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Bruno Pellegrino

Bruno Pellegrino
Né en 1988, Bruno Pellegrino vit entre Lausanne et Berlin. Lauréat du Prix du jeune écrivain pour sa nouvelle L'idiot du village (Buchet/Chastel, 2011), il a publié de nombreux textes dans des revues et ouvrages collectifs. En 2015 paraît son premier livre, Comme Atlas (rééd. Zoé poche, 2018), su... Voir plus
Né en 1988, Bruno Pellegrino vit entre Lausanne et Berlin. Lauréat du Prix du jeune écrivain pour sa nouvelle L'idiot du village (Buchet/Chastel, 2011), il a publié de nombreux textes dans des revues et ouvrages collectifs. En 2015 paraît son premier livre, Comme Atlas (rééd. Zoé poche, 2018), suivi en 2018 de Là-bas, août est un mois d'automne (Zoé), qui remporte la même année de nombreux prix, notamment le Prix des Libraires Payot et le Prix Écritures & Spiritualités. Bruno Pellegrino est également actif au sein du collectif AJAR, auteur de Vivre près des tilleuls (Flammarion, 2016, J'ai Lu, 2018). Avec Aude Seigne et Daniel Vuataz, il co-écrit les deux saisons de Stand-by, la série littéraire des éditions Zoé (2018 et 2019).

Articles en lien avec Bruno Pellegrino (1)

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Dans la ville provisoire » de Bruno Pellegrino aux éditions Zoe

    Marie Jouvin sur Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino

    Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino a été mon compagnon de route en cette fin de semaine et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas de vous faire boire la tasse.

    En plein hiver, un jeune homme décide de tout quitter pour faire l’inventaire de l’œuvre d’une célèbre...
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    Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino a été mon compagnon de route en cette fin de semaine et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne manque pas de vous faire boire la tasse.

    En plein hiver, un jeune homme décide de tout quitter pour faire l’inventaire de l’œuvre d’une célèbre traductrice décédée subitement. Il emménage dans sa ville totalement cerclée par les eaux et sujette à de nombreuses inondations. Recomposer les fragments de ses écrits devient une activité qu’il prend très au sérieux, composant l’herbier du moindre carnet de notes ou ticket de caisse. Mais qui est-il vraiment, lui ?

    Dans la ville provisoire est un court roman qui m’a intrigué et laissée perplexe à la fois. L’écriture est très fluide, les mots sont utilisés avec justesse, le narrateur est à la dérive, mais qu’en est-il de l’intrigue ? Le personnage principal se perd dans ses recherches jusqu’à se sentir autre que lui-même. Une forme intense de démence et de dépersonnalisation qui offre au texte un beau crescendo de noirceur. Et si cela donne de la profondeur à cet homme, c’est au détriment des éléments qui gravitent autour.

    L’intrigue est trop légère pour stimuler la concentration et l’envie du lecteur jusqu’à la fin de l’ouvrage. Alors oui, on observe avec intérêt ce narrateur qui sombre progressivement dans les eaux réelles et métaphoriques de cette ville , qui je suppose, est Venise. Oui, on spécule longtemps sur le sens qu’a réellement le liquide au cœur de ce roman et de nombreuses analyses intéressantes pourraient naître. Mais je n’ai éprouvé aucune émotion pour ce personnage, ni pour cette ville qui, j’en suis certaine, aurait pu avoir bien plus de cachet si une intrigue plus travaillée s’était déroulée autour du narrateur. Mes émotions se déploient souvent au gré des détails qui me permettent de visualiser un cadre spatio-temporel. Je n’ai pas retrouvé cela ici et c’est dommage.

    En revanche, je suis heureuse d’avoir pu découvrir la maison d’édition Zoé, dont la typographie et la texture souple mais solide des couvertures rendent l’expérience de lecture vraiment agréable !

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    Couverture du livre « Dans la ville provisoire » de Bruno Pellegrino aux éditions Zoe

    Chantal YVENOU sur Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino

    L’humidité qui glace le narrateur s’incarne rapidement dans les premières pages, avec l’histoire de ce socle de pieux de bois, qui constituent les fragiles fondations de la ville. Nous sommes donc à Venise. Le jeune homme est là pour rassembler et trier les archives d’une traductrice mise à...
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    L’humidité qui glace le narrateur s’incarne rapidement dans les premières pages, avec l’histoire de ce socle de pieux de bois, qui constituent les fragiles fondations de la ville. Nous sommes donc à Venise. Le jeune homme est là pour rassembler et trier les archives d’une traductrice mise à l’honneur par la fondation qui l’emploie. S’immiscer dans l’intimité de l’absente, se nourrir des maigres indices laissés dans son logement qui garde les traces d'un abandon subit, crée entre le narrateur et cette femme une curieuse relation aussi impudique que respectueuse.


