Quand la politique est une histoire de gros sous et baigne dans l'affairisme, voilà qui pourrait être le résumé en une phrase de ce livre.
Il n'y a pas à dire, il est certain que Didier Reynders ne fait pas dans la dentelle. Entre la vente des bâtiments belges à des prix défiant toute concurrence, l'érection de la nouvelle gare de Liège qui a coûté et coutera encore pour de nombreuses années des sommes colossales aux contribuables, ses relations qui deviennent douteuses au fil des dossiers sous enquêtes, le dossier de la Sabena, de l'ambassade belge en RDC, son copain Sarko & cie, et j'en passe, c'est à se demander comment un tel personnage peut arriver à devenir Commissaire européen à la Justice. Et pourtant il y est arrivé.
Parce que pour que des enquêtes aboutissent, il faut des moyens, des policiers, du matériel, de l'argent, des juges et magistrats qui ne subissent aucune influence, des législations cohérentes et appliquées mais pour tout cela il faudrait un budget alors si on compare l'argent dépensé pour la nouvelle gare de Liège et de Mons, imaginez ce qu'on aurait pu en faire à la Justice? Sans compter que cela n'aide pas les trains à être en meilleur état ni à être à l'heure ni à améliorer le réseau.
Mais quelle est la volonté du politique? Faire avancer la Justice et le bien de l'Etat ou s'en mettre plein les fouilles et briller par des opérations marketing?
Heureusement, certains lanceurs d'alerte osent défier le pouvoir et se confronter au long parcours de combattant de la liberté de parole.
Et dire que les pays européens disent des pays africains que ce sont souvent des républiques bananières! Aahh oui, mais grâce à qui? Et de votre côté, vous pensez vraiment que la situation est meilleure en Europe?
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
Découvrez les auteurs, autrices et libraires qui accompagneront le président du jury Jean-Christophe Rufin !
Une plume vive, des héros imparfaits et une jolie critique de notre société
Sénèque écrit une ultime lettre, alors qu'il a été condamné à mort par celui dont il fut le précepteur, conseiller, et ami : l'empereur Néron
