Auteurs, autrices et libraires, découvrez qui accompagnera le président du jury Jean-Christophe Rufin !
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Une histoire de deuil, une de plus !
J'aimerais lire des choses bien plus gaies et agréables que ces divagations d'une femme qui ne sait qui elle est et qui fuit pour essayer de le découvrir.
Si je ne l'avais lu dans le cadre d'un prix de lecteurs, j'aurais abandonné avant la fin. Démoralisant et la fin de moins en moins compréhensible.
Les enfants de Coney Island de Julia Kerninon : c'est l'été dans le comté du Queens à New York, dans un centré aéré, le soir, venu, les parents sont de moins en moins nombreux à récupérer les enfants. Au bout de quelques jours, ceux d'entre eux qui n'ont pas été réclamés sont éloignés de la ville en camion, puis livrés à eux-mêmes. Voila, une fable douce-amère sur l'enfance et le passage à l'âge adulte.
M'en allant promener de Pauline Delabroy-Allard : après une rupture amoureuse, une jeune femme quitte Paris pour se retrouver seule dans la maison que lui prête sa tante dans le sud de la France. Sur place, elle y rencontre Claire, resplendissante de maturité.. L'histoire d'un amour d'été et du réveil de la sensualité.
Une histoire par soir ou de temps en temps de Victor Pouchet : de courtes fables, à la fois poétique et quotidienne comme l'histoire d'un hibou, d'une piscine, d'un arbre ou d'un t-shirt.. pas que réservé aux enfants !
Atmosphère de Mohamed Mbougar Sarr : dans les rues de Buenos Aires, une jeune femme et un jeune homme croisent les fantômes d'écrivains du passé.. un voyage au coeur de l'Argentine et de la nuit.
Quatre nouvelles, quatre textes courts, inédites, envoutants de la nouvelle génération d'auteurs contemporains français. Dans un jolie coffret, quatre petits livre au format poche à emporter partout.. On se laisse vite happer dès les premières lignes de ces minis histoires d'amours, d'hommages, d'aventures, de drôlerie. Une petite nouvelle par jour comme une dose de littérature dans nos quotidiens mouvementés. Ecrits avec simplicité, légèreté, voir poétique. Magnifique édition que Novellix, à découvrir ou à offrir de toute urgence !
Ça raconte Sarah, ça raconte l'histoire d'une passion amoureuse.
Celle qui unit la narratrice, jeune professeur de français, mère solo d'une petite fille, à Sarah, la tourbillonnante violoniste .
La rencontre, l'attirance réciproque, et la passion donc avec son lot d'excès, de dépendance, de joies intenses, de désir fulgurant, d'enthousiasme, de violence, de destruction...
Si j'ai aimé cette première partie du livre, son style,son rythme, j'ai beaucoup moins accroché à la seconde qui évoque la mort de cet amour. Trop répétitif, s'engluant un peu..
Une lecture en demi teinte donc...
Qui sait
« J’écris pour remplir les vides. J’écris pour voir après. J’écris pour passer la nuit. J’écris pour triturer du bout du doigt les blessures de l’existence […] Si je n’obtiens pas de réponse, alors j’inventerai ».
C’est le jour où elle doit faire établir sa première carte d’identité que Pauline réalise l’incongruité de la suite de prénoms qui composent son patronyme. Jeanne, Jérôme, Ysé, des prénoms qui ne correspondent à personne de connu dans son entourage. Qui sont-ils et pourquoi ses parents ont-ils fait le choix de les lui attribuer ? Dans cette famille taiseuse, point de réponse. Alors, au moment où elle s’apprête à donner la vie et à elle-même choisir un prénom, l’auteur entame une enquête au cœur des silences de sa famille.
Trois prénoms et trois parties. Trois prénoms et trois phases de la vie de Pauline. Jeanne, l’arrière-grand-mère associée à l’attente de la naissance. Jérôme le mystérieux ami et la descente aux enfers après le traumatique « jour blanc ». Ysé enfin, l’héroïne de Claudel, qui signera sa reconstruction, son retour à la vie. Difficile de livrer un ressenti sur ce roman, premier que je lis de cette auteur, tant il m’a à la fois conquise et déroutée. Des qualités littéraires indéniables, servies par une écriture très belle, riche, nerveuse et percutante. Un propos captivant autour de cette recherche d’identité, véritable quête ou la narratrice (l’auteur elle-même ?) se perd, s’égare, fouille et déraille pour finalement se confronter à elle-même. Une ambiance intime et même intimiste, mais d’une sincérité touchante. C’est un roman qui m’a beaucoup fait réfléchir, sur le poids des non-dits, sur la puissance des prénoms, sur la différence entre ceux que l’on nomme et sur ceux que l’on tait, comme « elle ». Mais j’ai aussi été un peu déconcertée par certains passages et j’ai trouvé les parties d’intérêt inégal. La troisième partie notamment m’a un peu perdue, peut être du fait de ma méconnaissance de la pièce de Claudel.
Une lecture intéressante cependant, et je lirai j’en suis sûre les autres romans de cette auteur.
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