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Paul Arene

Paul Arene
Paul Arène (1843-1896), né à Sisteron, licencié en philosophie, maître d'études en lycée ; il opte pour Paris, le journalisme et la littérature. Il y fréquente Alphonse Daudet et collaborera fortement à l'écriture des Lettres de mon Moulin. Il participe à la guerre de 1870 au grade de capitaine. ... Voir plus
Paul Arène (1843-1896), né à Sisteron, licencié en philosophie, maître d'études en lycée ; il opte pour Paris, le journalisme et la littérature. Il y fréquente Alphonse Daudet et collaborera fortement à l'écriture des Lettres de mon Moulin. Il participe à la guerre de 1870 au grade de capitaine. Il publie, après 1870, nombre de pièces de théâtre, poésies et contes. On retiendra les oeuvres « provençales » passées quasi seules à la postérité et toujours appréciées depuis lors : La Chèvre d'Or, La Gueuse parfumée, les Contes de Provence, le Midi bouge, etc. Après La Chèvre d'Or, Quelques contes de Provence, Jean des Figues, voici une nouvelle oeuvre de Paul Arène rééditée pour le plus grand plaisir des Provençaux et des amoureux de la Provence éternelle...

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Jean-des-Figues » de Paul Arene et Francois De Marliave aux éditions Editions Des Regionalismes

    Michel Giraud sur Jean-des-Figues de Paul Arene - Francois De Marliave

    Le petit Jean est né au pied d'un figuier, ce qui lui valut son surnom, près du bourg de Canteperdrix. À l'âge de deux ans, alors qu'il faisait la sieste dans la nature, il est victime d'un début d'insolation.
    En grandissant, l'enfant montre peu intérêt et peu de compétences pour les travaux...
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    Le petit Jean est né au pied d'un figuier, ce qui lui valut son surnom, près du bourg de Canteperdrix. À l'âge de deux ans, alors qu'il faisait la sieste dans la nature, il est victime d'un début d'insolation.
    En grandissant, l'enfant montre peu intérêt et peu de compétences pour les travaux agricoles et préfère rêver et collectionner les vieilles pièces de monnaie. Cela est mis au compte de cet accident d'enfance qui lui aurait brûlé le cerveau.
    Adolescent, il découvre la littérature via les livres abandonnés par un lointain cousin dans une malle, et se rêve poète. Il tombe simultanément amoureux de Reine, une jeune bourgeoise, et de sa servante Roset, une jeune bohémienne. Il décide alors de rejoindre Paris pour y faire une carrière littéraire.

    Un court roman, une centaine de pages, du milieu du 19ème siècle (1868), dont l'intrigue est plutôt mince, mais qui vaut par la qualité de son écriture qui préfigure la truculence imagée de Pagnol ou Giono. Un petit exemple : "Alors je n'entendais plus que le tapage enragé des cigales, le cri de l'herbe brûlée par le soleil, le chant isolé de l'ortolan, le roulement lointain de la Durance, et, de temps en temps, le grelot de Blanquet tourmenté par les mouches."
    L'attention du lecteur est tenue en éveil par les multiples péripéties, toujours inattendues et déroutantes, vécues par le jeune héros et la servante Roset. Des aventures décousues qu'on aurait pu lire sous la plume d'un impressionniste trois quarts de siècle plus tard.
    C'est frais, amusant et sans autre prétention que de glorifier la Provence.

    Note : ce roman est inclus dans une compilation baptisée Gens de Provence, éditée par France Loisirs en 1998, avec un avant-propos de Jean-Max Tixier.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/05/04/jean-des-figues-paul-arene-france-loisirs-les-amusantes-peripeties-dun-jeune-poete-provencal/

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