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Prix Orange du Livre 2017 : lecture des cinq romans finalistes
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Le récit commence lorsque le narrateur, un étudiant en danse de dix neuf ans reçoit le coup de fil de sa jeune soeur de treize ans qui vit au domicile des parents dans le bordelais. « Papa a tué maman ».
Un fait divers, c’est ce petit encart dans la presse locale, cette info rapidement évoquée au journal du soir avant de vite enchaîner sur autre chose… Un fait divers, c’est un écho à un autre fait divers, qui fait écho lui-même à un autre, jusqu’à n’en plus finir, jusqu’à devenir fait de société. Un fait divers, c’est un évènement qui vient briser des vies, détruire des familles, causer des dégâts que l’on imagine pas ou plutôt que l’on imagine très bien, mais pour lesquels on est surtout soulagé de ne pas être concerné. Pourtant, le fait divers nous concerne tous tant il appelle à la vigilance, la bienveillance et la fraternité. « Papa vient de tuer maman ». Comment peut-on en arriver là ? Personne n’a t-il rien vu, rien pressenti ou tous ont fermé les yeux pour ne les rouvrir que lorsque le pire est arrivé : un père de famille tue son épouse sous les yeux de sa fille de 13 ans… Tout comme pour Un soir d’été découvert précédemment, je trouve que la plume simple et sensible de Philippe Besson nous oblige à ouvrir les yeux sur ce que l’on rechigne à voir, sur ce qui nous fait mal : dans ce cas précis le déni social envers les violences faites aux femmes. Les temps évoluent lentement mais sûrement, d’où la raison et l’impact de ce livre.
Le féminicide referme des portes : celles de l’Opéra de Paris pour le narrateur, qui voue une passion à la danse et qui avait jusque là parcouru le même chemin que Billy Eliot. Celles d’une retraite paisible et méritée pour le grand-père maternel des enfants qui vendra sa maison pour subvenir aux besoins de ceux-ci. Celles d’une enfance sereine pour Léa qui n’a que treize ans lorsqu’elle voit sa mère mise à mort par son propre père. Il est impossible de se remettre d’un tel drame. Grâce à la plume efficace de Philippe Besson, on peut aisément, et en dépit de la complexité du sujet, se mettre à la place du narrateur : un jeune homme sensible qui ne vit que pour la danse, élevé par un père absent ou maltraitant, devenu libre à sa majorité de s’envoler vers un nouvel horizon et ramené de force à ses origines par le pire des drames. Il fait preuve de courage et d’abnégation pour aider sa petite soeur à surmonter cette épreuve.
Au-delà du choc, de la sidération imposé par ce drame, le frère et la soeur doivent gérer des responsabilités matérielles auxquelles ils ne s’attendaient pas : l’enterrement, le cercueil, la maison… Et puis et surtout, leur chagrin, leur colère et leur culpabilité. Car ils savaient que leurs parents avaient des problèmes, cela chauffait parfois, d’autres le savaient également. Le narrateur plonge dans ses souvenirs et retrace leur vie familliale pour comprendre à côté de quoi ils sont tous passés. D’enfants presque heureux, lui et sa soeur sont devenus victimes, leur mère avant eux, d’un pervers narcissique incapable de s’assumer, de se maîtriser et de reconnaître ses fautes. Les enfants ont vu dans les yeux de leur mère s’éteindre peu à peu les étoiles qui y brillaient auparavant, il y longtemps de cela. Ils doivent désormais vivre avec cette douleur comme d’autres avant eux, trouver le chemin de la résilience et vivre de nouveau parce qu’ils le doivent à leur mère, et pour eux-même, simplement. Un mot sur l’adaptation audio de ce livre par Lizzie : une interprétation d’une sensibilité absolue, nécessaire au style de Besson. La fébrilité du narrateur face à ce drame, la responsabilité qui pèse sur ses épaules sont retransmises dans la voix parfaitement adaptée de Loïc Renard. Je vous conseille bien sûr ce roman terriblement touchant, peu importe son format.
