader de la prison d'Istanbul où il est enfermé pour meurtre...
J'aime tout dans cette bande dessinée: l'histoire, les rebondissements, le graphisme et les couleurs magnifiques. Une Bd à dévorer!
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