    La ville est omniprésente, et rythme la vie de ses hôtes au gré des caprices de la marée. L’eau est partout et effectue son lent travail de sape, charriant la crasse, diffusant les odeurs. Le street-art prend ici des teintes de rouille et de lichen.

    Loin des paillettes et des décors de la fête, Venise s’offre dans sa décrépitude, comme une malade agonisante, condamnée à une submersion inévitable.

    C’est avec beaucoup de poésie que l’auteur décrit une Venise très loin des clichés touristiques pour une histoire insolite et singulière, où la réalité flotte parfois entre deux eaux.

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    Couverture du livre « Dans la ville provisoire » de Bruno Pellegrino aux éditions Zoe

    Sophie Wag sur Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino

    Un homme débarque en plein mois de janvier dans une ville dont on ne connaît pas le nom, envoyé là par une mystérieuse fondation à la recherche du travail d'une traductrice qui semble menacé par les eaux. Sans jamais évoquer ni la langue cible ni le lieu où « l'action » se passe, Bruno...
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    Un homme débarque en plein mois de janvier dans une ville dont on ne connaît pas le nom, envoyé là par une mystérieuse fondation à la recherche du travail d'une traductrice qui semble menacé par les eaux. Sans jamais évoquer ni la langue cible ni le lieu où « l'action » se passe, Bruno Pellegrino réussit le tour de force d'écrire un roman de 126 pages dans lequel il ne se passe, reconnaissons-le, pas grand chose. Les seuls détails que j'ai pu relever sur les langues de traduction sont l'évocation d'un dictionnaire grec/allemand et l'utilisation par l'auteur d'un germanisme. Un pizzaiolo nous évoque un peu d'Italie peut-être ou un pays méditerranéen, parce qu'il y a la mer et des goélands. L'auteur semble ne pas vouloir que l'on identifie l'endroit. La ville énoncée « provisoire » a tout d'une cité lacustre, et il pleut beaucoup dans ce lieu cerné par l'eau qui semble envahir tout, même la piscine... Peu de bruit, beaucoup d'humidité, peu de gens, pas de paroles , peu de couleurs ; on suit le « héros » dont on ignore tout (à part qu'il a une mère et une grand-mère qui perd la tête, ce qui est le cas de beaucoup de monde), dans ce qui ressemble au tri que l'on réalise à la mort d'une tante dans sa maison abandonnée. Alors, oui ce roman court se laisse lire, l'écriture est plutôt fluide , telle les eaux usées qu'il décrit plutôt bien. L'image qui va me rester de ce roman est le gris verdâtre avec beaucoup de nuances mais sans le côté coquin. Est-ce que l'auteur veut copier certains grands auteurs dans leur détachement ? Mais là où Camus nous aurait bouleversé, Pellegrino finit par nous ennuyer. Et je m'interroge sur le pourquoi de ce texte puisque l'auteur ne voulait manifestement pas nous faire passer de message... Un mystère irrésolu. Un roman opaque voire abscons. A ne conseiller qu'aux amateurs du genre.

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    Couverture du livre « Dans la ville provisoire » de Bruno Pellegrino aux éditions Zoe

    Patrice Gourmel sur Dans la ville provisoire de Bruno Pellegrino

    Un court récit entre réalité et imaginaire, "baigné" (sans jeu de mots), d'urgence, d'inquiétude et d'impermanence. Un jeune homme qui fuit ses semblables, son passé, s'efface, se dissout sans raisons ni but dans une vie disparue dont il ne reste que de maigres et périssables traces. C'est...
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    Un court récit entre réalité et imaginaire, "baigné" (sans jeu de mots), d'urgence, d'inquiétude et d'impermanence. Un jeune homme qui fuit ses semblables, son passé, s'efface, se dissout sans raisons ni but dans une vie disparue dont il ne reste que de maigres et périssables traces. C'est troublant, sensuel et très bien écrit.

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