Un roman bouleversant qui aborde avec finesse et sensibilité un sujet aussi délicat que celui des violences conjugales. En se concentrant sur le point de vue des enfants de la famille, Philippe Besson offre un regard poignant et profondément humain sur les conséquences tragiques de ces actes de violence.
L'histoire débute de manière brutale, avec la révélation du meurtre de la mère par le père devant les yeux de ses enfants. Quoi dire de plus...un féminicide entraîne inévitablement le chaos dans la vie de ceux qui reste. Ce roman donne une voix à ces enfants qui deviennent victimes malgré eux. L'événement traumatique est décrit avec une grande justesse, nous plongeant au cœur de la douleur et de la confusion qui assaillent les jeunes protagonistes. Au fil des pages, on assiste à leur combat pour dépasser le choc initial, surmonter la culpabilité et la colère, et reconstruire leur vie malgré l'absence et le poids des souvenirs douloureux.
L'auteur parvient à créer des personnages complexes et attachants, parfaitement incarnés par des dialogues sobres mais d'une profonde intensité émotionnelle.
En se concentrant sur la dure réalité qui survient après le drame, l'auteur sait ficeler les mots avec pudeur et réalisme pour exposer les conséquences désastreuses de la violence conjugale. On essaie de comprendre ce qui a mené à la décharge de violence. Et on assiste en tournant les pages à la souffrance et à la culpabilité.
Le roman aborde également les questions plus larges de la violence conjugale et de l'héritage familial, nous invitant à réfléchir sur les mécanismes souvent invisibles qui peuvent mener à de tels drames.
"Ceci n'est pas un fait divers" est un roman puissant et nécessaire, qui témoigne avec dignité et humanité de la résilience face à l'indicible. Un roman coup de poing. Une lecture bouleversante et profondément marquante.
J'ai apprécié ce roman de Philippe Besson, rempli d'émotions, de sentiments entre le frère et la soeur...
Comment peut on vivre sereinement, se reposer sans faire de cauchemars, croquer la vie à pleines dents quand un drame d'un telle ampleur survient au sein même de la famille, alors que le témoin est une enfant de 13 ans...
Quelles traumatismes psychologiques en résultent!!!
Une histoire de jeunesse.
Tous les ans Philippe, ses parents et sa sœur prennent le ferry pour aller passer leurs vacances à l’île de Ré, nous sommes en juillet1985. Ils sont hébergés par des amis de leurs parents, le père est boucher sur les marchés et sa femme, Anne-Marie tient une « boutique de frites ».
Philippe partage la chambre de François, le fils de la famille.
Cette année, en plus de Christophe, leur ami pêcheur, se joignent à eux : Nicolas, nouvellement arrivé sur l’île, un garçon mystérieux et peu ouvert et Marc et Alice (des frères sœurs) estivants parisiens.
Si François et Christophe travaillent, les trois autres sont en vacances et partagent leur oisiveté.
Pour la petite histoire, François est attiré par Alice qui elle, serait plutôt attirée par Nicolas ; quant à Philippe, homosexuel, il préfère Marc et c’est réciproque.
Cette histoire pourrait être banale mais un beau soir, alors qu’ils sont tous en discothèque, Nicolas disparaît.
Qu’en deviendra-t-il de cette disparition ?
Un bon livre, d’une histoire de vacances, la belle écriture de Philippe Besson en fait un chef d'oeuvre qui accroche !
Je lis cet auteur pour la première fois, il est depuis longtemps dans ma liste (sans précision de titre) je n’en ai entendu et lu que du bien, la lecture de ce livre m’en apporte la confirmation. Philippe a une très belle écriture, fluide, simple, riche, il retient l’attention de ses lecteurs.
Ce livre « sent » le vécu, je suis prête à parier que c’est une partie de la vie de l’auteur !
Je suis séduite par ce roman et ne saurais, chers lecteurs, que vous en recommander la lecture.
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