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Isadora est maintenant une vieille femme, en EHPAD, entre passé heureux et présent douloureux...
Quatre saisons dans La Maison
Isadora est une vieille dame, aujourd'hui dans un établissement de repos. Sa vie, elle l'a passée à La Maison, ce lieu extraordinaire qu'elle n'a jamais pu quitter. Elle retrace sa vie, nous parle de sa famille, de toutes ses années passées dans son antre, son royaume, son havre de paix.
Si vous n'êtes pas fans des romans contemplatifs, passez votre chemin. En revanche, si vous appréciez les romans remplis de poésie et de douceur, je suis prête à parier que celui-là saura vous conquérir.
La Maison d'Isadora, je l'ai vue, je l'ai parcourue, j'en ai poussé les portes et entendu les sols craquer sous mes pas. J'ai épié Louisa en train de se maquiller devant sa coiffeuse, j'ai sursauté aux blagues de Klaus, j'ai couru avec Harriett dans le jardin bleu.
L'autrice a 24 ans et a réussi à écrire un livre d'une sagesse et d'une beauté époustouflante. Peu de romans me tourneboulent comme ça et impriment en moi des sensations physiques. J'ai encore un creux dans le ventre en vous écrivant cette chronique. Cette histoire fait écho à des souvenirs d'enfance, aux relations familiales, à cette nostalgie ressentie devant des photos, des jouets, des lieux.
C'était magnifique, j'ai adoré, vous voulez que je dise le mot magique ? C'est un coup de cœur, voilà, courez vous procurer cette merveille.
Je vote pour ce livre car le sujet m interesse et j ai hâte e le lire je croise les doigts
Ma chronique : Ce livre est un pur enchantement !
J'ai été éblouie par la musique des mots si gracieux, si raffinés.
Il faut un sacré talent pour évoquer, à 24 ans, la passion immodérée jusqu'à la névrose qu'une vieille femme éprouve pour sa maison d'enfance, qui l'aime avec plus de flamme qu'elle n'en n'a eu pour ses amants, elle, la gardienne du temple de ce paradis perdu .
Méfions-nous de ses grandes maisons cossues qui vous attrapent le cœur à jamais." On épouse une maison" . Karen Blixen, Colette et bien d'autres écrivains nous l'ont si bien dit.
Quand la grande bâtisse en bois blanc vieillit en même temps que vous, qu'elle se décrépite au fur et à mesure que vos cheveux blanchissent, la mémoire doit tenir bon. Alors commence l'histoire d'Isadora où surgissent des réminiscences de bonheur et de grands chagrins aussi.
En quatre saisons, Isadora, en Ehpad, nous livre ses souvenirs avec sa fratrie de l'été à l'hiver de sa vie.
Dès les premières pages on entre dans l'intimité de la maison, les effluves capiteuses de fleurs, de résine, de mousse vous envahissent.
Les murs retentissent de cris d'enfants dévalant l'escalier en bois brun qui craque. Vite engloutir les tartines. Vite construire des cabanes .
La trompette du grand frère Klaus a réveillé toute la maisonnée !
Les soirs d'été dans le jardin entre le bouleau et les sapins bleus, des rires adultes s'échappent des grandes tablées .
Le personnage romanesque "de la vieille délurée" qu'est la grand-tante Babel pimente le roman de fantaisie.
La liberté totale des jours d'été se teintent de merveilleux mais les années s'écoulant, Isadora est arrivée à un point de rupture.
Elle ne cesse de ressasser, de revoir le bonheur s'éloigner. Même les amis musiciens de Klaus ou ses petits neveux sont pour elle des envahisseurs !
Avec l'automne, alors qu'elle est adulte, un drame est arrivé. Jamais Isadora ne s'en remettra.
Isadora voulait la maison figée dans les jours heureux de l'enfance, c'était son royaume à défendre, sa "guerre précieuse " une obsession qui frôle la folie.
vous aussi elle va vous attraper cette maison.
Vous aussi vous ressentirez le chagrin de la vieille dame dans son écrin"de solitude et de douleur".
Vous aussi l'élégance de l'écriture vous séduira.
Un premier roman qui a les défauts de la jeunesse : des longueurs, quelque chose de trop construit pour être léger, une certaine poésie qui repose sur le thème de la famille, les souvenirs d'enfance, les étés entre cousins, avec comme coeur de récit une maison.
De la nostalgie certes, mais tout cela me semble bien convenu pour ne pas dire artificiel, et au final très ennuyeux.
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